ʟᴀᴍᴘᴇ

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ꜰᴀɴᴅᴏᴍ : ɪɴᴀᴢᴜᴍᴀ ᴇʟᴇᴠᴇɴ
ꜱʜɪᴘ : ꜱᴀʀᴜꜰᴇɪ

Fei marchait dans les couloirs sombres du bâtiment de Feida. Il prenait un couloir, puis un autre, prenait les téléporteurs et se retrouvait dans de nouveaux couloirs. Il ne cherchait pas spécialement un endroit, il n'avait pas quelque part où il voulait aller. En réalité, il n'arrivait pas à dormir. Encore, ses insomnies revenaient. Il devait être trois heures du matin, il n'arrivait pas à attendre sagement de s'endormir dans sa chambre.

Pourtant, même si ça faisait de longues minutes – voir heures – qu'il errait sans but dans les couloirs, il savait où il était. Il savait parfaitement se repérer dans cet endroit qui l'avait abrité toute sa vie. Malgré la grandeur du bâtiment.

Dans la pénombre, Fei se souvient en quelques secondes d'où il était. S'il tournait à gauche, ici, il y aurait la grande porte qui mènerait à la grande salle principale, ou une grande bibliothèque prenait tout le mur du fond, et une table trônait au milieu de la salle, baigné de la lumière du jour, ou de la nuit, par les fenêtres qui longe tout le mur.

Fei soupire et décide de prendre cette direction. Peut être qu'il trouverai un livre, ou quelque chose. Au pire il irait s'assoir sur le rebord d'une fenêtre pour admirer le ciel.

Il arriva enfin devant la porte qui menait vers la salle, qui s'ouvrait a côté de la bibliothèque. Donc pas la porte principale, qui menait à la sortie. Celle d'où par ou il venait de rentrer menait vers des dortoirs.

Il poussa la porte, doucement, pour ne pas gâcher le silence qui régnait, et là, il vit quelque chose auquel il ne s'attendait pas. Il aurait dû, pourtant.

Une lampe éclairait faiblement d'une lumière jaune la table, ou quelqu'un était en train de travailler. Saru, évidemment. Fei n'avait de cesse de lui dire qu'il travaillait trop, mais le blanc faisait toujours la sourde oreille.

Fei observa le garçon de loin, il était de dos. La lampe donnait un reflet doré aux cheveux blanc de Saru, et on pouvait voir des omoplates sous sa tunique orange. Ses lunettes étaient posés sur la table et le blanc était un peu avachi sur sa "tablette" flottant dans l'air devant lui.

– Arrête de te cacher. Je sais que tu es là, Fei.

Le vert rougis, se sentant bête d'avoir cru être discret, il s'était fait repéré, et Saru savait même qui c'était, sans même s'être tourné.

– Viens.

Fei se rapprocha de Saru, et s'assit sur une chaise tout près de lui.

– Saru, tu devrais te reposer, il est super tard, tu travailles bien trop.

Saru plissa les yeux, en faisant défiler ses différents fichiers.

– Dit-il, alors qu'il èrre dans les couloirs depuis des heures, sans dormir.

Fei posa son coude sur la table et appuya sa joue contre son point.

– Comment tu sais ça ?

– Je m'en suis douté. Tu crois que je ne sais pas que tu fais tout le temps ça pendant tes insomnies ? Je te connais, Fei.

Saru tourna la tête et son regard accrocha les yeux vert de Fei. La lampe éclaira ses yeux d'un violet royal, Fei déglutit, il savait bien qu'il n'arriverait pas à décrocher son regard, les orbes de Saru étaient bien trop envoûtantes. Il pourrait passer des années à les regarder, et se noyer à l'intérieur.

– C'est vrai. Mais tu devrais quand même dormir. Ça va gâcher ta santé à force. Je sais bien que tu dors bien moins que moi. Je ne fais plus ça si souvent, moi.

Fei posa sa main sur celle de Saru, qui brisa leurs regard en tournant la tête, Fei sentit un vide se former dans son cœur.

– Peut-être bien. Mais je dois finir ce rapport, je veux que ce soit fait ce soir.

– Tu le feras demain, c'est pas grave, et tu sera bien plus efficace reposé et complètement lucide. Saru...

Le blanc soupira, regard Fei puis son écran tour à tour, puis il l'éteint. Fei eu un grand sourire et enlaça leurs doigts, ce qui fit légèrement rougir le blanc, ce qui n'échappa pas à Fei, qui pouffa.

Les deux garçons se levèrent, Fei déposa un chaste baiser sur les lèvres de son copain.

– Je vais dormir, à la seule condition que ce soit avec toi, murmura Saru.

Fei leva les yeux au ciel avec un sourire, avant d'acquiescer.

– Très bien, je ne vais pas m'en plaindre.

Saru eu un léger sourire, il éteint la lampe grâce à laquelle il travaillait, laissant les deux garçons de nouveau dans le noir, et main dans la main, il partirent enfin dormir.

Miam miam du Sarufei.

J'aime le Sarufei.

Aimez le Sarufei.

Voilà.

Prenez soin de vous, à plus <3 !

ꜱʜɪᴘᴛᴏʙᴇʀ 2023Où les histoires vivent. Découvrez maintenant