Chapitre 14

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Bonjour, j'espère que vous allez bien ! On a dépassé le K de vue ! Merci beaucoup ! Bonne lecture !

Je me réveille en sursaut, je ne savais même pas que je m'étais endormie. Je me lève, prend ma douche, m'habille puis mange une pomme, Eiji en train de me fixer intensément. 

E:- On va être en retard !

R:- Je sais, t'as hâte de le voir, ton coeur bat plus vite à l'idée d'être en sa présence, et tu aurais préféré que je vienne pas pour être seul avec lui, mais là je mange. Et puis pas de bol, c'est moi qu'il connaît depuis le plus longtemps, alors j'ai absolument le droit de voir sa maison, que je sais grande et chère, puisque qu'aujourd'hui encore son sale riche de père achète son silence.

Il me regarde un peu choqué et étonné suffisamment longtemps pour que je finisse ma pomme.

R:- C'est bon on peu y aller. Oui, je suis pas aveugle, et oui, j'étais la seule personne à qui il pouvait se confier à l'école d'inf' puisqu'il ne voyait bien malheureusement plus son meilleur ami.

Il me suit encore un peut abasourdi, mais revient à la normale et me pose quatorze mille questions pendant le trajet. J'y répond patiemment, mais ça me fait du bien d'arriver. Je suis contente de revoir Izu mais surtout j'aurais plus à l'entendre déblatter dix-huit conneries à la minute. Je toque à la porte, et comme si il nous attendait, mon petit prince aux yeux bleu océan commence à gratter la porte. Je pense qu'il a un impact sur mon envie de venir lui aussi, c'est pour ça que quand Izu ouvre la porte, il me saute dans les bras et je fais de même.

I:- Vous avez l'air de beaucoup vous aimer, j'en serais presque jaloux. D'ailleurs je vais l'être si j'ai pas mon câlin dans moins de cinq secondes.

Je le regarde en souriant et le sers contre moi.

R:- Sois pas jaloux Izu, je t'aime quand même.

Il rit et Haku aboie joyeusement.

I:- Salut Eijiro, entre, désolé de bloquer le passage.

Ils se font la bise et ça me fait rire, même si je me retiens. A la place, je glisse un regard au chiot à mes côtés et il me le rend comme si il me comprenait.

I:- Vous venez ? On va visiter la maison.

On fait le tour des pièces et je me sens "Steve" comme on dit. Je ne comprendrait jamais comment les gens font pour ne pas voir ce genre de chose... Je vois presque un lien relier leur coeur, même si il est flou, comme incomplet. Avec Himiko, je l'ai su tout de suite, je n'ai en rien été aveugle comme la plupart des gens. J'ai vite compris que c'était réciproque et je n'ai pas hésité. Même si je suis quelqu'un de très timide, je la connaissais déjà et mon amour a été plus fort. Je comprends pas les gens, mais en pensant ça, j'ai l'impression de les prendre de haut, parce que je comprend mieux, que je suis "supérieure intellectuellement". Je ne suis pas du tout du genre à m'en vanter, mais ce n'est apparemment pas comme ça que mes anciens camarades de classe le voyais.

I:- C'est bon on a fait le tour. Vous voulez voir l'immeuble d'à côté ? Je l'ai acheté du coup.

E:- Oh ouais !

R:- Je préfère rester là avec Kohaku, je l'aime trop ce petit prince.

I:- Pas de soucis, à tout à l'heure !

Ils sortent de la maison et je m'assois contre la porte. Haku vient directement sur mes genoux.

R:- Toi aussi, tu trouves que l'amour ne rend pas aveugle mais con ? On est pareil, on ne comprend pas la complexité que prend ce sentiment dans la tête des autres.

Il aboie comme signe d'approbation. 

R:- Je pense qu'il va se passer quelque chose pendant qu'ils seront seuls dans cet immeuble, t'es pas d'accord ?

Il aboie de nouveau positivement.

Pdv : Izuku

On passe la porte de l'immeuble et on entre dans ce qui était auparavant une épicerie. Il reste des étagères, le comptoir et quelques vieilles caméras, dans tout les cas il y aura pas mal de travaux. On passe dans l'arrière boutique, et on monte dans les étage, au nombre de trois comme pour ma maison. Pendant ce temps, on discute un peu de ce qu'on pourrait en faire.

I:- On pourrait faire un magasin tatouage/piercing/bijouterie ! Comme ça on fait nos passions ! On est pas obligé d'en faire notre vrai travail au début, mais j'ai l'argent pour.

E:- Et... Est-ce que tu crois... Que... En fait, mon colloc rêve d'un bar à chat. Tu crois que ce serait possible ?

I:- Bien sur ! Après tout, lui aussi va vivre ici, il a autant le droit que nous d'avoir sa part !

E:- Bah... En fait non. Moi non plus d'ailleurs. C'est toi qui a acheté et on va vivre chez toi, même si on va participer au dépense...

I:- Alors je t'arrête tout de suite, je n'accepterais rien d'autre que les courses. Vous ne pairez rien, sauf éventuellement les courses ou quelques nouveaux objets, mais rien de plus. Et on va vivre tout les trois ensemble, pas vous chez moi, pas de hiérarchie chez moi merci.

Il me regarde avec effarement. 

E:- Je ne veux pas vivre à ton dépend !

I:- Ce ne sera pas le cas, regarde, on va mener notre projet pour cet immeuble à bien, ça nous rapportera de l'argent, et je toucherais dix pour cent des revenus.

Il me regarde sceptique.

E:- Mouais... On verra...

Je lui souris mais ne vois pas la boite vide qui trainait là, je tombe en avant, et je me retiens à lui, ce qui a comme effet de le faire tomber sur moi.

On se retrouve dans une position assez comique, mais ce qu'il pèse dans l'air est tout sauf comique. On se fixe l'un l'autre, je n'ai pas lâcher sa veste et le tiens dont presque par le col, il a ses mains de chaque côtés de ma tête, il est allongé sur moi, nos bouches légèrement entrouverte. Je ne veux qu'un chose, là tout de suite, c'est poser mes lèvres sur les siennes, mais une image de Katchan apparaît dans mon esprit. 

Sans rompre le contact visuel, je me dis que finalement, ça n'arrivera pas, pourtant l'image de Katsuki hoche la tête, et c'est comme si une barrière s'était brisée, je fais disparaître le peu de distance entre nous et nos lèvre se touchent enfin. C'est merveilleux, doux et légèrement sauvage à la fois. Nos langue se rejoignent et se caressent, et je sens une légère surprise quand il se rend compte de la bille métallique plantée dans ma langue. Je souris, mais on ne s'arrête pas et c'est un moment vraiment magique.

Quand on finit finalement par se séparer, il se pose contre un mur et je me blottis dans ses bras, comme si je voulais ça depuis longtemps, mais en fait, je voulais ça depuis longtemps. On souris niaisement, juste heureux. Mais il faut bien parler au bout d'un moment, et être un peu plus clair sur la situation, alors c'est Eijiro qui se lance en premier.

E:- Est-ce que... Est-ce qu'on sors ensemble du coup ?

Alors, explication parce que je ne suis pas pour le ship KiriDeku, mais TOUS, et je dis bien TOUS, les KiriBakuDeku que j'ai lu (donc quasiment tous ceux qui sont sur Wattpad) sont d'abord des KiriBaku puis Deku se rajoute, et vous pouvez pas dire le contraire. A la base, je voulais qu'ils tombent tous les trois amoureux ensemble, en même temps, mais c'est galère alors voilà. Bref, à la semaine prochaine pour la suite.

Mais... vous vous connaissez ? (bxbxb) (Kiribakudeku) (AU) (En pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant