Changer Demain [ Tome 2 ]

22- Numéro 16

PDV DE WARREN

"- AVANT DE COMMENCER, NOUS ALLONS ANNONCER LES CINQ NUMÉROS. NOUS AVONS LE 3, 9, 13, 16 et 22 SONT QUALIFIÉS !"

"- J'ai le numéro 3 !
- Moi le 13 !
- Et moi le 9 et le 22 ! Mais qui a le 16 ?"

C'était moi...Qui avait le 16. Je ne voulais pas regarder qui était le gibier qui avait réussi à sauver sa vie.

"- Mesdames et messieurs, s'ils vous plaît, veuillez scannez vos billet de paris, par ici s'il vous plaît ! Nous allons procéder au tirage au sort !"

Tous regardait qui était les quatre "heureux" gagnants qui avaient pariés se diriger vers la borne.
Je me suis levé avec nonchalance, défroissa mon costume bleu nuit et scanna le billet de mon géniteur.

"- LE NUMÉRO 22 EST ÉLIMINÉ !
- Mince..." dit une jeune femme.

L'écran montrait tous les participants qui étaient en ligne avec leur masques. Tous étaient plus amochés les un que les autres. Les mains liées dans le dos par des chaînes, ils ne bougeaient pas, regardaient leur pieds, honteux. Les animateurs du jeu étaient obligés de leur tenir leur mâchoires afin que leurs tête soit en face de la caméra.

"- NUMÉRO 3"

Le masque tomba.

"- NUMÉRO 9"

Le masque tomba.

"- NUMÉRO 13"

Le masque tomba.

"- ET NUMÉRO 16"

Le masque tomba.

Je pensais halluciner. C'était impossible. Mon cœur se mit à battre de plus en plus vite. J'ai du mal voir. Puis l'image est passée vite. Elle ne regardait pas la caméra. Ça ne pouvait pas être... non elle doit me manquer et je dois halluciner. C'est impossible.

"- ET LE NUMÉRO GAGNANT EST LE NUMÉRO.... 16 !"

J'ai fermé les yeux, prit une grande inspiration. Je devais m'asseoir. Je me suis écroulé sur la banquette. J'entendais un bruit d'applaudissements en fond.

"- Bravo à vous cher monsieur ! me félicitait le maître du jeu. Vous remportez la somme de deux cinquante millions de Fallens ! Maintenant vous devez prendre la décision de garder les autres candidats et de tuer le numéro gagnant, ou de sauver le numéro gagnant et de tuer les autres candidats !
- Mais... ça n'a jamais été comme ça ! m'exclamais-je. C'est quoi cette règle ?
- Elle a été mise en place exceptionnellement pour cette partie, à la demande du client.
- Je... je ne peux pas... prendre cette décision. Je... "

Je me sentais mal, je ne voulais pas être ici, dans cette situation, à cet endroit.

"- Qu'est ce que ça change ? Pourquoi ne pas tous les laisser partir ? demandais-je la gorge serrée.
- Tu nous la joue généreux ? Que t'arrive-t-il ? lança une femme.m en riant.
- Cela change votre gain monsieur ! répondit le maître du jeu. Si vous décidez de garder les autres candidats, vous gagnez la somme actuelle et les parieurs gagneront leur gains. Mais si vous décidez de garder le candidat tire au sort, vous gagnez alors votre gain, et celui des quatre autres parieurs."

J'ai regardé autour. Tous attendaient ma réponse avec impatience.

"- Ha... je vois que nous avons un monsieur hésitant ! intervint le maître voyant mon long silence. Nous allons repasser les cinq candidats pour que vous vous décidiez et la somme en jeu pour chaque décision.
- Aller on sait que tu veux empocher la grosse somme ! On t'en voudra pas ! En plus c'est une belle affaire, c'est une femme ! A moins que tu sois plus penché vers les hommes ? lança un homme.
- Un dirigeant métisse et gay ? Mais où sommes nous." ricanait une femme.

Je me sentais de plus en plus mal, je pensais à Alice sans cesse. J'espérais qu'en regardant l'écran une seconde fois, le visage d'Alice n'apparaîtrait pas.

"- ET LE CANDIDAT GAGNANT, LE NUMÉRO 16 !"

La personne qui s'occupait de la candidate pris les joues de la jeune femme dans les mains et montra clairement son visage. Elle ouvrit lentement les yeux vers la caméra puis la fixa d'un regard noir.

Sa tâche bleue dans l'œil m'a heurté. C'était elle, c'était Alice. Mon cœur manqua un battement. J'ai commencé a avoir chaud et à être de plus en plus mal. Mon esprit se mit en pilotage automatique.

"- ET LE CHOIX A ÉTÉ DE GARDER LA CANDIDATE !"

J'avais mon téléphone dans les mains, j'avais pris ma décision en étant inconscient.

PDV D'ALICE

Les candidats à mes côtés étaient paniqués. Je ne comprenais rien. Soudain un coup de feu retenti. L'homme à ma gauche tomba raide au sol. Une deuxième coup de feu, puis un troisième. Les deux autres tombèrent sur le sol. Ça y est je vais mourir maintenant. J'ai fermé les yeux en attendant la balle arriver dans mon crâne.

Une dizaine de seconde s'écoula et je ne ressentais toujours rien.

"- Aller lève toi la chienne, tu vas aller voir ton nouveau maître." lança la personne qui me tenait.

Elle me mît debout et tira sur les chaînes que j'avais aux poignets.

Elle mit un bandeau sur mes yeux. Elle me guidait à travers cet espace afin de rejoindre, j'imaginais, l'endroit de la baie vitrée.

J'ai caché le petit couteau dans ma manche afin de pouvoir m'échapper et me défendre.

"- Préparez la elle doit voir son libérateur."

On nettoya mes plaies et me soigna légèrement. Mon bras perdait énormément de sang. Je sentais que je m'affaiblissais.

On me mit une sorte de muselière, puis me firent monter dans l'ascenseur. La personne qui me tenait n'était pas très investie. Ma chaîne était lâche. Dès que je sortirais de cet ascenseur, je m'échapperais. Il fallait que je joue la carte l'innocence et de la patience pour l'instant. Je regardais du coin de l'œil chaque geste de mon tortionnaire. Nous devions aller au cinquième étage.

Plus que trois, deux, un... mon cœur battait à tout rompre pensant à la chance que je pourrais de retrouver ma liberté.
Les portes s'ouvrirent, j'ai couru de toute mes forces pour me retrouver au milieu d'un tas de personnes. J'ai regardé à droite, à gauche. Mon couteau, rapidement glissa dans ma main. J'étais prête à me battre.

Mon tortionnaire s'approchait dangereux de moi avec un taser. J'ai attrapé la première personne qui était le plus proche de moi. C'était une jeune femme, avec une robe rouge pourpre.

"- SI VOUS VOUS APPROCHEZ DE MOI JE LUI TRANCHE LA GORGE !" criais-je.

Ma victime commençait à se débattre pendant que tous essayaient de s'approcher de moi. D'un rapide coup d'œil, j'ai repéré la sortie. Elle se débattait un peu trop bien...

"- BOUGE ENCORE ET JE N'HÉSITERAI PAS À TE TAILLADER LA CAROTIDE !" menaçais-je.

Je reculais doucement, prudemment quand mon dos heurta un mur. Personne n'osait parler.
D'autre garde arrivèrent de derrière mon dos. J'étais encerclée, toutes les solutions semblaient être impossibles.

"- Arrêtez intervint une voix grave. Alice, lâche ça." ordonna la voix.

J'ai sursauté.
Comment connait-il mon prénom ?

Un homme grand en costume bleu nuit apparu en face de moi. Son masque m'empêchait de voir son visage. Sa voix ne m'était pas inconnue.

"- S'il te plaît, ne lui fait pas de mal. Ne fait pas quelque chose que tu regretteras. Lâche la." dit-il en approchant de moi.

Il enleva doucement son masque.

"- W... Warren ?" dis-je avant de sentir une vive douleur dans ma nuque.