The True Love

17. Papa

Yuna

Je me redresse à l'écoute des chaînes de l'autre côté du hangar.

Il est de retour.

Va t'il me tuer a mon tour ?

La porte éclate d'un coup de pied, cette violence me fait trembler de peur, je ferme les yeux.

- Oh putain.

J'ouvre les yeux et je revois Angel.

- Yuna, putain, bordel ça va ?

- Tu n'es qu'une putain d'hallucinations encore Angel.

- Non non c'est moi je suis là princesse, il se rapproche de moi, Il arrive au corps de Julian. Fait chier.

Il lève les yeux vers moi.

- Il t'a fait du mal ?

Mes larmes commencent à couler.

- Arrête de me hanter Angel, casse toi de ma tête.

Je ferme les yeux pour le faire disparaître, des mains se posent sur mon visage.

Ça paraît si réel.

- Je suis là princesse, je te laisse plus.

- Non arrête, je me débat pour que cette hallucination me quitte.

Quand je rouvre les yeux, il est toujours là.

- Je vais te détacher d'accord.

- Angel par pitié laisse moi, je me sens partir. Pour mes derniers instants je voudrais imaginer quelqu'un d'autre que toi.

L'apparence d'Angel ne part pas, il est en train de me détacher.

Putain combien de temps va durer ce rêve ?

Une fois détachée complètement je tombe dans les bras de cette hallucination.

- Ça va aller princesse, je te ramène à la maison.

- Pourquoi tu me fais ça ?

Il me prend dans ses bras et nous restons au sol.

- Pourquoi tu ne fais que rester dans mon esprit au point de remplacer mes cauchemars en rêves.

- C'est le plus beau compliment qu'on m'ait jamais fait.

- C'est encore une hallucination pas vrai ?

- Non je suis bien là princesse, je te lâche plus.

- Tu peux pas être vraiment là.

- Pourquoi ?

- Parce que le vrai Angel ne veut plus me voir.

- Le vrai Angel a été vraiment con, je suis désolé.

Je vois ses yeux brillants, il a l'air si présent, c'est vraiment lui ?

- Et Julian ?

- Lui, il me montre le cadavre.

- Oui, on doit veiller sur sa sœur, il est mort pour me protéger je ne veux pas que Maria meurt aussi.

- Je le ferais c'est promis, me dit t'il.

- J'arrive pas à croire que tu sois vraiment là.

- Et si je te rappelle notre premier baiser, tu me croiras.

Je le regarde.

- Ne me rappelle pas ce moment gênant.

- C'était pas gênant, c'était.. appréciable, rit-il.