|11| Minuit Passée.

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                       « C'est dans l'absence
                           que l'on mesure
                          l'importance de la présence »




Lorsque je rentre deux heures plus tard, je laisse tomber mes affaires par terre et part me doucher. Lorsque je ressors, je me prépare quelque chose à manger puis appelle Lucas en vidéo qui me raconte les dernières nouvelles.

Les triplets, âgés de 5ans ont montrer de l'intérêt pour le hockey, pour le plus grand plaisir de papa, James, 10 ans, a pété le mur de sa chambre, Charles, 13 ans, s'est disputé avec une vielle femme dans un super marche, au point où ils ont fini par se jeter dessus tout ce qui leurs passées par les mains en s'insultant. J'aurai adoré assiste à ça.

Dès qu'il finit, des bruits de pas qui courent et de cris se font entendre et quelques secondes plus tard les têtes de mes petits frères apparaissent dans l'écran et un sourire se dessine sur mon visage instantanément. Ils prirent le monopole sur le téléphone de Lucas qui n'a montré aucun signe de résistance, et me raconte leurs journées. Vient ensuite le tour de mes parents. L'appel a duré une heure et demie en tout.

Je ressens un pincement au cœur lorsque je raccroche. Bien que j'apprécie la tranquillité de ma chambre eux et leurs boucans me manquent énormément. Je m'affale sur mon lit et ferme les yeux.


1 puma

3 pumas

10 pumas

17 pumas

26 pumas

34 pumas

Ça marche pas. On arrête ?

Ok.

Pourquoi des pumas et pas des moutons? Simple. Mouton=  viande = appétissante = en avoir envie = ne pas dormir.
Puma= viande = pas appétissante= dégoût= pouvoir dormir.

De l'air.

Est-ce que ça marche? PAS DU TOUT! Je souffle bruyamment et gigote dans mon lit. Minuit était passée depuis longtemps mais le sommeil lui ne semble pas du même avis. J'avais beau avoir pris mes médicaments mon état restait le même.

Je suffoque.

Seulement mon cœur, ma poitrine et ma gorge semblait être écrasés au point où je commence à avoir du mal à respirer. Et être enfermée dans ma chambre ne fais rien pour aider.

J'ai besoin d'air.

Je me lève du lit, et ouvre ma fenêtre. Immédiatement le vent me frappe et sa froideur me hérisse les poils du corps entier. J'inspire de grandes bouffées d'air, seulement...

Ce n'est pas suffisant.

Je la referme, met ma jacket, prend mon portable ainsi que mon portefeuille et sort. Je sais que ce que je faisais était suicidaire mais c'est devenu presque vitale.

Je dois sortir d'ici.

Dès que je met un pied par terre un sentiment d'allègement m'envahit, pas assez fort pour balayer ma suffocation.

Rien ne sera jamais suffisant.

Je continue ma marche croisant parfois quelques étudions rentrons probablement de soirée. Une vingtaine de minutes plus tard j'étais sur place. C'était une sorte de park où plusieurs machines de sport était disposés un peu partout.

Seulement la raison de ma venue ici et pourquoi c'était l'un de mes endroits préférés ici était la balançoire. Il y en avait deux et étaient situaient au centre. Je m'assois sur l'une d'elle et ferme les yeux. D'une main je tenais l'une des cordes et de l'autre je serrais fermement mon téléphone où le numéro des urgences était composé et prêt à être appelé au cas où.

Souvenirs du PasséOù les histoires vivent. Découvrez maintenant