Souvenirs du Passé

|12| Balancelle.

«Je te chercherai
  dans les yeux
de tous les autres.»

Clairement ce que je fais peut porter préjudice quant à ma santé mentale mais ça prouve la véracité de mon hypothèse.

- Arrête de me suivre !

Tiens ? J'ai l'impression de me répéter non ?

Si.

- Non.

- Non ? Je demande confuse.

- Non. Je te l'ai déjà dit je ne te laisserai pas te promener toute seule.

- Et si je ne le veux pas, tu vas faire quoi ? M'obliger à rentrer ? Je lui demande en le défiant du regard.

- Je vais simplement t'obliger ma présence. Il me répond avec le même ton.

- Je refuse!

- Et moi aussi.

- J'appellerai la police! Je le menace en sortant mon portable.

- Si tu veux te faire embarquer pour harcèlement fais-le. Il me répond, pas le moins du monde impressionné par ma menace.

- Je suis la victime ici. C'est toi qu'ils emmèneront.

- J'étais en train de faire prendre l'aire à mon chat quand je t'ai soudain aperçu me suivre et lorsque je t'ai confronté là-dessus tu as appelé la police pour m'accuser faussement. À ton avis qui est la victime ici?

- Mais c'est totalement faux!

- As-tu des preuves pour me contredire? Il me demande en levant le sourcil, un sourire narquois dessiné sur son visage.

Je reste sans voix.

Très bien! il veut me suivre ?

Alors il n'a qu'à se tenir prêt.

Je passe la demi-heure qui suit à courir dans tous les sens en changeant de direction de façon aléatoire. Le rendu d'un point de vue extérieur ? Je ne veux même pas y penser. Je m'arrête à bout de souffle et m'étalé presque sur le trottoir.

- Déjà fatiguée ? Il me demande en souriant d'un air narquois.

Contrairement à moi qui étais aux bords de la crise d'asthme, il n'avait pas une goutte de sueur.

- Je te rappelle que l'athlète de nous c'est toi. Alors ton arrogance tu la remballes et la renvoie d'où elle vient car elle n'a pas lieu d'être ici. Et pour répondre à ta question je fais juste une petite pause pour reprendre mon souffle.

Son sourire s'agrandit un peu plus après ma réponse.

- Tu souris un peu beaucoup trop, tu commences à me faire peur. C'est bon tu peux avouer que tu es en réalité un psychopathe qui vas me faire vivre les pires derniers moments de ma vie avant de me tuer et qu'après on documente mon affaire.

Son expression change aussitôt à l'exaspération et avant qu'il puisse me réponde je le devance.

- Voila ! Là c'est mieux ! Là je te reconnais ! Je lui dis puis me lève. Allez avant de reprendre notre charmante.... On va l'appeler activité. Avant de reprendre notre charmante activité on doit d'abord faire rentrer le chat. J'ajoute en caressant le félin dont seule la tête ressortait.

Il le tenait toujours dans ses bras mais l'avait mis à l'intérieur de ses vêtements le protégeant ainsi du froid je suppose. Seule sa tête ressortait. C'était mignon et drôle à la fois.