Chapitre 24

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Nous sommes arrivés devant une maison vitrée et lumineuse vue la sombreté du ciel, la nature pouvait prendre le dessus avec ses feuilles d'arbres autour des fenêtres, avec la luminosité, je ne peux trop distinguée ce qui peut s’y trouver dehors. On ne perd pas de temps de rentrer. En rentrant, on peut apercevoir des tableaux d’art, avec un porte manteau, je marchais le long du couloir en ayant les bras croisés et en regardant de gauche à droite. J’atteins maintenant le salon avec sa cuisine ouverte fabriquée avec du vieux bois. Cette maison n’avait pas l’air d'être habitée depuis des années. 

- Où sommes-nous ? Entamais-je par une question cruciale. 


- C’est une maison que ma grand-mère y a vécu, avant qu’elle rencontre mon grand- père. 


- Cette maison, n’a rien avoir avec une maison de sorcière. 


Mes yeux roulent en regardant tout l’ensemble de la maison puis les gestuelles de Draco, en se grattant la nuque et le regard vers le sol. 

- Draco, où ta grand-mère habitait ? M’impatientais-je. 


Il s’assoit sur une chaise du salon. 

- Elle habitait dans le Jura… 


Après cette réponse, j’écarquilles les yeux… 

- Dans le… Jura mais Draco c’est une ville de moldu, tu m’as envoyé dans le monde des moldus alors que nos amis se battent contre tes parents ! Mais où tu avais là tête !  


Il lève la tete en me regardant d’un regard noir. 

- Et toi ? Qu'est ce qui t’es passé par la tête de rejoindre le seigneur des ténèbres et de faire un serment avec mon père pour me protéger ! 


- Ne change pas de conversation Malfoy puis comment… Attends, comment tu sais pour le serment ? 


Avec ses gestes qu’il emprunte, j’ai toute suite fait le rapport. 

- Tu as lu mon journal ! 


- Il fallait bien que je commence quelque part, puis moi qui pensait qu’on t’avait enlevé. 


- Si tu l’avais lu entier, tu comprendrais pourquoi je l’ai fait mais décidément les autres ont raison, tu ne comprendras donc jamais rien…   


Notre conversation s'interrompt à cause d’un boom qui se produit vers l'entrée dans la maison, nos regards se croisent, n’y une n’y deux je me dirige vers la porte. Mon regard se dirige vers Matteo dans les bras de Harry et Ron. 

- Qu’est ce qui c’est passé ? 

- Après qu’on soit transplaner, Bellatrix à lancer son poignard et a touché Matteo à la jambe… Exprime Harry avec la voix qui tremble. 


- Il y a des chambres à l’étage, donnez-moi le poignard, je vais faire des analyses dessus. 


Tout le monde se retourne vers cette voix qui provient d’un Serpentard qu’on connaît tous très bien.  

- Je vais aller chercher de quoi le soigner. 


Les minutes sont passées, nous étions dans la chambre avec Matteo Hermione et les garçons étaient en bas en train de faire des enquêtes. 

- Et voilà une jambe toute neuve avec laquelle tu pourras reprendre tes activités quotidienne mais en faisant doucement. 


- Tu es plutôt douée en médecine. 


- Tu es plutôt doué en mensonge. 


Je ferme le tube du désinfectant et je range les instruments que j’avais utilisés pour le soigner.   

- Écoute Scarlett, c’est vrai que je n’ai pas eu le temps de te dire toute la vérité, seule ta mère était au courant…  


- Encore un mensonge de ma mère, je ne t’en veux pas Matteo mais depuis quelque temps, ma tête ne sais plus où elle en est. 


Il se lève du lit avec difficulté, j’étais dos à lui mais ça ne m'a pas empêché de sentir son contact sur mon épaule. Je m’assois sur le lit. 

- Harry est mon frère, je l’ai appris de la pire des manières, depuis seize longues années je vivais avec des mensonges… Je… Je ne sais plus quoi faire je ne sais pas si Harry le sais… 


La porte s’ouvre à ce moment-là et un mirage est apparu… Celui qui était là devant moi depuis seize ans était en fait mon demi-frère…  

- Tout va bien, j’ai entendu crier ? 


Je le regarde comme si c’était la première fois que je le voyais. 

- Scarlett, tu es sûr que ça va ? Harry l’avait employé sur un ton d’inquiétude. 


Matteo s’avance vers lui, je lui supplia du regard pour ne rien dire. 

- Ne craint rien, c’est moi qui ai eu la douleur plus forte que d'habitude. Je ne sais pas ce qui t’a fait changer d’avis Potter mais je te dois beaucoup. 


- Pour être franc moi non plus je ne sais pas mais je sais c’est que si Scarlett est encore en vie c’est grâce à toi. 


- Et je ferais en sorte de vous aider à tuer… Mon père. 


Cette phrase m'a glacé le sang 

- Hum… Du nouveau sur le poignard ? Avais-je enfin employé une phrase depuis qu’il est arrivé. 


- Malfoy fait des recherches, on en saura plus demain, il est temps d’aller dormir. Avant ça, Scarlett, est-ce que je peux t'accorder un moment ?  


Je regarde Matteo pour me rassurer et en un seul coup de tête, il arrive à me canaliser. 

- Oui, bien sûr. 


Avant de sortir de la chambre, je regarde une dernière fois Matteo mais celui-ci est dos et enlève son t-shirt, j’ai du mal à croire que c’est le fils de Voldemort il est tellement plus plaisant à regarder. j’ai fermé la porte avant qu’il ne tourne la tête, je soupire contre le mur avant de rejoindre Harry qui lui était dehors en train d'admirer la reine de nuit, cette demie-lune qui est remplie de savoir et d’observatoire et de secret.  Je m’approche de lui en faisant la même scène que lui, je m’appuis sur la rambarde. Il commença son discours.  

- Avant que tu dise quoi que ce soit, je tiens à te montrer cette photo. 


Il me tend une photo qui contient deux bébés avec leurs parents et d'autres personnes qui les entourent. 

- Cette photo a été prise avant la guerre… Malgré les problèmes qui les entouraient, je suis au courant, Blaise m’a raconté ton histoire et j’ai tout de suite fait le lien. Mon parrain avant sa mort m’a expliqué que j’avais une sœur et que ma mère n’avait pas eu le choix que de t'abandonner…  


- Ils semblaient être tous heureux… Annonçais-je avec une larme qui tombe sur la photo. 


- Ils étaient, l’amour a triomphé d’où le fait qu’on est encore en vie. Me sourit-il. 


- J’ai tellement de questions à te poser, que je ne sais par où commencer. 


- Eh bien, note-les sur un carnet et je t’y est répondrais.


 Avec ces paroles plutôt malheureuses, nous finissons tout de même par un petit rire qui sort de notre bouche puis avec une enlaçade. C’est vrai que je le prend bien que Harry soit mon véritable frère mais plein de questions me viennent en tête mais j’aurais malheureusement mes réponses bien trop tard…  

Si seulement Où les histoires vivent. Découvrez maintenant