Chapitre 5

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La semaine suivante, Georgina passa une tête dans mon bureau en tenant deux enveloppes.

- C'est pour toi, dit-elle.

- C'est quoi ?

- Une invitation pour le gala de la fondation financée par Gary.

Gary était l'associé fondateur de Perbridge et l'associé gérant de la branche américaine. Je ne l'avais pas encore rencontré.

- Présence obligatoire évidemment.

Elle me tendit l'enveloppe.

- C'est pas la fondation de...

- Golden Boy, si, me coupa-t-elle.

- J'allais dire de Madame MacIntyre.

- Bien sûr, dit-elle en souriant.

- Attends, mais c'est jeudi ?

- Oui.

- Comme jeudi dans deux jours ?

- Tu n'as rien à te mettre c'est ça ?

- Je ne sais pas, on s'habille comment pour aller à un truc comme ça ?

- Robe longue.

- Je n'ai pas définitivement, dis-je en souriant.

- Génial ! Je t'emmène à notre pause déjeuner.

- Merci.

Elle me fit un clin d'œil. On partit dans un grand magasin new-yorkais que je ne connaissais que de nom. Je suivis Georgina et on fit une sélection de robe ensemble. Je choisis une robe noire ample asymétrique aux épaules avec une manche longue.

- Tu es parfaite, dit Georgina. Tu te sens bien dedans ?

- Oui.

- Rouge à lèvre et tu n'as pas besoin de plus.

Je lui souris. Je regardais mon reflet, même moi j'étais satisfaite de mon choix qui m'avait quand même coûté un bon budget.

Le jeudi en fin de journée, c'était l'effervescence au bureau, les gens partaient se changer à tour de rôle dans les toilettes. Jeremy vint nous chercher dans le bureau de Georgina alors que nous finissions de mettre du rouge à lèvres.

- Waouh, les filles ! Dit-il en souriant.

- On sait, dit Georgina toujours aussi sûre d'elle en prenant sa pochette.

Nous prîmes un taxi pour aller au gala. Les gens montaient les marches pour accéder au bâtiment. Des photographes attendaient sur le côté, je passais devant avec Georgina, nous n'étions clairement pas ceux qu'ils cherchaient. Nous déposâmes nos manteaux aux vestiaires et nous entrâmes dans la salle.

- Pour t'expliquer rapidement, c'est une vente aux enchères ce soir, me dit Jeremy.

- Ok.

- Tout ce qui est à vendre est exposé par là.

Un serveur passa avec un plateau de flutes de champagne. Nous en prîmes une chacun.

- J'irai bien voir les lots, dit Georgina.

- Je te suis, dis-je en regardant autour de moi.

Il y avait une trentaine de tables ornées de chandeliers et de fleurs, nous passâmes sur le côté. Plusieurs salles étaient destinées aux objets qui allaient être vendus.

De Paris à New-York : au-delà des apparencesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant