Chapitre 41

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Anselme m'appela dans la matinée et me demanda de venir dans son bureau. Je n'étais pas sûre de la raison de son appel, s'il allait encore m'enguirlander au sujet de James ou s'il allait enfin répondre à ma proposition d'un nouveau modèle d'organisation. Il était avec Anne quand j'entrais dans son bureau.

- Bonjour Alice.

- Bonjour.

- Entre, dit Anne.

Je m'assis en face d'Anselme à côté d'Anne.

- Alors on a beaucoup discuté de ta proposition, commença Anselme.

- Déjà bravo parce que ce n'était pas évident à sortir, coupa Anne.

Je me méfiais, ils pouvaient à tout moment prendre la chose à l'envers.

- Nous avons beaucoup discuté avec Gary aussi, dit Anselme.

Anselme tout craché, c'était limite s'il ne pouvait pas aller aux toilettes sans demander l'avis de Gary.

- Et nous lui avons transmis ta proposition aussi. Il a trouvé ça super que tu t'impliques autant, dit Anne.

- Pour autant, je ne sais pas si le modèle de New-York est transmissible ici.

- C'est pour ça qu'on voudrait en discuter avec toi.

J'étais au pied du mur, soit je rentrais gentiment dans le rang soit je défendais bec et ongle mon travail. Je choisis la deuxième option.

- C'est juste pour faciliter les échanges. Les juniors et les seniors sont pris en permanence par le directeur qui s'impose le plus au lieu que ce soit en fonction des besoins des comptes ou des urgences.

Ils se regardèrent.

- Le but c'est que tout le monde puisse travailler avec tout le monde sur des problématiques différentes.

- On comprend.

- Je sais qu'ils sont plus nombreux à New-York mais même sur des petits dossiers ça fonctionne.

- Ok, on peut tenter alors, dit Anselme en regardant Anne.

- Tu peux préparer une présentation pour l'équipe ? Dit Anne.

- Oui bien sûr.

- Tu feras la présentation, on part sur la semaine prochaine ?

- Ok, dis-je en faisant un rétroplanning dans ma tête.

- Parfait, je bloque tout le monde mardi prochain.

Je repartis dans mon bureau et me mis directement à la présentation. J'y passais une partie de la soirée.

Moi : je vais rester tard ce soir, tu es encore au bureau ?

J : oui ne m'attend pas

Moi : J'en ai encore pour une heure

J : ok, je pense que je devrais avoir fini

Je me remis devant mon PC et avançai. Une heure plus tard mon portable vibra, il était en bas. Je sortis de l'immeuble et ouvris la porte de la voiture.

- Ca va ? Demandai-je en m'asseyant.

- Je suis content d'être sorti.

- Alors ces deals ?

- Il va falloir revoir leur façon de faire les choses et changer les équipes.

- Tu vas virer ?

De Paris à New-York : au-delà des apparencesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant