Chapitre 25

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La semaine suivante, c'était celle de mon anniversaire. Avec le décalage horaire, mon portable avait sonné une bonne partie de la nuit avec des messages provenant de France. Je n'avais rien dit à personne à New-York. Je partis au bureau comme à mon habitude. Kitty arriva dans mon bureau avec un bouquet de fleurs.

- Une livraison pour toi, dit-elle.

C'était un gros bouquet de fleurs blanches et roses. Je regardais la carte « Joyeux anniversaire la plus belle tu nous manques. Charlotte, Jean, Max, Sophie et Tim ». Mon portable vibra sur la table.

- Tu l'as reçu ? Demanda Charlotte en visio.

- Oui, merci ! Vous êtes fous !

Sophie et elle se mirent à chanter Joyeux anniversaire, je dus baisser le son. On raccrocha quelques minutes après. Georgina entra dans mon bureau.

- Ne me dis pas que c'est James.

- Non, dis-je en secouant la tête.

- Ce sont mes copains de France.

- Trop sympa ! En quel honneur ?

- Pour mon anniversaire.

- C'est ton anniversaire ?

- Oui, dis-je en rougissant.

- Et tu le dis que maintenant ?

- Ce n'est pas la peine d'en faire trop.

- Si, justement !

Elle prit mon téléphone fixe.

- Réunion d'urgence dans le bureau d'Alice, dit-elle. Ramène Quentin.

Jeremy et Quentin arrivèrent quelques minutes après.

- C'est quoi l'urgence ? Demanda Quentin.

- C'est l'anniversaire d'Alice.

- On t'emmène déjeuner, dit Jeremy.

- Non mais c'est bon, on a tous du boulot.

- Si ! Et pas de possibilité de refuser, dit Quentin.

- Les fleurs viennent du 40 ? Demanda Jeremy.

- Non, dis-je.

- D'ailleurs est-ce qu'il sait ? Demanda Georgina.

- Non et ça me convient parfaitement.

Elle sourit.

- Georgina...

- Ok ! Dit-elle en levant les bras.

On partit faire une longue pause déjeuner dans un restaurant à côté du bureau. On rit beaucoup. Mon téléphone sonna à table. C'était mes parents, j'étais heureuse de les avoir au téléphone.

- Allô, dit Maman.

- Bonjour Maman.

- Bon anniversaire ma chérie.

- Merci !

- Attends, Parks non stop. Désolée la chienne a décidé de passer son temps à me faire ouvrir la porte. C'est la dernière fois.

- C'est qui ? Entendis-je derrière elle.

- Ta fille, répondit Maman comme si je n'étais pas au téléphone avec elle.

De Paris à New-York : au-delà des apparencesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant