𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟐𝟐

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Je réalise que j'ai involontairement laissé échapper une information que je n'avais pas l'intention de partager avec mon père. Un léger sentiment de panique m'envahit, mais je choisis d'être honnête.

- Oui, papa. Enzo était fatigué, alors je lui ai proposé de se reposer chez moi.

- Il est fatigué, alors il est venu chez toi ?

- Bref, on s'éloigne du sujet là !

Il soupire et passe une main sur son front avec inquiétude.

- Bon, d'accord. Enzo est venu chez moi, mais y'avait pas que lui, j'ai invité Mackenzie et d'autre pote. J'ai fait une crémaillère, c'est tout.

Menteuse...

- Mh...

- Bref, il est hors de question que je parle avec Clara, elle m'a manqué de respect et tant qu'elle ne se sera pas excusé, je ne lui donnerais l'heure. Un point c'est tout.

- Gérardo m'a dit que tu l'as giflé, dit-il de but en blanc.

- Oui papa je l'ai giflé, avec une bonne raison ! Elle m'a manqué de respect papa. Tu m'as toujours dit de ne jamais laissé n'importe qui me manquer de respect.

- Mais je ne t'ai jamais appris à être rancunière, et encore moins la violence.

- Tant qu'elle ne s'excusera pas, je ne l'a calculerais pas. Fin ! dis-je en me levant. Je vais rentrer chez moi, car je vois que même mon père ne me défend pas et prend le partie d'une petite blanche qui a chialé.

- Je ne prend pas sa défense Ebony, je veux juste la paix c'es tout, dit-il calmement.

Je bouillonne intérieurement, frustrée par la tournure des événements. Mon père semble pris entre le désir de maintenir la paix familiale et la compréhension de ma position. Je secoue la tête, exaspérée.

- La paix ? Elle a débarqué chez moi en me traitant de tous les noms, et tu veux la paix ?

- Tu veux quoi, la guerre ?

- J'ai pas dit ça !

- Si y'a pas de paix, y'a la guerre.

Très perspicace papa, bravo.

Mon père se lève à son tour, tentant de calmer les choses, il me prend par les épaules et inspire un moment.

- Ok, je vais plus t'embêter avec ça. Mais si tu as l'occasion, essayez de parler ensemble et de régler vos histoire. Vous aviez l'air de bien vous entendre en Sicile.

- D'accord papa, soupirais-je.

- Merci Ebony, il m'embrasse le front. Tu comptes rester ici ou rentrer chez toi ?

Ebony - 𝐼𝑟𝑟𝑒́𝑠𝑖𝑠𝑡𝑖𝑏𝑙𝑒 𝐴𝑡𝑡𝑖𝑟𝑎𝑛𝑐𝑒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant