Moha : JE T'AI DIT FERME-LA ! — il m'a giflée violemment — ET OUI, J'AI PAS HONTE, NAN !Je sentis la brûlure sur ma joue, la douleur qui se propageait jusque dans mes tempes. Mais ça ne me fit pas taire. Au contraire.
Moi : JE VAIS PAS LA FERMER ! T'ES QUI TOI POUR ME DONNER DES ORDRES ? T'ES QUI, HEIN ? POURQUOI MOI ? — Ma voix tremblait de rage. — T'ES UN CHIEN, CHIEN SHMÉTA !
Moha : PARCE QUE T'ES BONNE, AZ ! SORS !
Moi : TU M'AS VIOLÉ ! TU AS VIOLÉ LA SŒUR DE TON SHAB ! — Mes poings étaient serrés, mon corps tout entier tremblait. — JE TE DÉTESTE ! DÉTESTE ! WALLAH QUE TU VAS REGRETTER ! WALLAH !
Moha : TU VEUX PAS LA FERMER ? VIENS-LÀ ! TU VEUX QUE JE TE VIOLE UNE AUTRE FOIS, TOI ?
Mon sang se glaça. Mes jambes me lâchèrent presque. Ce monstre... Ce chien...
Moi : Tu me dégoutes oui tu me dégoutes ! — Je me mis à pleurer, à suffoquer sous la colère et la peur.
Il m'attrapa brusquement par le bras et me tira vers son appartement. Mon cœur tambourinait dans ma poitrine. Non, pas encore... NON !
Dans un geste désespéré, je lui envoyai un coup de pied violent entre les jambes.
Moha : PUTAIN ! Viens là toi !
Moi : TU MÉRITES ÇA ! TU MÉRITES ÇA ET TU VAS BIEN REGRETTER ! JUSTE ATTENDS ! — Je pleurais, tremblais, mais je ne lâchais pas.
Moha : TU VAS VOIR... JUSTE ATTENDS...
Moi : T'ES UN CHIEN, UN CHIEN FILS DE PUTE ! T'ES UN HMAR ! T'ES... T'ES... TOI, TU MÉRITES PERSONNE !
Un homme s'approcha, sa voix grave et inquiète.
?? : Madame, calme-toi... Tu trembles, t'as les nerfs hein...
Mais j'étais ailleurs. Mes pensées hurlaient, mon cœur battait trop vite, ma tête explosait.
Moi : j'ai été enfermée sur moi même pendant des mois à cause de toi ! — Ma voix se brisait. — Et c'est parti ... Loin... je mangeais plus , je dormais plus ... tout ça à cause de toi !
Je suffoquais entre mes sanglots.
Moi : PUTAIN, T'ES UN CHIEN ! TU MÉRITES PAS UNE FEMME ! TU MÉRITES PAS DES ENFANTS ! ALLAH YAKHD FIK ALHA99 ! ALLAH INA3LEK ! ALLAH QUE TU PARS EN ENFER ! PARCE QUE TOI, T'ES PAS UN HUMAIN ! T'ES INHUMAIN ! T'ES UN VIOLEUR ! UN VIOLEUR !
Moha : C'EST PAS MES AFFAIRES ! DÉGAGE ! — Il cracha à mes pieds. — T'ES JUSTE UNE KEH, C'EST TOI QUI M'AS DIT 'ON PEUT S'AMUSER SI TU VEUX' !
Moi : MOI ?! — Je pleurais, tremblais, mes mots se bloquaient dans ma gorge. — TU PARLES SAH, TOI ?! MOI ?!
Ma vision se brouilla.
Moi : J'ai... j'ai tué un humain... qui n'a même pas encore vu la vie... — Je reculai, mes jambes faibles sous mon poids. — C'était un bébé...
?? : Madame... Madame... Vous faites une crise...
Moi : J'ai tué un humain...
?? : eh Malak ? !
Une voix familière me transperça le brouillard dans mon esprit.
?? : C'est moi, Noor ! Regarde-moi !
Je levai les yeux, mes larmes embuant ma vision.
Moi : Noor... — Je suffoquais. — J'ai tué un humain... Juste un bébé de deux mois...
Noor : Non, non... Regarde-moi... Tu n'as tué personne, habibti. Allah l'a voulu, toi t'as rien fait, d'accord ? Regarde-moi... Donne-moi ta main.
Mes doigts tremblaient, mais je la laissai prendre ma main froide.
Moi : Il... Il m'a dit que c'est moi qui ai voulu faire ça avec lui... — Ma voix se brisa à nouveau. — Moi... Mais moi, je dis la vérité ! Il m'a violée ! J'ai pas voulu ! Tu me crois Noor, hein ? TU ME CROIS ?!
Noor : Oui, ma vie... Je te crois... Juste regarde-moi.
Moi : Wallah que j'ai pas voulu...
Noor : — les larmes aux yeux — Sayer, ma vie...
Moi : Noor, tu me crois, ma sœur ? Il m'a violée... J'ai pas voulu... C'est lui... tu me crois hein ? Moi je mens pas Noor ?
Noor : Viens là, ma sœur... — Elle ouvrit ses bras, et je m'y jetai, tremblante, en pleurs.
Je la sentis sortir son téléphone et passer un appel, mais j'étais trop brisée pour écouter.
Puis une autre main toucha la mienne.
Je levai la tête.
Bakr.
Moi : Bakr... — Ma voix se cassa, mes larmes redoublèrent. — Mon frère...
Bakr : Regarde-moi. — Sa voix était douce, mais ferme. — Donne-moi ta main.
Je lui tendis ma main tremblante, et il me releva. Noor était toujours à côté de moi.
L'autre chien était parti.
Bakr m'attira doucement contre lui, me serrant dans ses bras pour me calmer.
Et là, enfin, mon souffle se stabilisa un peu.
Moi : Bakr... Tu me crois ?
Bakr : Oui, ma sœur. Je te crois.
Bakr, c'était comme mon grand frère. Il avait toujours été là pour moi. Depuis la première. Même si lui, il avait redoublé deux fois, on avait fini dans la même classe en terminale.
Moi : Wallah que j'ai pas voulu... Wallah... — Ma voix était cassée, exténuée.
Bakr : Je sais. Pleure plus, ça suffit.
Moi : J'ai tué un humain, Bakr... Un bébé...
Bakr : Non, ma sœur. Tu ne l'as pas tué. Allah l'a voulu et Il l'a pris. Tu n'as rien fait, toi. Compris ?
Moi : Si... J'ai fait beaucoup de mal...... Comment il peut vivre s'il ne mange pas...?
Bakr : Non. T'as rien fait.
Noor : — les larmes aux yeux — Hbiba... Arrête de pleurer...
Moi : Tout le monde est contre moi... Tout le monde me fait du mal... Même ma propre famille... Tout ça... juste parce que je veux me marier avec celui que j'aime...
Noor : Ma vie...
Moi : Ils m'ont détruite...
Noor : — pleurant aussi — Je suis avec toi, ma sœur...
Moi : Moi aussi, ma sœur... Si t'as besoin de moi, je suis là... Toi, ça va ?
Noor : Malak, prends soin de toi... Toujours... Tu prends soin des autres, mais tu oublies de prendre soin de toi en premier.
Moi : Mais y a pire que moi...
Noor : J'ai pas les mots...
Bakr : Tu veux rentrer chez toi ?
Moi : Noor... Je suis pas bien... Tu peux dire à ma mère que je dors chez toi ?
Noor : Je vais la prévenir. Allez, viens.
Ils m'ont détruit.
La suite...
Je vous aime ❤️
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𝒞𝒽𝓇𝑜𝓃𝒾𝓆𝓊𝑒 𝒹𝑒 𝓂𝒶𝓁𝒶𝓀 : "𝒿𝑒 𝓃𝑒 𝓋𝑒𝓊𝓍 𝓆𝓊𝑒 𝓁𝓊𝒾 "
Storie d'amoreChronique réelle sans aucun passage fictif. Je ne veux que lui... Gaza🇵🇸