Chapitre 16

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Après Noël, je repartis à Paris où je devais retrouver Charlotte et Sophie pour prendre l'avion et rentrer à New-York. J'avais regardé tous les jours mes mails professionnels, je n'avais pas de demandes urgentes à traiter.

On arriva à JFK en début de soirée avec les filles. J'avais commandé un taxi en avance pour qu'on puisse revenir tranquillement à Manhattan chez moi.

- Et on y est ! Dis-je en ouvrant la porte.

- C'est canon ! Dit Sof.

- J'ai l'impression d'être dans Sex and the city.

- Cha, on en est loin !

On sortit dîner en bas de chez moi.

- On pourra venir voir ton bureau ?

- Alors pas dans nos bureaux mais si vous voulez venir me chercher un soir évidemment !

- On verra peut-être le BG, dit Cha.

- Je ne pense pas.

- Au fait comment ça se passe ?

- Bien, on a des rapports professionnels principalement.

- Principalement ?

- On a bu un verre avant que je rentre en France. C'était très sympa mais très amical

- On n'a pas la même notion de l'amitié, dit Sophie en souriant.

- Mais vraiment !

- Oui oui, ajouta Charlotte. Parce que tu vois aussi Max, Timothée ou Jean de la même manière.

Maxime, Timothée et Jean étaient des amis proches, on se connaissait depuis longtemps. Max était notre grand organisateur, celui qui prenait toujours les choses en main pour l'organisation des vacances. Il était difficile à suivre tellement il avait d'énergie. C'était un grand brun costaud, enfin ça c'est ce qu'il nous disait, nous, nous savions que c'était parce que c'était un bon vivant : il aimait bien manger et bien boire et les heures qu'il faisait semblant de passer à la salle de sport n'y changeaient rien. Timothée était plus discret, c'était un grand blond au visage angélique avec deux yeux bleus rieurs. Lui était le malchanceux de la bande, il lui arrivait toujours les pires choses au monde, à chaque fois qu'il prenait le train il était soit en retard, soit bloqué pendant des heures sur les rails. On en riait beaucoup mais c'était quelqu'un qui avait le cœur sur la main et d'une gentillesse sans limite. Sa personnalité était à l'image de son physique : doux. Jean était un playboy, il avait eu une grosse peine de cœur alors qu'il venait de commencer à travailler et depuis il enchainait les filles quand il n'était pas au bureau ou avec nous. Nous ne savions jamais s'il venait seul ou accompagné à une soirée.

- Non d'accord, mais l'attirance physique ne dure qu'un temps.

- Mouais...dit Sophie pas vraiment convaincue. Quand une personne te plait, c'est quand même difficile d'être amie avec elle.

- Et Timothée et toi ? Demandai-je.

- Je n'étais pas attirée par Timothée à la base, répliqua Sophie.

- Mais il a fallu un baiser et tu es tombée, dit Charlotte.

Ca c'était la nouveauté, depuis quelques mois, Sophie et Timothée sortaient ensemble. Et étrangement, cela nous avait semblé tout à fait naturel de les voir en couple. Sophie contrebalançait le côté je m'en foutiste de Timothée. Elle avait les pieds sur terre sauf à partir d'une certaine heure et en fonction du nombre de verres qu'elle avait ingurgités.

De Paris à New-York : au-delà des apparencesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant