Dans un monde futuriste où le jeu vidéo le plus connu sur Terre est devenu un monde à part entière, Moon est une simple étudiante. En tout cas, dans la réalité. En effet, elle est un élément clef du jeu, elle le défend et assure la sécurité de ses d...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
"T'es complètement fou, Liam ! Crie-je.
-Mais non, rétorque mon acolyte. Je crois en toi !
-Je vais pas tirer dans ta putain de direction avec une arme ! C'est même pas des balles à blanc !
-Mais je sais que tu peux le faire, tu sauras m'éviter.
-Je veux devenir médecin, pas tireuse à gage. Dis-je en espérant sortir à cette situation chaotique.
Ça doit faire trois heures que je me bats avec le blond pour échapper comme je peux au cours de défense qu'il m'impose. Je suis pacifiste, sauf pour insulter des idiots !
-Mais tu travailles pour WhiteChapel maintenant, répond Liam. Tu as déjà et tu vas encore croiser des connards qui n'hésiteront pas à te faire du mal. Je veux bien te défendre au péril de ma vie, mais je ne serais pas toujours là.
Je reste un moment sur la défensive, toujours hésitante. Il n'a pas tort lorsqu'il dit que j'ai des ennemis. Et comment ça, il est prêt à risquer sa peau pour la mienne ?
-Et puis, ajoute-t-il, si tu vois un connard d'UniTea, honnêtement je pense pas que tu décides de rester aussi pacifique.
-C'est vrai, ça ! J'ai quelques baffes de retard.
-Alors ? Insiste Liam, les yeux remplis d'espoir.
-Bon, d'accord je vais essayer de faire mon possible. Mais dégage de là !"
À la seconde où je dis ça, Liam montre une joie beaucoup trop importante pour la situation actuelle. Il reste cependant bien sagement à la place de la cible et m'invite à tirer. Il m'assure qu'il s'agit bien de balles à blanc mais j'avoue avoir des doutes sur cette information. Je tends l'arme devant moi, écarte légèrement mes pieds et me concentre sur ma cible. Le poids de l'arme est plutôt conséquent, ce qui me change de celles que j'ai pu manier sur Alisia et me rappelle sans mal la différence entre fiction et réalité : ce que j'ai entre les mains peut tuer quelqu'un, en une fraction de seconde.
J'essaie de viser correctement vers le blond, en fixant un point imaginaire à toucher au dessus de sa tête. Je ne dois surtout pas lui faire de mal, je ne dois surtout pas lui faire de mal...
Lorsque je tire enfin, le recul de l'arme me surprend malgré moi et le coup part. Je ferme les yeux, de peur d'avoir touché Liam. Je n'entends aucune plainte, aucun râle. En fait, le silence est maître. Je regarde finalement en direction de la cible et vois mon taré de mentor parfaitement stoïque à sa place, le trou béant du coup de feu à quelques centimètres au dessus de sa tête.
