Fatima : La Femme Du Boss

( Diamniadio: La suite )

Hello guys j'espère que vous vous portez à merveilles et que vous appréciez les chapitres.
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Badiene Awa : Waa ki dou Fatima ? Ayy yow doom dih. Diekhnga takkeu takkeu takkeu. Khamone nani sma akkeu bula dalei dou bah si ioe. Khalei du trokhal mak rawatina mouy sa mbok.
Je les regardais sans rien dire. Badiene, sa fille une de mes cousines Khary. Nos anciennes bourreaux.
J’allais continuer mon chemin, mais je ne pus m’empêcher d’écouter sa dernière remarque.

Khary : mingi melni ku amei depression deh nga mourou ba ni maladj nii lodone def fi ? ( elle a l'air dépressive elle est couverte de la têteaux pieds) ( Je m’étais juste un peu couverte car il faisait frais mais c’était signe de grossesse pour ces vipères.)

B.Awa : baa dou lima fok ? (J’espère que çe n’est pas ce à quoi je pense. ?)  ay Fatima elle fait mine de se rapprocher de moi pour me parler tout bas ( mes gifles lui manquent on dirait ).

B.Awa : koula eumbeul ? (Qui t’a mise enceinte? ) tu voulais te suicider à la mer? Ya de quoi nak déjà deux grandes filles dans une maison déjà au complet ku am ngor deug dinga am kerssa dolil lein si nak doom ( s’il te reste un peu de dignité et de bon sens tu n’ajouterais pas à leurs charges un bébé ). Elles riaient aux éclats et faisaient allusion à tata Alima qui nous a hébergé.  Elles etaient au courant
.

-dou guathier. Khamnga lu nara done guathier (ce prétendu bébé ne serait pas une honte, ce qui le serait par contre c’est que vous retourniez votre veste quand vous en aurez l’occasion. Car croyez-moi vous allez vous en mordre les doigts. Tu penses que dmala trokhal chez toi? ( tu penses que je t’ai humilié? ). Sache que tu n’as encore rien vu.

Badiene Awa : venant d’une maudite et sans-abri comme toi t’imagines même pas combien j’ai peur mes jambes tremblent sakh. Vite courons les filles avant qu’elle nous brise les os. Elles couraient en riant.

Elles n’étaient cependant pas encore au courant que j’avais du boulot. Et elles ne le sauront pas de si tôt. Au lieu de me blesser ces propos m’ont plutôt fait rire.

Je savais que maintenant je devais redoubler d’efforts pour vite gravir les échelons. J’ai beaucoup de rêves à réaliser et beaucoup de gueules à boucler.

Je me suis couchée un peu avant 22 h après avoir effectué les 5 prières et dîné.  J’avais hâte de commencer ma vraie première journée de travail. Je n’ai parlé à personne de ce qu’il s’est passé avec badiene Awa que je juge sans importance. Je réglerai son cas moi-même.

Amina elle parlait toujours au téléphone avec un de ses tas de gars. Elle en a un nouveau chaque semaine. J’ignore quand elle se casera enfin avec just ONE.
Je mets des bouche oreilles pour dormir tranquillement.

Le lendemain même parcours. Et je recroise le jakartaman qui m’avait déposé jusqu’au pied du bâtiment la veille. Rebelote.

J’arrivais et je tombe sur le beau sourire de Mme.Sylla. Quelle est agréable cette jeune dame ! Je vais la saluer chaleureusement on échange quelques mots vite fait et elle me dit rejoindre Lahad, un des anciens de la boîte il allait m’encadrer les premiers jours.

Lahad : très ponctuelle c’est déjà un très bon point. La ponctualité est de rigueur ici. Je sens qu’on va bien s’entendre. Taquine t-il? ( Mme.Diagne ne s’en fait pas pour cette règle on dirait ).

-je fais de mon mieux. J’espère que je ne vous décevrais pas. Alors qu’est-ce que je fais aujourd’hui ?

-Lahad d’abord je te fais visiter quelques locaux. Une autre fois tu auras toi-même l’occasion de tout visiter tellement c’est grand. Il n y a pas moins de 13 étages dans chaque bloc et il y a 4 blocs.