Par force

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La soirée battait son plein. Ndiouga ne m'a ni adressé la parole ni regardé. Il semblait presque me fuir. A un moment donné je ne le voyais même plus.
Je profitais de la soirée au mieux avec la team.
Et qui fait son entrée ? L'extra Zara.

Elle arrive en mini robe avec le dos nu. Une perruque qui arrive au cou il faut bien qu'elle montre tous ses atouts. Elle suscitait l'étonnement plus que l'émerveillement. Elle arrive en fanfares et à ma grande surprise personne ne lui prenait une grande attention. Mais sans vergogne qu'elle est ça ne lui posait pas de problème. Elle va vite chercher Ndiouga.

Elle le trouvera dans un coin avec Seydina Alioune.

Zara : bonsoir mes chéris.

Seydina Alioune a manqué de vomir à cette phrase.

Seydina Alioune : bro je te laisse un moment. Ça empeste l'hypocrisie par ici.

Zara : entre hypocrites on se reconnaît.

Seydina Alioune : ioe dou khamnga ma...

Ndiouga : c'est pas grave laisse là parler.

Zara : merci Ndiouga heureuse de savoir que tu prends toujours ma défense. Aucun compliment sur ma tenue ? Je me suis tuée à la tâche pour me faire belle juste pour toi.

Ndiouga : t'aurais dû mourir pour de vrai ça m'aurait éviter d'être peiné là actuellement. J'ai honte qu'on te reconnaisse comme ayant été ma femme. Bamalay takeu souma khamone ni lii mo nek si ioe kone kein wakhatuko.

Zara : kunek ak sa style. Li yageu nala danel danga fatei...

Il l'interromp.

Ndiouga : yalnala yalla sopi.

Ndiouga passe devant elle pour s'en aller mais cette dernière l'arrête net.

Zara : Ndiouga c'est quoi ça ?
En lui montrant du doigt la tâche de rouge à lèvres sur son vêtement.

Ndiouga : c'est ce que tu vois dégage du passage ça ne te regarde pas.

Zara : Ndiouga dis-moi qui est-ce que tu sautes. J'ai le droit de savoir.

Ndiouga : sûrement quelqu'un qui n'a rien à voir avec toi.

Il ne prête même pas attention à ses bêtises et va discuter avec les invités.

Mais il n'avait qu'une personne dans son viseur et c'était Fatima. Il la regardait sans se faire griller. Elle ne le laissait pas indifférent mais se devait de rester cohérent avec lui-même. Leur contact de tout à l'heure tournait en boucle dans sa tête. Il aimerait revivre ce moment mais il est très doué pour cacher certaines émotions.

Pendant ce temps Fatima discutait avec son homonyme l'épouse de tonton Ibrahima

Tata Fatima : ...comprends le il peut être diffice des fois mais nimako Ibrahima wakhei...

- c'est pas ce que vous croyez.

Tata Fatima : non c’est ce qu’on veut qu'il se produise. J'ai une entière confiance en mon mari. Son intuition le trompe rarement c'est pourquoi dès qu'il aime quelque chose je ne peux qu'en faire de même. Il me parle tout le temps de toi. Je ne peux que te considérer comme ma fille aussi.

- ces mots me touchent énormément. Il est comme un papa pour moi. Il me soutient et me témoigne beaucoup d'affection et je lui en suis reconnaissante.

Tata Fatima : ça n'aurait pas été une chose facile si t'étais une autre personne. Mais il t'a choisi toi. Sais-tu ce qu'il est pour Ndiouga ?

-Non...
Tonton Ibrahima nous interrompt.

Fatima : La Femme Du BossOù les histoires vivent. Découvrez maintenant