coucou Yaay😟

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Hello hello guys. Voici la première partie de ce chapitre. Bonne lecture😘

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De retour à l’appartement , on a eu à peine le temps de franchir la porte que Mariam me saute littéralement dessus .

Maria : ne dis pas un seul mot.
-on va en dire des mots aujourd’hui. C’est bon on a assez digéré je pense. On déballe tout aujourd’hui on le leur doit bien. Et on parlera à maman par la suite.
Mariam : justement...
....: j’ai hâte d’entendre ce que vous avez à me dire.
Cette voix venait du côté de la cuisine. J’ose même pas me retourner. Comment c’est possible. Maman? Ici ?
Je me retourne et nos regards se croisent. Quelle surprise !
⁃ coucou yaay. Lançais je innocemment.
Elle serre le visage et nous foudroie du regard. J’en perds mes mots.
-tu es là. Pourquoi n’as-tu pas prévenu ?
Yaay : parce que j’ai besoin de ton aval pour venir te voir ?
Elle tourne le dos et va s’asseoir dans le salon. Tonton Moustapha ( le mari de Tata Alima ) et tonton MaLamine étaient là aussi. Super. Réunion familiale, le fameux « taadj » rien de mieux.

Au final nous étions 7 dans le salon ( tata Alima, tonton Moustaph et mon beau-père MaLamine, maman, Amina, mariam et moi.)

Yaay : comme ça vous avez fugué ? 
Nous tous avons crié FUGUÉ ? D’où est-ce qu’elle sort ça ?

Yaay : J’ai reçu un message très tôt ce matin de je ne sais qui. « tes filles ne sont plus à la maison. Sooko weddei kay guisseul seu bopp ( Si vous avez des doutes venez voir par vous-même ). J’ai d’abord appelé Mariam plusieurs fois sans réponse. Quel parent verrait un telle chose et resterait les bras croisés ? 

Je suis allée chez eux. Et pas l’ombre d’une d’entre vous. C’est là qu’on m’a annoncé que vous aviez quitté la maison tard la nuit. Que Vous avez fugué. Vous?  ah non. Sagno leinko ( vous n’oseriez pas ).

Mariam : çe n’est pas vrai. Ils mentent tous. C’est eux-mêmes qui nous ont foutu dehors.

-doucement. Ne te laisses pas emporter.
Je calmais Mariam avant qu’elle ne lance des assauts.
-Yaay c’est bien que tu sois là avec mes oncles et tata. Que vous entendiez tous ce que nous avons à dire. Rien de ce qu’ils avancent n’est vrai. Nous sommes des adultes maintenant. Nous sommes restées patientes toutes ces années . Si l’on voulait fuguer on l’aurait fait il y a des lustres. Mais Mariam et moi  avons atteint le point de rupture et ça a dégénéré.

Une bagarre et non la première a éclaté. Mais avant cette bagarre il y avait une proposition de mariage que j’ai déclinée.

Yaay : mariage ? Tei yeugoumako ? ( que j’ignorais.
-oui. Badiene Awa voulait me marier à un de ses diarbats vivant soit disant aux USA. Elle voulait faire ça à la va vite et ne vous informer qu’après. Mais j’ai dit niet. Une dispute a éclaté. Elle se plaignait de s’être endettée pour l’occasion et mon refus l’a mise hors d’elle

                                                          

Flashback, quelques jours plutôt...

“Fatima. Fatima. Wa ki douma wouyou ?" Pourquoi ne répond-elle pas.

Je l’entends crier mon nom cette peste. Je ne voulais pas lui répondre mais j’en avais assez de l’entendre hurler à tue-tête . Je quitte le salon pour aller la voir. Elle est sur la véranda . Je ne supporte pas de regarder son visage multicolore. Défiguré par la dépigmentation. C’est sûrement un indice sur sa personnalité. Elle a les pieds noirs ou marrons les mollets jaunes le visage orange, le cou mom j’ose même pas en parler. Elle n’est pas mince elle est bien corpulente. Ses cheveux, elle a beau les dresser, ces derniers refusent de se plier à ses ordres. Son sourire est tellement fake.

Fatima : La Femme Du BossOù les histoires vivent. Découvrez maintenant