Chapitre 47 : le retour

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Bonjouuuur/Bonsoiiiir et bonne année!

Encore avec du retard, mais un chapitre de retour. J'vais finir par arriver à clôturer cette histoire promis, on y est presque!

Elle n'est toujours pas abandonnée, je promets de la finir, seulement je ne donne aucune mesure temporelle :') Les imprévus, le manque de temps, ma maitrise... Parfois ça m'empêche d'écrire et d'avoir de l'inspiration!

Attention, c'est un peu spécial à lire, ce seront deux scènes différentes dans des temporalités différentes, entrecoupée.

Bonne lecture!

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Il y avait un bruit de fond, régulier, récurrent, c'était le même.

Bip... Bip...

Des machines d'hôpital. Un bip incessant qui ne faisait que confirmé ce qu'il y avait devant elle. Un corps dans un lit, branché, intubé, sous respirateur, relié à tant de choses pour le maintenir en vie. La pompe du respirateur était tout aussi irritante à écouter et pourtant, une jeune femme était assise sur un fauteuil à côté de ce lit depuis plusieurs heures. Elle était arrivée en début d'après-midi, de mauvaise humeur. Elle avait ignoré tout le monde, rentrant dans cette chambre, pour y rester malgré que le soleil se couchait et que cette pièce se plongeait de plus en plus dans le noir.

Elle n'avait pas ouvert la bouche, durant ces heures.

Cette femme avait les cheveux blancs, un teint blême, des cernes et divers pansements à quelques endroits sur son corps. Un débardeur noir comme haut, un pantalon cargo de la même couleur comme bas et des bottes pour chaussures. Assise sur le fauteuil, les jambes écartées, elle avait posé ses coudes sur ses cuisses, légèrement penchée vers l'avant.

June fixait Mary depuis elle ne savait combien de temps, en silence.

Ces machines, sa poitrine se soulever sans savoir si cela était naturelle ou la cause du respirateur sur lequel elle était branchée.

« Je suis désolée. » murmura-t-elle, pour la première fois.

Les visites n'étaient autorisées que depuis ce matin, puisqu'elle venait de se stabiliser. Les visites étaient encore limitées, seulement la famille proche pouvait visiter. Seulement son escouade en avait le droit. Tous les autres étaient venus ce matin, pendant que June était enfermée dans le bureau d'un supérieur qu'elle n'avait encore jamais vu. Alors elle était venue plus tard, seule. Ce fut la première fois qu'elle la revoyait, qu'elle lui reparlait.

Parce que ce connard lui avait parlé pendant 3 heures.

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Quand elle était rentrée, elle fut surprise de voir une tête qu'elle ne connaissait pas. Ce fut le bureau de Simpson, alors elle s'attendait à lui. Mais malgré qu'il soit présent, elle comprit bien vite que ce fut une tête encore plus haut placée qui allait lui parler. C'était elle, Simpson et cet homme. Pas son père, pas Rooster, personne d'autre qu'eux. Cette discussion était donc sûrement importante et confidentielle.

Et à en voir l'allure de l'homme, c'était quelqu'un d'important.

Simpson le fixait, « Voici monsieur Dixon, qui vient du département de la défense. »

Elle haussa un sourcil tout en baissant les yeux vers lui, « Pourquoi quelqu'un vient de si loin? »

L'homme était resté assis, simplement à observer la femme qui se tenait là de manière nonchalante, les mains dans les poches. « Madame Mitchell? Je suis là pour vous poser des questions sur l'enquête qui a été ouverte. Vous savez, à propos de l'explosion inexpliquée de la base que vous deviez reprendre sans la détruire. » Il ricana, « Puisque vous savez, si le but avait été de la détruire, il aurait seulement suffi de la bombarder. » Elle ne répondit pas, l'observant juste, alors il fit un geste vers la chaise devant lui, de l'autre côté du bureau. « Asseyez-vous. »

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