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ELAÏA


Deux jours plus tôt...

En ce moment je vais beaucoup à l'université. Même si je n'ai pas vraiment pu y aller avant, j'aime y aller. Je n'avais simplement pas le choix avant.

Riley m'y rejoins quand nos emplois du temps correspondent, et cette après midi je dois d'ailleurs la retrouver au café qu'elle préfère. Je descends les marches et me prépare déjà à le croiser. Il sera certainement là ba, à m'attendre comme d'habitude.



Étonnement, il n'était pas là. J'arrive bientôt au café et n'ai croisé aucun crétin sur la route. Je vois enfin le café et aperçoit même Riley à l'intérieur. Je m'apprête à traverser, mais une main s'enroule autour de mon bras. Sa poigne est forte, mais suffisamment douce pour ne pas me faire mal.

Je me tourne sans comprendre et tombe sur ses yeux verts et son putain de sourire énervant.

Ezio. Encore.

Je lève les yeux au ciel. Simulant comme d'habitude mon mécontentement a l'avoir en face de moi. Alors que sa présence ne me montre qu'une chose ; que je réussi ma mission sans avoir rien à faire. Ils veulent m'avoir dans leurs rang après avoir vu comment je me battais. C'est tout ce que je voulais.

Mais je le laisse mariner un peu.

- Avant de dire quoi que ce soit de stupide je te préviens je ne suis pas d'humeur à encaisser tes insultes. Dis moi que tu t'es enfin décidée à accepter parce que je ne te courrais pas après éternellement.


J'ai un mouvement de recul au départ. Lui qui d'habitude est toujours avec cet air de « rien de ce que tu dis ne peux m'atteindre », me parait bien sûr les nerfs pour une fois. Mais il ne faut pas qu'il abandonne.

- Moi qui croyais que tu étais téméraire... Il t'auras fallu deux semaines pour en avoir marre.


J'arrive a voir sa mâchoire se contracter. Effectivement je ne sais pas quelle mouche l'a piqué mais il n'est pas patient.

- Je t'assures que tu préférerais m'avoir moi à ton cul plutôt qu'un de mes collègues. Alors si tu veux bien te grouiller à accepter, ça serait cool.


Je le regarde quelques secondes, et me contente simplement de me détacher de sa poigne, qui j'avoue, avoir oublié qu'il me tenait depuis le début.

- Si tu veux bien, j'ai autre chose à faire la. On verra bien la prochaine fois suivant celui qui viendra me rendre visite. Qui sait, peu être que s'il est mignon j'accepterais.


Je pars cette fois, je traverse la route et sans me retourner je l'entend dire :

- Je savais que tu finirais pas accepter.
- Je n'ai encore rien décidé crétin ! Lui dis-je plus fort de l'autre côté de la voie.


Et je m'autorise un regard en coin, juste pour le regarder discrètement fulminer. Sauf que la seule chose que je vois, c'est lui, me fixant, le regard sombre.


J'ouvre la porte, ne prêtant alors plus attention à lui et rejoins Riley qui a déjà commandé pour moi.

THE DANGEROUS SIDEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant