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ELAÏA



La porte claque, laissant derrière elle Ezio, parti comme un fou pour faire je ne sait quelle connerie. Et comme si, une fois qu'il n'était plus là, je pouvais m'autoriser à me relâcher juste un petit peu.

Mes muscles se détendent et je dois reprendre appui contre le mur.

- Tu comptes m'expliquer ce qu'il s'est passé ? Me demande Sam en prenant mon bras délicatement pour m'aider à avancer jusque ma chambre.
- Je pense que ma tronche te donnes une petite idée non ?
- En quelques sortes.. Et, tu vas te décider à me dire qui a fait ça ?
- Tu n'es pas bête Sam. Tu sais qui a fait ça.
- Tu sais qu'ils vont le payer ?
- Oui je le sais. J'ignore d'ailleurs pourquoi ça le tendait à ce point. S'il voulait leur casser la gueule, il aurait pu le faire bien plus tôt. Lui dis-je d'un ton agacée.


J'aperçoit un léger sourire en coin au bord de ses lèvres, mais je n'en fait rien. Je ne lui demande pas ce qui le fait sourire. À la place, je sors la clef de ma poche avec le reste d'énergie qu'il me reste.

Il me demande si j'ai besoin d'aide, mais j'insiste en lui disant que non.

En fait tout ce que je veux, c'est mon lit.

Peu importe le sang qui coule sur ma joue, et le reste qui me fait tant mal, ça attendra. Parce que je n'en ai plus la force pour le moment.

Alors ma porte se referme sur Sam, et la seconde d'après, je sens mon corps s'écrouler sur le lit. 







EZIO



C'est comme si je venais de relâcher un poids. Comme si d'un coup, toute ma haine s'était envolée.

À partir du moment où mon poing s'est abattu sur chacun de leur visage, un soulagement prenait place en moi.


« Je te conseilles de te défendre, parce que je ne retiendrais pas mes coups. »

Leur-ai-je dis à chacun en entrant dans leur chambre.


Ils ont fait ce qu'ils pouvaient. Mais ils n'ont pas du comprendre pourquoi je débarquait comme ça.

J'ignore si les autres ont entendu les bruits dans les chambres. Tout ce qui importait, c'était de leur faire la même chose : Les frapper, tandis qu'ils sont seul. Et j'avais beau être tout seul, comparé à ce qu'ils lui ont fait subir à elle, je n'avais pas besoin d'une personne en plus.

Ma haine était bien trop forte.

Alors chacun de mes coups étaient parfaitement bien placés. Seulement un coup chacun au visage, histoire de leur faire seulement une petite marque, mais assez pour faire mal.

Le reste, c'était sur le corps.

Et je sais qu'ils auront mal pendant des jours. Parce que je n'y suis pas allé de main morte. Mais c'était le but.

THE DANGEROUS SIDEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant