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ELAÏA



Cette journée était interminable. Et j'aurais rêvé de me jeter dans mon lit et de dormir jusqu'à demain.Seulement il a fallu qui je reçoive un message de mon père juste en sortant de ma douche.

Ce message comportait simplement une fiche informative sur un fameux Alexander Mcgowell.

J'avais des photos de lui, sa situation familiale, les raisons pour lesquelles il devait être éliminé pour le bien être des Maravillos. Et biensur, la confirmation que cet homme est un membre des Ghost Murderer.

J'ignore pourquoi je dois tuer cet homme. Et bien que je déteste faire ça. Comme toujours. Je dois le faire. Pour mon père.

Il sera fier de moi comme ça. Pour une fois.

Alors je m'habille, tout en noir bien sur. J'opte pour mes bottines noires également, et une fois que j'ai tout ce qu'il me faut, je file et sors de ma chambre.

Je ferme à clefs, et me lance dans le couloir, décidée à vite en finir avec cette tache.

C'est en arrivant à l'ascenseur, et lorsque celui ci s'ouvre, que je tombe nez à nez avec Ezio.

Lui ne porte qu'un simple short de sport et un pull, logique vu l'heure.

Il me reluque de haut en bas. Et je tente de ne pas observer trop longtemps son visage qui me fixe avec ses cheveux qui tombent sur ses yeux verts.

- Petite balade nocturne ? Me demande-t-il d'un drôle d'air en me laissant sa place.
- Seulement histoire de changer d'air. Un tas de crétins rodent par ici. Lui dis-je en appuyant mon regard sur lui.


Il sourit, et je ne peut m'empêcher de réprimer cette sensation dans mon ventre qui vient à chaque fois qu'il sourit.

- Alors fais gaffe à ce que les crétins ne soient pas là quand tu reviens.
- Il en restera forcément un. Lui dis-je en souriant tandis qu'il reste là à me fixer.

La porte se ferme doucement, nous laissant observer l'autre avec la plus grand attention.

Et c'est juste avant que les portes ne soient complètement fermés qu'il me répond ;

- Tu seras bien contente de tomber sur ce crétin là Elaïa..


Oui, certainement.

Mais je tente tout de même de me persuader du contraire..

Alors l'ascenseur descend, me laissant reprendre mon rôle. Enfin non, reprendre ma vraie vie. Car tout ce qui se passait avant n'est qu'un rôle. Un personnage à jouer.

N'est ce pas ?





***

Il doit être quatre heure du matin.

Mon téléphone s'est éteint sur le chemin du retour. J'ai heureusement pu envoyer la photo du corps de cet homme à mon père. Qui ne m'a d'ailleurs pas répondu.

Comme souvent en fait.

Je remonte à mon étage, et lorsque j'arrive enfin devant la porte de ma chambre, une porte s'ouvre au même moment dans le couloir.

THE DANGEROUS SIDEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant