61.

421 19 4
                                    


EZIO





Elle cherche mon regard depuis qu'on est revenu à table, je le sais. Mais j'attend, sinon je risque de gâcher la surprise. Elle verra à ma tête que je prépare quelque chose.

Alors je continue de fixer ce fils de pute, en attendant le moment venu. Sam continue de le charger de questions juste pour le foutre à bout, et voici que cet abruti fonce dans le piège.


Je le regarde cette fois avec une satisfaction énorme. Et voilà le seul moment où je regarde Elaïa maintenant. Je lui souris et elle me renvois un sourire avec une pointe d'interrogation. Ce qui n'augmente qu'un peu plus mon excitation de ce qui va se dérouler dans les secondes qui suivent.


Marvick boit une gorgée de son verre, seulement une, et tout commence à présent. Ses doigts se crispent autour de son verre, ne lui laissant même pas la capacité de le reposer convenablement sur la table. Il le lâche sur son assiette, le brisant et faisant assez de bruit pour attirer l'attention de tout le monde autour.


Très vite sa couleur de peau change. Il vire au rose, puis au rouge. Il ouvre à présent grand la bouche pour tenter d'avoir de l'air, mais il n'y a rien à faire.

Sa femme le secoue, et crie dans ses oreille. C'est elle qui attire à présent l'attention de la salle complète.


Lorsqu'il s'étouffe maintenant bel et bien. Il fait son possible pour avoir de l'air, en tombant de sa chaise et s'étalant au sol, je daigne alors enfin me lever.


Je n'adresse un regard à personne. À la place, je me dirige de l'autre coté de la table dans le plus grand des calmes tandis que quelques personnes inquiètes s'approchent de son corps qui convulse au sol.

- Écartez vous. Dis-je calmement en le rejoignant.


Sa femme hurle maintenant. Elle le secoue et lui est à deux doigts de crever. Plusieurs personnes sont autour de lui, mais personne ne daigne bouger à mon approche. Voici la raison pour laquelle je me dois d'hausser le ton ;

- J'AI DIS ÉCARTEZ VOUS !


Calme plat. Plus aucun bruit ne fait surface dans toute la salle. Le seul bruit est celui de ce porc qui agonise au sol.


Je m'approche de lui, et me penche tout doucement au dessus de son corps. Ses yeux paniqués me regardent et je sens qu'il va bientôt y passer. Alors je prend le temps de lui dire doucement tandis qu'il est encore assez conscient pour comprendre mes paroles ;

- C'est la première et dernière fois que tu lui manques de respect ainsi. Prend ça comme un avertissement Marvick parce que la prochaine fois je te laisses crever.


Je me redresses, et toujours en plongeant mon regard dans le siens au sol, j'appelle ensuite tao pour qu'il lui administre l'antidote lorsque je commence à sérieusement croire qu'il va crever.

- Tao !


Il s'active et en deux secondes, le voilà devant moi à injecter je ne sais quoi à ce fils de pute. Quelques secondes plus tard, il respire. Sa femme s'effondre au sol, le prenant contre elle et pleure encore et encore.

THE DANGEROUS SIDEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant