THE DANGEROUS SIDE

52.

EZIO

J'éteignais tout juste le moteur de ma moto, quand une voiture arrivait dans le hangar. Je retire mon casque, en la voyant se garer, y portant un peu plus mon attention.

Le gros moteur de la mustang s'éteint et seulement quelques secondes plus tard, ses cheveux bruns sortent du véhicule. Elle se tourne vers moi, un sourire en coin en me voyant la fixer, légèrement surpris, et c'est moi qui m'adresse à elle assez fort pour qu'elle m'entende.

- J'avais oublié que madame avait d'aussi bons gouts en matière de voiture.
- Parce que tu as déjà douté de mes gouts auparavant ?
- J'ignorais seulement que tu étais capable de me surprendre sur ce genre de chose.
- Tu ignores encore un tas de choses de moi Ezio ! Me répond-elle fière.

Un sourire étire mes lèvres d'un air malin. Effectivement. Il y a un tas de chose que j'ignore pour le moment.. Je me demande parfois si elle fait exprès de dire ce genre de phrases.

Nous nous dirigeons tous les deux vers la porte pour entrer dans la base. Lorsque nos corps sont assez proches, que je peu à présent détailler un peu plus sa tenue complète. Toujours habillé en noir, tout comme à chaque fois qu'elle revient à cette heure. Je m'attarde quelques secondes sur le sang sur sa manche et ses cotes. Elle le remarque et son visage change en l'espace d'une fraction de seconde.

- À quoi a-tu passé ta soirée encore ?
- Tao m'a emmenée avec lui en mission.
- En mission ?
- Le clan de Las Almas sont intéressés par lui. Il m'a demandé de l'accompagner pour s'occuper d'un homme.
- Est ce que tout s'est bien passé ?
- Tout se passe toujours bien quand je suis là. Me dit-elle en passant devant moi.
- Et en quoi est ce que tu as aidé tao ? Pourquoi il ne l'a pas fait tout seul ?
- Il aurait pu. Mais il faut dire qu'il a raison, avoir une femme à ses coté aide en général grandement les choses.

Nous arrivons tous les deux devant l'ascenseur et je me raidit d'un coup, me demandant ce qu'elle a bien pu faire. Mais elle continue avant même que je lui pose la moindre question ;

- Les décolletés me facilitent toujours le travail.

Je reporte alors mon regard sur elle, et je tique un instant. Elle doit se rendre compte de ce pourquoi je la regarde ainsi, et ajoute ;

- Je me suis changée. Je ne supportais plus la robe.

C'est tout sauf une tenue de soirée qu'elle porte. Pourquoi se serait-elle changée alors qu'elle rentrait tout de suite après ?

L'ascenseur nous mène jusqu'à notre étage. À l'intérieur, aucun de nous de parle. Elle est devenu légèrement tendu. C'est presque imperceptible, mais j'arrive à faire la différence. La question, c'est pourquoi ?

Plusieurs choses se déroulent dans ma tête. Je ne me suis même pas rendu compte que j'arrive déjà à ma porte, c'est elle qui s'est tournée pour s'adresser à moi ;

- Les entrainements vont presque me manquer.
- Est ce que c'est les entrainements ou celui qui les dirige qui va te manquer ?
- Peut être les deux. Mais je ne sais pas si on parle de la même personne.

Ça y est. Son air malin est de retour.

- Je pense savoir lequel d'entre eux te faisait rougir. Mais pour les entrainements rien ne t'empêches d'avoir des cours particuliers.
- Ah oui ? Je tacherais de choisir un bon prof alors. Plusieurs me semblent intéressants.
- Ne me déçois pas sur ton choix. Ça serait dommage que j'ai à tuer un de mes confrères.