THE DANGEROUS SIDE

72.

EZIO

J'ai accepté. Parce qu'elle a raison, on doit y aller. Ma seule condition était que quelqu'un reste avec elle. Il était hors de question qu'elle reste seule.

Le seul soucis, c'est qu'aucun des gars ne voulaient laisser partir les autres sans pouvoir se battre aussi. À vrai dire je les comprend, j'aurais fait las même chose je crois. Je ne laisse pas mes frère partir dans un tel combat et risquer leur vie sans moi.

Alors c'est Sam qui a trouvé la seule et unique autre personne de confiance. La seule personne capable de les défendre et qui avait assez de notre confiance pour rester seule avec elle.

La porte s'ouvre, et je l'accueille immédiatement. Une poignée de main et un regard qui en dit long. Il a fallu le convaincre de venir ici et de ne plus se battre. Mais il sait que c'est pour une bonne raison.

- Merci d'être venu Elias.
- C'est normal.

Nous l'avons emmené à la chambre où se trouve Ela et Sam. Il fallait qu'on parte au plus vite. On était déjà tous prêt, il fallait juste que je trouve assez de force pour la laisser là dans cet état.

En les rejoignant dans la chambre, mon coeur se serre en la voyant ainsi. Personne n'a pris le temps de nettoyer tout ce sang sur ses draps. Et puis cette tête, on croirait qu'elle revient des morts.

- Je sais que je ressemble à rien mais c'est pas une raison pour me regarder comme ça. Me dit-elle avec sa voix brisée.

Je souri avec le semblant de joie qui me reste, et puis je suis allé près du lit après qu'Owenn et Sam aient terminé de l'embrasser avant de descendre.

J'entends les garçons expliquer je ne sais quoi à Elias dans les escalier et puis je pose mes lèvre sur son front avant de la quitter.

- S'il y a le moindre problème, si tu te sens pas bien Elaïa tu m'appelle ok ?
- Promit.

Je fais demi tour pour partir. Si je reste trop longtemps j'ai peur de ne pas être capable de m'en aller. Mais sa petite main faible attrape la mienne.

- Ezio attend.

Je me tourne et me crispe en pensant qu'elle ait mal où j'en sais rien. En fait j'ai la trouille de tout depuis quelques heures maintenant. Mais je fronce les sourcils en la voyant gigoter puis retirer sa bague en faisant un effort considérable pour simplement bouger les bras.

Elle prend de nouveau ma main, puis l'ouvre doucement pour y déposer ma bague.

Je ne comprenais pas, mes yeux allaient et venaient sur la bague plus elle sans comprendre, jusqu'à ce qu'elle me dise en laissant glisser une nouvelle larme contre le long de sa joue ;

- Pour que tu te rappelles que tu es à moi. Et que tu dois me revenir.
- Je te promet de revenir, et te rendre cette bague pour que tu la gardes pour le restant de tes jours ma beauté.

Elle s'est mise à sourire, et ne s'arrêtait pas même lorsque je l'embrassait. Ensuite, j'était parti. J'ai glissé la bague à mon petit doigt, puisque c'est le seul où elle passait. Si je ne mettais plus cette bague c'était pour une bonne raison.