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ELAÏA




Tout est finit. En fait nous avons à peine eu le temps d'arriver que mon clan, enfin, que les Maravillos repartaient déjà. Les garçons ont gagné. Les ghost ont gagné cette bataille.


En rentrant Ezio a du passez se faire recoudre le bras chez Liam. Il n'a pas bronché du tout, et j'ignore si c'est parce que j'était là et qu'il voulait se la péter ou bien parce qu'il est vraiment dur au mal.

Nous avons ensuite rejoint sa chambre à la base, et avons prit notre douche tous les deux. Il a prit soins de m'engueuler pour ma lèvre fendue d'abord avant de continuer sur les nouvelles petites marques apparues ce soir. À vrai dire il a très vite fait abstraction de ses réprimandes à la con sur le fait que dois faire attention à moi lorsque je le narguais en retirant l'intégralité de mes vêtement tout en le regardant bien droit dans les yeux. Mon petit jeu aura eu raison de lui puisqu'il s'est empressé de me sauter dessus.


Me voilà maintenant sur son lit, portant un de ses t-shirt et l'observant choisir son caleçon. En fait je me doute qu'il fasse exprès de se dandiner nu devant moi, mais je ne montre rien, et fait comme s'il m'était indifférente.

Son sourire en coin fait naitre le miens lorsqu'il se pointe en rampant sur le lit jusqu'à moi. Je fais toujours mine d'être sur mon téléphone, mais il l'attrape et le jette à l'autre bout du lit.

- Hey !
- Ne fais pas genre ma beauté, je t'ai vu me mater.

Le voilà allongé entre mes jambes, appuyé sur une de mes cuisses à sourire comme un idiot. Je passe doucement mes doigt dans les mèches de cheveux retombant sur ses yeux. J'en profite encore une fois pour observer ses yeux verts grâce à la luminosité de sa lampe de chevet.

Verts, mais pas n'importe lequel. Un vert doux, et pure. Un vert dans lequel je pourrais plonger et m'y noyer tant ils m'hypnotisent.

- Tu vois. Tu me mate encore. Me dit-il.


Je place mes mains sur son visage et le pousse en riant. Lui réussi à se faufiler à coté de moi, et je me réfugie directement contre lui.

Quelques minutes passent, tandis que lui est sur son téléphone alors que je réfléchis encore une fois à une centaine de choses. Puis je me résous à lui dire ;

- Avant que tu ne surgisses dans ma vie je fuyais tout ça.
- Tout quoi ?
- Les relations, l'amour. Tout ce qui y ressemblait.
- Et qu'est-ce qui t'as fait changer d'avis ?
- Toi.


Je le sens contre moi contracter ses muscles. Je redresse la tête et le vois se la péter et montrer ses biceps comme un idiot. Je lui frappe le torse et me redresse pour me mettre en tailleur.

- Je rigole pas abruti !


Quelques secondes passent, le temps qu'il termine de rire, jusqu'à encore me regarder avec ce regard. Ce regard qui a tout changé. Ce regard qui me donne l'impression de valoir quelque chose, d'être la plus belle chose à ses yeux.

- Tu m'a changée Ezio.
- Non. Je ne t'ai pas changée Elaïa. Tu t'es rendue compte toi-même de qui tu étais vraiment.
- Peut-être. Mais en tout cas tu y es pour quelque chose.
- Et qu'ai-je fais pour ça ma beauté ?

THE DANGEROUS SIDEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant