Shirine, quand Aiden ouvrit la porte.
- Aiden ?!
Pardon population pour vos oreilles mais là je suis obligée de crier. AIDEN. Cette enfoiré ose disparaître sans laisser de nouvelles, sauf si on compte les deux petites crottes servant de messages qu'il a envoyé à Aliyah.
De mon côté rien. Pas un seul message, pas une seule nouvelle. Comme je disais, rien de chez rien. Je ne sais pas pourquoi son retour me fait autant de mal que du bien. D'un côté je suis heureuse de revoir ce crétin et d'un autre je suis triste qu'il soit parti si longtemps sans me parler une seule fois.
Il est vrai que la dernière fois qu'on s'était retrouvés ça s'était, mmh comment dire, terminé de manière ambigu. Mettez vous à ma place. Je suis face à un petit merdeux qui a le culot de dire que je suis une personne butée et encore plus têtue que d'habitude pour ensuite me demander si j'avais mes règles.
Il faut sacher que je suis une personne un tout petit peu violente MAIS attention, d'une violence affective. C'est-à-dire que je tape et mords les gens que je aime pour leur montrer mon amour. C'est mignon non ? Enfin sauf avec lui, lui je le tape parce qu'il m'énerve trop. Bon je reste quand même violente et je le sais, ma psy elle-même me le répétais sans cesse ainsi que mes amies mais BREF.
Donc quand j'entends le mot règle dans une phrase, en particulier sortit de sa bouche, et qu'en plus je les ai vraiment bah forcément je m'énerve, surtout que ce merdeux à toujours su lire en mot comme dans un livre ouvert.
Donc je lui ai mordu le bras au point de lui faire une grosse marque, il m'a repoussé, je lui ai tordu le poignet histoire de rentabiliser mes deux années de sport de combat, il m'a choppé et plaqué contre le mur. Tandis que je criais que c'était une agression sexuelle, lui cria que je tentais un homicide volontaire. Bref je ne vois pas de quoi il parle mais bon, passons.
Voyez-vous, j'ai aussi une fierté alors quand, moi miss grande gueule et intouchable, je me fais maîtriser par lui, mister beau gosse et" je fais de la boxe", je comprends tout de suite que je suis foutue. Mon réflexe pour sortir de ce moment de faiblesse a été de simuler un malaise. Et retenez bien, moi vivante jamais au grand jamais je m'avouerais vaincu. En plus je suis une sacrée bonne actrice.
Il me prit alors instinctivement dans ses bras et m'allongea par terre, où il prit mes jambes afin de les soulever et poser contre le mur, ce qui est le premier geste à faire lors d'un malaise vagal. Oui je suis bien renseignée car j'en fais très souvent. Il partit ensuite dans la cuisine me chercher un verre d'eau.
Enfin je suppose que c'était pour ça car en réalité je ne suis pas restée pour le savoir. Oui oui, j'ai fuis de notre ancienne chambre universitaire sans un seul mot. Voilà jusqu'où va ma dignité.
Ce fut la dernière fois qu'on eu un petit moment rien qu'à nous et je le gâchai en partant. Bon après il en a l'habitude donc personnes n'a été choquées. Mais tout de même, depuis ce jour là une sorte de tension régnea entre nous et ce malgré notre complicité.
Mais encore une fois, c'est une autre histoire.
Après qu'il ai toqué à la porte et s'est présenté à son seuil, je décidais de quitter les lieux. Il peut peut-être faire comme s'il ne s'était rien passé, mais pas moi. C'en est trop pour moi, je ne le supporte pas.
Je partis alors dans ma chambre, m'y enfermer et pour la première fois depuis des mois, je pleurai. Beaucoup. Assez pour ne plus faire pipi d'ici l'année prochaine, afin de vous donnez une idée des litres d'eaux qui ont coulé de mes yeux. Puis quand je fus secoué de sanglots; je me mordis fortement le bras pour, d'une part oublier ma douleur intérieur et d'autre part ne pas me faire entendre. Je lançai ensuite ma playlist "Je m'évade". Elle est remplit de musiques allant de Home d'Edith Whiskers à Another Love de Tom Odell.
Je n'y avais pas touché depuis très longtemps. Peut-être même trop longtemps ? Non, non, non. Je me dois de ne pas refaire n'importe quoi. Je n'ai pas les idées lucides.
Je ne sais pas quand, mais à un moment donné je m'endormis. Enfin ça c'était avant de me faire réveiller par des bruits de pas n'appartenant ni à crème - allongée à mes côtés - ni à noisette - en train de dormir dans son panier. Je me relevais alors et vis une ombre s'arrêter derrière la porte de ma chambre durant quelques secondes avant de repartir. Qui était ce ?
Je vous rassure, cette question ne traîna pas longtemps dans ma tête car quelques secondes plus tard je me rendormie, malgré le bruit d'un objet lourd tombant par terre, comme s'il ne c'était rien passé. Cependant, je savais que la partie la plus compliquée serait le réveil.
D'ailleurs mon sommeil fut de courte durée car Aiden débarqua dans ma chambre, sûrement quelques minutes plus tard. Il avait l'air d'être paniqué. Je commençais alors à m'inquiéter. Leur était-il arrivé quelque chose ? Son regard se posa cependant sur les mouchoirs dbalancés partout autours de mon lit, puis sur mes yeux gonflés et la lame posé sur ma table de chevalet.
Il s'apprêta à parler mais n'ayant pas envie de l'écouter je me leva et m'en alla en direction de la cuisine, en le bousculant.
Je vis Evann portant un pistolet. Argh quand est ce qu'il compte se débarasser de cette arme. C'est pas comme si quelque chose risquait de nous arriver ici.
Si ?
Lorsqu'il m'expliqua ce qu'il s'est passé, je ne perdis pas une seconde et alla rejoindre Aliyah.
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HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII. Pardon.
J'ai vraiment kiffé écrire ce chapitre parce que c'est le point de vue de Shirine, personnage qui me tient à coeur car elle me représente. Que ce soit pour son physique, son caractère ou même pas mal de ses problèmes.
J'ai changé la fin d'ailleurs, vous verrez pourquoi dans le prochain chapitre
J'espère que vous aussi l'aurez aimé ! Rdv vendredi pour la suite entre entre Evann et Aliyah §
Evaliyah team XoXo, moi.
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Unwanted roommate
RomanceEntrez dans la vie d'Aliyah, une étudiante qui ne souhaite qu'une seule chose, retrouver une vie normale. Malgré ses traumatismes et cauchemars, elle tente en vain de remonter la pente. Elle y arrivait, jusqu'à son retour. Le retour des problèmes. D...