26 — Nouveau départ.
L'infirmière toque à la porte de la chambre du papa à Servane et elle resserre son étreinte contre moi. Elle est tellement angoissée qu'elle a même pas mangé ce matin. C'est une situation délicate donc je comprend.
En espérant qu'ils repartent sur un nouveau départ.
Une dizaine de secondes après, l'infirmière prends la décision d'ouvrir la porte. J'entre le premier car Servane marchait derrière moi et le lieu était sombre.
Infirmière — Bien le bonjour, monsieur Sanchez.
Elle s'avance vers la fenêtre et ouvre les rideaux d'un grand geste. Son père se cache les yeux à l'aide de sa main dû à la lumière. C'était vrai qu'à travers sa couverture il avait l'air très amaigri surtout le visage.
Père S — Si vous venez pour les médicaments, c'est bon. Je les ai tous pris, Angelica. Laissez-moi me reposer encore quelques minutes, je suis très fatigué.
Elle sert ma main en entendant sa voix.
Infirmière — C'est très bien on remarque vos efforts. Il faut continuer dans cette lancée et manger, les médicaments ne suffisent pas. Et désolée mais on ne retourne pas au lit aujourd'hui vous avez de la visite.
Père S — Ah bon ? De mon fils ? Il m'a pas prévenu.
Je me mets sur le côté pour qu'il puisse la voir parce qu'elle se cachait derrière moi depuis le début. Il fallait qu'elle lui fasse face et qu'ils parlent eux deux.
Moi — Non. Plutôt de votre fille.
Il regarde sa fille et Servane l'observe avec les yeux brillants. C'était évident. Dès qu'il l'a vu, il s'était adouci, il était surpris mais content de voir sa gosse.
Ça se voit qu'il attendait sa visite depuis longtemps.
Père S — S-Servane ? Ma-...ma chérie. Viens là.
Elle s'approche vers lui lorsqu'il tend ses bras et ils s'enlacent. Ils fondent tous les deux en larmes. Ça allait faire deux années qu'ils n'avaient pas discutés.
Servane — en pleurs Papa...je suis désolée. Pardon, pardonne-moi, je voulais pas que ça aille aussi loin. J'ai tellement tout gâchée à présent Trey me déteste.
Père S — Arrête de t'excuser, d'accord ? Ce n'est pas de ta faute mon cœur. Je pourrais jamais être furieux contre toi, retiens ça. T'es ma seule fille. Je parlerais avec ton frère, ok ma puce ? Ne t'en fais pas pour ça.
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Le mental d'un guerrier
Teen Fiction«L'amour c'est comme la guerre, facile à démarrer, difficile à finir...et impossible à oublier». Histoire terminée.