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39 — Dernière ligne droite.
Je retire ma casquette puis la dépose sur le siège côté passager en me faisait mille et un scénario, ça devait faire à peine vingt minutes qu'elle était monté chez Ishaya. J'angoissais à l'idée qu'il lui fasse du mal ou autres mais il fallait que je prenne sur moi en attendant l'arrivé des autres car sinon le plan va flop.
J'ai confiance en notre plan ça c'est pas un problème.
Ce qui me met pas bien, c'est que depuis qu'on a pris la route, j'ai un mauvais pressentiment. Je sais pas d'où ça vient mais ça me fait peur. J'essaie de me rassurer en me disant que toutes ses merdes qu'on a encaissé pendant deux ans sont bientôt terminé. On aura enfin un avenir sain Servane et moi, je l'espère.
Rien qu'en pensant au fait qu'on puisse tout les deux se marier, avoir des enfants et vieillir ensemble me redonna de l'espoir. Je dois sûrement me faire de fausses idées avec ce : « mauvais pressentiment» là.
J'attrape mon téléphone lorsque je reçois une notif.
💬 iMessage Servane (20h11)
— RAS.
Je souffle un bon coup en lisant son message, je dois avouer que ça me rassure un peu. Il ne faut pas qu'Ishaya se doute de quelque choses ou c'est foutue.
Nous avons convenu que j'envoie pas de massage et que je ne répondes pas non plus afin qu'Ishaya ne remarque pas qu'elle avait un portable à disposition.
Cette nuit, chaque petite seconde compte.
Point de vue : — KONAN SANCHEZ —
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