Chapitre 14

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Avant de débuter, petit rafraichissement du dernier chapitre !

Izuku est, pour une raison inconnu(sauf vous, mes petits bebous ! Mais siiiii, vous savez, c'est violet, même ! Et dans une seringue !), en sorte de transe. N'étant plus que l'ombre de lui-même, les membres de la 1A s'interrogent : comment faire ? Ils ne peuvent pas juste observer ! Pour tenter quelque chose, ils organisent des réunions, le soir, dans leur nouvel internat (je viens de me rendre compte que je n'avais pas précisé !).

Après le discours poignant et révélateur du passé lourd de Katsuki, petit ami du vert, Izuku est revenu à la raison quelques secondes, pour replonger. Son combat contre lui-même semble infinissable. Retombé dans sa transe, alors que 18h sonne, il se dirige vers la cuisine afin de se mutiler, faisant fit des regards de Shoto et Sero, choqués par la scène. Katsuki arrive à leur rescousse et l'aide à se calmer, avant qu'il s'endorme.

CADRE :

- Ils sont revenu de leur voyage, mais Izuku était en transe à se moment-là, donc il n'en a tellement conscience.

- Ils sont actuellement dans le nouvel internat instauré par UA suite à l'affaire Midoriya, afin d'être plus proche des enfants.

- Depuis le début de sa transe (début du dernier chap.), il s'est écoulé presque 1 mois.


Des questions ? 

Bonne lecture :D

/!\ : pour une meilleure compréhension de la suite, ce chapitre se passe dans le subconscient d'Izuku ! (le moment où il est "déconnecté" pendant une longue période ! ).

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Il fait sombre.

Trop sombre. 

Ses doigts sont poisseux, plongé dans un liquide qui lui arrive jusqu'à la taille. Il n'a pas l'impression de réfléchir pleinement. Il se sent perdu, sans savoir qui il est, comment il s'appelle. Mais il semble résolu à avancer. Il ne sait pas pourquoi, mais il a la conviction que c'est vital.

Il fait un pas dans ce qui semble être un fleuve. Il ne voit pas où il va. Il n'entends rien. Il ne respire aucune odeur, hormis les quelques relents qui sentent le cuivre et la rouille. Il ne comprend pas ce qu'il fait ici. Mais il avance, parce que reculer ne l'avancera pas. Il avance avec cette désagréable impression d'être suivi. Surveillée de près. Bien trop près pour ne pas être intrusif. La sensation d'une main qui lui caresse l'épaule le fait sursauter. Il se retourne. Il ne voit rien. Alors il continue, sur ces gardes. Parfois, il voit des ombres passer devant son visage puis repartir se fondre dans la pénombre, à moins d'un mètre de sa position. Un frisson d'effroi lui parcours l'échine. Une bourasque de vent, dont il ne connait pas la source, lui chatouille ses mêches de cheveux avant de s'écraser sur ces tâches de rousseurs. Ses yeux le piquent. Il a sommeil. Oui, mais pour dormir où ? Il n'a nul part pour assouvir ce besoin primaire. Puis, aggrandissant sa panique, le niveau de l'eau poisseuse augmente de quelques centimètres. Il ne serait pas donné de valeur de temps, car le temps passe des secondes en heure, pour finalement revenir à l'état de minutes et finir sa vie en mois. Il ne sais pas trop comment sortir de cette eau cruivré, dont l'odeur infecte lui brûle les narines. 

Une autre odeur, bien plus effrayante, lui parvient à mesure qu'il s'avance. Il ne saurait dire si l'origine de ces effluves était à 5 pas ou 500 mètres. 

Il dû finalement s'approcher d'une vingtaine de pas avant que l'odeur ne devienne de plus en plus définissable. On aurait dit un mélange de souffre et de beurre rance. Infecte. Mais une force invisible, additionnée à sa volonté, s'avance devant l'origine de cette odeur.

Malentendant mal entenduOù les histoires vivent. Découvrez maintenant