Malentendant mal entendu

Chapitre 3

Present Mic entre dans la salle. Chacun bavarde de futilités. Ils ne veulent pas aborder le sujet en classe. Ils en reparleront plus tard. Katsuki, lui, se dit qu'il est peut-être déjà trop tard. Il faut qu'ils agissent. Vite. Parce qu'il sait comment est son ami d'enfance. Il ne veut inquiéter personne, se renferme sur lui-même, et ne laisse paraître aucune défaillance. Il ne pouvait pas agir jusqu'à maintenant, la faute aux excuses bidons que le vert leur a servit sur un plateau d'argent, qu'ils ont acceptés, comme étant le choix le plus facile. Désormais, il a une preuve que quelque chose de grave est sur le point de se produire. il faut qu'il l'arrête, et il faut qu'ils agissent, maintenant. Ça ne peut plus durer. A-t-il été comme ça pendant deux ans ? Sans que personne ne remarque rien de ses insomnies ? Qui est à côté de sa chambre ? S'il se souvient bien, il y a Mineta et Yuga. Bordel, il ne fait pas confiance à l'un comme à l'autre ! C'est décidé, ce soir, il ira se coucher directement pour pouvoir se réveiller en pleine nuit. Il faut qu'il en est le coeur net. Il ne peut pas le laisser comme ça. Pas lui. Il ne veux pas l'admettre, mais il tient à lui plus qu'à n'importe qui d'autre dans la classe. 

Il faut qu'ils en parlent ensemble, ce midi, récolter le moindre indice. Peut-être que de parler de la vision de chacun leur permettront de mettre la main sur un indice, infîme soit-il. Mais pour ça, il faut évincer le vert. L'espace de quelques minutes. Il faut qu'ils se donnent le mot sans pour autant attirer son attention. Parce que protecteur comme il est, il sait qu'il ne va certainement pas leur avouer son mal-être, il va simplement dire qu'il n'a pas de problème et qu'il a simplement été malade. Sur cette résolution, Katsuki commence à mettre par étape ce qu'il compte faire, pour réunir les preuves et le forcer à avouer. Mais par où commencer ?

Il entend son professeur parler de sa voix criarde.

" Oh yeah, ladies and gentlemen. Kyoka, can you read the sentence, please ?

- Sure ! Euh... When a villain arrives, the first thing to do is to observe and analyze. Then you fight him, and you lock him up in prison. Finally he can serve the sentence and reflect on his actions.[...]"

(N/A : traduction : Lorsqu'un villain arrive, la première chose à faire est d'observer et analyser. Ensuite, vous le combattez, puis vous l'enfermez en prison. Alors, il pourra purger la peine et réfléchir à ses actions).

Katsuki n'entend plus la suite. Il bénit le prof intérieurement de lui avoir servit la réponse à ses tourments sur un plateau d'argent. Il doit traiter le mal qui le ronge comme un villain. Déjà, l'observer, ensuite, on règle le problème, puis on l'enferme au fin fond des mémoires pour ne plus jamais en entendre parler ! 

Alors il met en marche son plan. Il faut qu'il l'observe. Mais il est juste derrière lui, ce n'est pas assez discret. Il faut qu'il se retourne, et vite. La sonnerie va bientôt retentir. Que faire ? 

Un bruit de cliquetit attire son attention. Il voit son ami Eijiro, sa tête posé sur sa main droite, la gauche jouant avec son stylo, en abaissant une couleur de son stylo, puis la remonter en abaissant une autre, et encore, ce qui a pour conséquence de créer un bruitage sonore. Ce bruitage qui l'a fait réagir. Il sait ce qu'il doit faire. Il prend un stylo dans sa main et le place dangeureusement au bord de sa table. Il fait mine de prendre des notes, tandis que sa main droite s'approche dangeureusement de son stylo en équilibre. Allez, plus qu'un mot ! Le stylo tombe. Il est un peu à côté de la table d'Izuku. 

Il se penche, le ramasse, et observe discrètement le vert. Ses yeux tracent un trait de son pli froncé entre ses sourcils jusqu'à sa main immobile, en passant par ces yeux ternes. Il retourne à sa place et cogite. C'est la première chose qui le choque. Ces yeux, qu'il connaissait si brillant, ne reflètent plus que le vide qui l'habite. Ensuite, une deuxième chose a changé, et pas des moindres : sa main n'est plus tendu comme un arc, en train de prendre des notes de chaque mot que dit notre professeur, non, il a seulement écrit deux mots en haut de la feuille : cours d'anglais. C'est tout. Il est pourtant sûr qu'Izuku a toujours des bonnes notes, parfois même des excellentes, alors pourquoi n'a-t-il rien écrit ? Est-il toujours secoué de ce matin ? 

(N/A : Izuku a supplié Recovery Girl d'aller en cours le matin, prétextant un mal passager qui est parti. Il a juste loupé le cours de 8 à 9. J'ai préféré sauté cette scène, que je trouvais inintéressante. Je ferai une scène beaaaaaaaaaaaucoup plus intéressante avec Recovery Girl plus tard.).

Non, même malade, Izuku aurait tout de même prit les cours. Alors quoi ? Qu'a-t-il ? Il est pourtant concentré. Il l'a vu, il se concentrait, son froncement de sourcil en est la preuve. Il essayait de comprendre. Pourquoi n'y arrive-t-il pas ? Leur professeur faisait pourtant attention a utiliser des mots faciles. Et Izuku est fort en anglais. Alors pourquoi ? Il voit le prof écrire un mot au tableau. Le vert commence à écrire sur sa copie. Enfin, pense Katsuki. C'est pas trop tôt. Peut-être met-il en forme ses cours à la fin de l'heure ? Pour pouvoir résumer tout ce qu'il a retenu ? Mais ces espoirs se sont échapés aussi vite qu'ils sont apparus. Le vert n'a fait que recopier le mot du tableau. Il ne comprend pas.

Il n'a pas le temps d'y penser plus que la sonnerie retentit. Le prof leur écrit les devoirs au tableau avant de les laisser sortir. Une compréhension orale, hein ? Facile. Il ne prend même pas la peine d'écrire dans son agenda avant de se lever vers la sortie. 

Derrière lui, il laisse Izuku, dépité. Une compréhension orale. Il ne pourra que rendre une copie blanche. Parce que dans les compréhensions orales, il ne peut même pas essayer de lire sur les lèvres parce qu'il n'y a que le son. Parce que ça va faire tout juste deux ans qu'il n'entend plus que l'alter de son père hurler dans ses oreilles. Devra-t-il faire semblant d'être malade ? Sauf que si la compréhension ne dure pas toute l'heure, il va louper le thème du chapitre suivant, et là, après, c'est mort pour rattraper son retard. Il n'a pas le choix. Il essayera de broder un peu sur le thème du chapitre, mais c'est tout. Il se maudit d'être impuissant face à son père.

C'est ce soupir qu'il laisse s'échapper d'entre ses lèvres qui fera qu'Ochaco l'approche. Ou du moins, qu'elle essaie. Ayant aperçut cette dernière, Izuku se hâte pour ranger ses affaires. Il sort d'un pas rapide pour se diriger sur le toit. Il rejoint son endroit préféré, contre le muret, et s'assoit. Il se met à fermer les yeux. Il inspire. Il avait besoin d'une pause. Il regarde sa montre, soucieux. A force d'être enfermé dans les cris de l'alter de son père, il ne sait même plus à quoi ressemble la sonnerie. Plutôt chantante, stridente, calme, énergique ? Il ne sait plus. Et, mine de rien, ça lui fait mal. Il en a honte, il a même oublié la voix de certains de ses camarades. Il n'y a qu'une seule voix qu'il n'oubliera jamais, cette voix dont les dernières paroles ont été son prénom.

- I...zu...ku

Il met sa tête entre ses genoux. Non, il ne peux pas y penser maintenant. Mais c'est trop tard, la roue est lancée. Puis le souvenir se déroule, telle une bobine se déroulant lors d'une projection. Son père. Les détailles. Le sang. Son propre tremblement. Le sourire de son père. Son sourire, putain ! Il n'y a jamais vraiment fait gaffe, mais maintenant, il le voix. Ce sourire immonde qui lui traverse le visage. Il lui retourne l'estomac. Il a envie de vomir. 

Izuku se relève d'un coup et saute sur la poubelle la plus proche. Il recrache de la bile et regarde son téléphone. Il est l'heure. Si Izuku s'était retourné, il aurait remarqué ces yeux carmins qui n'avaient pas oublié leur mission : observer Izuku. Katsuki était maintenant sûr d'une chose : le temps lui est compté. Et il avait besoin d'aide. Alors même si son ego en prend un coup, il sait qu'il ne pourra pas réussir tout seul. Pour ça, il a besoin d'aide.

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Et de trois !

Je suis trop contente, je n'ai pas encore eut le syndrome de la page blanche !

J'ai peur du jour où ça va arriver...

Sinon, ça va vous ? La forme ?

Je suis dans la m*rde, j'ai un contrôle en histoire, sur l'entre deux gerre, et ça me casse les bonbons !XD

Là, j'écris sur mon ordi, alors je peux plus mettre de smiley, j'aime pas ça !TwT

Voili voilou, à plus les bijoux !

Jadou.