C'est bizarre.
Katsuki trouve pas ça normal.
Il ne le trouve pas normal.
Ce silence, subitement venue, un matin, sans raison apparente.
Ce silence, associé à une absence.
"Il est là, mais sans être là", murmura un jour ochaco.
La réflexion, vraie mais difficile à accepter, l'énerve au plus au point.
Parce qu'il est forcément encore dedans. Il en est convaincu.
Le premier jour, ils l'ont laissé, pensant à un trop plein d'information, entre sa nouvelle famille, la fin de ses heures de tortures, son couple avec Katsuki (plus son altercation avec lui, qu'il ometta auprès des autres lors de ces longues discussions)...
Evidemment, ça fait beaucoup.
La première semaine, toujours au camp d'été, son comportement en inquiéta jusqu'aux professeurs, eux qui pensaient enfin le calvaire du jeune garçon fini.
La deuxième semaine, on ne parlait plus que de ça, sans se soucier qu'Izuku soit dans la salle car il ne semblait pas les entendre (N/A : Cet état d'absentéisme n'est pas dû à l'alter du père car comme il est trop loin, il ne peut pas utiliser son alter... Je voulais juste mettre ça au clair. Mais vous en faites pas, il reviendra...)
La troisième, Katsuki, trop inquiet, l'a collé toute la journée afin de pouvoir assister le premier à un espéré "réveil". Inutile de dire que ces efforts se sont avérés inutiles.
C'est pendant cette semaine que Katsuki est allé parler à Alexandre, le passant qui l'a aidé.
Ce dernier s'est d'ailleurs empressé de lui soutirer des informations sur Izuku afin de mieux le connaître. Katsuki, n'ayant pas la parole facile, l'a seukement aiguillé vers sa passion envahissante des héros et sur le fait qu'il soit bon à l'école. Izuku, lui, était assis avec eux, autour de la table basse, à fixer le vide comme la chose la plus intéressante qu'il n'ai jamais vu.
- Et tu vas me dire qu'il est comme ça depuis la deuxième semaine du camp d'été ?
Katsuki hoche la tête à la question d'Alexandre.
- Et tu te souviens pas d'un petit indice ?
- Nan, souffle-t-il. Il a eu seulement le début de ce symptôme en cours de sport. Il a décrocher pendant 20 minutes, pour revenir à lui.
Après un petit silence remplit de réflexions qui ne mènent nulle part, il se reprend.
- Attendez... Il a eu pendant le cours de maths cette impression de s'être seulement assis, alors que cela faisait bien 45 minutes qu'on était arrivé en classe... Pour qu'il déstresse, je lui ai dit qu'il n'a pas du voir le temps passé, mais ça a forcément un lien !
- Ouai, enfin, ça ne nous amène pas plus loin, cette histoire... On sait seulement que ce n'est pas apparut d'un coup.
Un soupir d'impuissance traverse leurs lèvres.
Ce manège d'inconscience, d'état presque robotique, comme une machine bien huilé qui exécute un programme qui se répète, dura jusqu'à ce soir. Un mois après sa plongé dans cet état léthargique.
Katsuki, toujours collé à Izuku, réfléchit assis sur une chaise sur la table de la salle à manger, à côté de la cuisine. Elle est à disposition de Shoto, en train de se préparer des sobas. Il aperçoit Denki qui regarde le sol, en train de s'excuser d'avoir brûlé le canapé. Selon Eijiro et Mina, hilares, il aurait eu peur lors d'un film d'horreur et son alter se serait activé comme moyen d'autodéfense. Par chance, personne d'autre n'était sur le canapé. Ce soir, comme tous les lundis soirs, la classe A1 se réunit, pour parler. Au départ, il parlait d'eux, afin d'apprendre à mieux se connaître. Puis ils ont parlé des professeurs, des notes. Mais, depuis un mois, il parle de lui. Izuku. Parce qu'ils ont remarqués une réaction, aussi subtile soit-elle, à l'entente de son prénom. Un sourcil qui se hausse, les lèvres qui s'entrouvrent... Mais au moins, ils ont une réaction.
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Malentendant mal entendu
Fanfic2 ans. Cela va faire deux ans qu'Izuku a tout perdu. Sa mère. Son ouïe. Son sommeil. Ses rêves. Son sourire. Deux ans que sa mère est décédée sous l'alter de son père. Deux ans qu'Izuku subit. Ses amis observent impuissants son déclin qui accroit de...