Genève . 2008
C'était le huitième jour du huitième mois de la huitième année du 21eme siècle. Marc-Antoine et Lucie se sont dit oui en grande pompe à la Cathédrale de Genève.
Quelques mois plus tôt ils étaient parti fêter le nouvel an à New-York. La prise de poste de Marc-Antoine en tant que PDG au sein de Müller Pharmaceutics avait périclité la vie de Lucie. Tout était allé très vite : l'achat de la maison d'architecte dans les quartiers chics, la voiture de luxe avec chauffeur et la petite sportive pour sortir en amoureux, les employés de maison, les sacs et les vêtements de créateurs... rien n'était trop beau pour Lucie aux yeux de Marc-Antoine. Il dépensait sans compter et il pouvait se le permettre. Lucie couvrait de cadeaux ses parents, ses frères et ses neveux et nièces, ils partaient en week-end dans des palaces des qu'ils le pouvaient. La vie était incroyable ! Lucie n'avait pas une minute à elle entre la recherche de la maison, les achats pour la mettre à leurs goûts, les virées dans les magasins de décoration, les invitations pour la pendaison de crémaillère,... Marc-Antoine étant peu présent, il déléguait tout avec plaisir à Lucie, qui montrait fièrement ses trouvailles et les changements apportés à la maison au fur et à mesure. Il était ébahi du sens créatif et du bon goût de sa petite amie. Au bout de presque deux ans de travail acharné, à quasiment dormir au bureau pour se faire respecter, Marc-Antoine avait acquis le respect de ses pairs et les salariés de l'entreprise avait désormais toute confiance en leur nouveau patron. Profitant des fêtes de fin d'année il fit la surprise à Lucie à Noël de lui offrir une simple enveloppe.
-Qu'est ce c'est ?
Les yeux de Lucie était pétillants et son grand sourire récompensait Marc-Antoine de s'être autant creusé les méninges pour illuminer le visage de sa bien aimée.
-C'est une surprise bébé, ouvre !
Lucie décachette délicatement l'enveloppe et en sort des billets d'avion.
-New-York !!!! Avec un départ demain !!! Mais mon amour tu es fou ! On part en vacances pour de vrai ?
Les yeux de Lucie se gonflèrent de larmes et elle se jeta sur lui en renversant sa coupe de champagne sur le canapé blanc.
-Oh je t'aime tellement ! Merci tu me gâtes trop... On va pouvoir passer plusieurs jours rien que tout les deux, ça me fait trop plaisir !
-Je sais que je t'ai délaissée avec Müller Pharmaceutics, je suis désolé bébé mais il fallait que mon père prenne sa retraite et je devais vraiment beaucoup bosser pour me faire ma place. C'est très intéressant et jouissif d'avoir autant de monde sous ses ordres... mais tu me manques et j'ai vu un créneau sans rendez vous donc j'ai demandé à mon assistante de me laisser 10 jours off dans les agendas partagés. Tu me parles de New-York depuis que l'on se connaît et ça m'a semblé être une évidence. Demain départ à 14 heures donc tu as un peu de temps pour préparer les bagages ! J'avais vérifié que ton passeport était à jour bien sûr...
-Tu es parfait ... tu penses à tout ! Comme je n'ai pas de revenus et que tu ne me laisses pas aller travailler je n'ai pas acheté un présent qui du coup serait venu de ton portefeuille, mais j'ai quand même moi aussi prévu un petit quelque chose.
Lucie se leva et dénoua doucement sa robe noire portefeuille. Le tissus s'ouvrit sur une guêpière rouge, avec les bas accrochés au porte jarretelles. Elle garda ses talons hauts et s'avança vers Marc-Antoine toujours assis dans le canapé. Au passage elle tamisa la lumière et elle servit deux nouvelles coupes de champagne.
-Ce soir tu vas te détendre mon amour je m'occupe de tout.
Elle se mit à califourchon sur lui et entreprit d'ouvrir sa chemise, bouton par bouton. Elle rapprocha ses lèvres de lui, et lui lécha du bout de la langue sa bouche. Il lui attrapa fermement les fesses qu'il pressa contre lui en un soupir.
-Hum quel merveilleux cadeau...
Elle Lui défit la ceinture et sa main alla s'aventurer dans son boxer, caressant le sexe déjà en érection.
Elle s'agenouilla devant lui et entama une fellation, chose que Marc-Antoine appréciait beaucoup, il lui disait qu'elle était très douée sur cette pratique.Marc-Antoine ferma les yeux et profita pleinement de son cadeau.
Le lendemain, ils se rendirent à l'aéroport escorté par Stéphane dont Marc-Antoine a hérité. Son père désormais à la retraite profite de pouvoir conduire lui même ses voitures, il avait une collection de voitures de luxe dont il pouvait pas entièrement jouir, c'est aujourd'hui chose faite.
Ils choisirent le comptoir American airlines et quelques heures plus tard ils étaient confortablement installés en classe affaires. Une première pour Lucie qui était comme une enfant, s'émerveillant de tout. Marc-Antoine trouvait toujours cela charmant, se répétant à lui même que tout ce qu'il connaissait n'était pas la norme et que rien n'était acquis.À New-York ils s'étaient rendu dans leur hôtel, leur suite offrait une magnifique vue sur Times Square. Lucie était encore choquée de leur arrivée en taxi devant le Ritz, elle pensait que c'était pour prendre une photo mais non, le chauffeur ouvrit le coffre et un groom arriva aussitôt pour décharger les bagages. Lucie se sentait tous les jours comme Cendrillon avec son Marco. Elle avait sauté sur le lit comme une gosse et avait ouvert tous les tiroirs et les placards de la suite, prenant mille photos et embrassant Marc-Antoine toutes les dix secondes en le remerciant sans cesse.
Le lendemain après une journée de visite sans relâche, ils avaient dîné au « the view », a une table près des fenêtres d'où la vue était à couper le souffle. Lucie n'arrivait pas à détacher son regard de « The Big Apple » et quand Marc-Antoine l'interpella elle fut stupéfaite de trouver sa chaise vide. Et pour cause, il se trouvait un genou à terre, à côté d'elle. Son cœur manqua un battement, elle porta ses mains au visage et Marc-Antoine sortit un écrin « Tiffany » de sa poche. Il l'ouvrit et celui-ci fit apparaître un solitaire orné d'un énorme diamant.
-Lucie, depuis le moment où je t'ai vu, à cette soirée en Australie, j'ai tout de suite perçu que tu étais différente, spéciale et incroyable. Tu illumines mes jours, et toutes mes nuits. Je veux passer le reste de ma vie à tes côtés, Acceptes-tu de m'épouser et de devenir Madame Lucie Müller ?
-Mon dieu mais oui !!!
Lucie se leva et se jeta au cou de son désormais fiancé, l'embrassa comme si sa vie en dépendait et le serra fort contre elle.
Toute la salle de restaurant applaudie et Lucie était gênée car elle avait oubliée qu'ils n'étaient pas seuls.
Marc-Antoine prit sa main gauche et lui passa l'énorme bague à l'annulaire et dans un sourire tendre il lui dit :-Marions nous vite, je veux que tu sois ma femme Lucie.
VOUS LISEZ
Un divorce à l'amiable
RomanceLucie fête ses 40 ans dans quelques jours. Elle est en plein divorce de son amour de jeunesse, héritier d'un empire pharmaceutique en Suisse. Elle décide de partir en vacances pour panser ses blessures et va voir sa vie se transformer. 👀🔞 attentio...