Chapitre 9

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Benjamin et Lucie se prélassent dans la baignoire îlot gigantesque qui trône au milieu de la salle de bain de la suite de Benjamin.
Lucie est confortablement installée contre le torse de Benjamin, a les yeux fermés et profite de cet instant de détente. Leurs jambes sont pêle-mêle, Benjamin caresse le bras de Lucie, et fixe un grain de beauté qu'elle a sur la cuisse.

-Prête pour le retour chez toi ?
-Oui et non... Il est temps que je me reprenne en main et que je trouve un sens à ma vie. Un objectif, quelque chose de sérieux, d'utile et de sincère. Ses quinze dernières années je me suis perdue dans des activités futiles à faire la potiche dans des soirées de gala avec pour salut la black card de mon mari.
-et tu as une idée de cet objectif ?
-Je ne sais pas... j'y réfléchis beaucoup. Sûrement partir à l'étranger dans un pays où on aura besoin de moi d'une manière ou d'une autre. Je suis célibataire sans enfant, j'ai deux mains et une tête.
-Il y a beaucoup d'associations qui seraient ravies de te compter permis elles.
-Oui je vais continuer ma réflexion mais comme je ne suis pas en mesure d'avoir des enfants j'aimerai travailler dans un orphelinat ou une ecole, ça le plairait.
-Moi non plus je N'ai pas eu la chance de devenir père.
-À cause de ta profession ?
-Non j'ai été en couple pendant 10 ans avec une hôtesse de l'air. Je pensais qu elle était la femme de ma vie. Un jour j'ai commencé à parler de mes envies de fonder une famille et elle m'a fait croire que cela était possible. Un jour elle est rentrée de l'aéroport avec une super nouvelle a m'annoncer. J'étais heureux comme jamais ! Elle est rentrée, à ouvert une bouteille de champagne et m'a annoncé qu'elle venait d'obtenir le poste de chef de cabine qu'elle convoitait tant. J'étais ravi pour elle mais je m'attendais à autre chose... quand elle a compris à quoi je faisais allusion, elle m'a dit qu'elle n'était pas prête à avoir des enfants que ce n'était pas son délire, qu'elle ne comptait pas arrêter son métier et avec cette promotion il était hors de question de prendre le risque de tout perdre. Ça a été le début de la fin de notre histoire. Quand la chaîne hôtelière m'a proposé de venir en Espagne je lui ai parlé et elle m'a proposé de faire un break. Ça fait 3 ans. Elle s'est recasé avec un pilote quelques mois après et je n'ai plus eu de nouvelles.
-Oh je suis désolée ! C'est terrible en effet. De mon côté tous les examens médicaux étaient corrects mais rien n'a marché je suis tombée enceinte plusieurs fois mais j'ai subit plusieurs fausses couches et une grossesse extra utérine. Les médecins ont conseillés de faire une pause dans les essais. Notre vie de couple en a subit les conséquences j'avais l'impression que nous ne couchions ensemble plus qu'uniquement dans l'objectif que je tombe enceinte et Marc Antoine ne cachait pas sa déception quand les grossesses se succédaient mais sans succès. J'ai quand même failli y passer le dernier coup mais cela ne l'a pas vraiment inquiété. Il voulait des enfants et a fini par mettre une assistante du bureau d'une vingtaine d'années enceinte, de jumeaux qui plus est. Il sera le plus heureux des hommes d'ici quelques semaines...
-Lucie... ça a du être très dur.
-Je m'y suis faite...

Benjamin fit courir ses doigts le long des cuisses de Lucie et se mit à lui titiller le cou et l'oreille avec le bout de sa langue.
-Il faut que je profite de t'avoir auprès de moi pendant les heures qui nous reste.
Lucie rit à gorge déployée, son rire mutin résonna dans la grande salle de bain.
Benjamin se leva et s'essuya rapidement avant d'aider Lucie à sortir de la baignoire.
Elle attrapa le drap de bain qu'il lui tendit et se tamponna le corps délicatement.
Il lui retira la serviette des mains et se rapprocha d'elle. Il caressa sa joue et enroula une boucle de ses cheveux autour de son doigt. Ses yeux étaient sérieux et il l'a fixait avec une grande intensité.
Il l'entraîna doucement vers le grand lit alors qu'ils étaient encore humides et quand leurs jambes buttèrent dans celui ci, il posa ses lèvres sur les tiennes, lui passant sa main dans ses cheveux.
Il lui demanda de s'allonger et il vint au dessus d'elle. Sa bouche se posa sur son cou, ses seins, son ventre et se dirigea vers son entre jambe avec une grande détermination. Quand sa langue commença à la caresser elle décida de ne pas intervenir. Il maîtrisait clairement son sujet, On aurait dit qu'il savait exactement ce qu elle aimait. Elle lui attrapait les cheveux en se trémoussant de plaisir, sa respiration saccadée, elle se mordait la lèvre et chuchotait à Benjamin combien c'était bon. Il avait une folle envie d'elle, cette femme était juste magnifique, très excitante et vraiment spéciale. Son Corps de rêve nu et offert devant lui était un supplice mais il souhaitait lui donner avant tout du plaisir et il se devait d'aller au bout de son projet. Elle semblait au bord de l'extase. Avec l'aide de quelques coups de langue Lucie bascula dans le plaisir, en gémissant le prénom de son partenaire.
Il remonta vers elle, satisfait, avec un grand sourire aux lèvres.
Elle était essoufflée, les joues rosies par le plaisir, ses lèvres pulpeuses entre-ouvertes. Ses grands yeux noirs se posèrent sur le sexe en érection de Benjamin et elle lui grimpa dessus, voulant à son tour lui donner ce qu'il attendait. Elle l'enfourcha et se mit à onduler des hanches d'abord doucement, puis de plus en plus vite. Benjamin était captivé par la beauté exotique de Lucie, lui attrapant les hanches avec fermeté et ajoutant des coups de rein à la danse érotique menée avec brio par sa partenaire. Il se redressa subitement, attrapant la bouche de Lucie pour y glisser sa langue, lui empoignant les fesses en accompagnant ses mouvements. Leurs regards étaient accrochés, ils ne pouvaient pas se détacher l'un de l'autre, leurs corps ne faisant plus qu'un. Benjamin l'a fit pivoter sous lui, et s'immisçant au plus profond d'elle, recommença ses assauts, de plus en plus fort et de plus en plus vite. Elle enfonça ses ongles dans ses fesses, et dans un long gémissement 
Lucie atteint une deuxième fois l'orgasme. Benjamin n'attendait que ce signal pour se laisser aller à son plaisir.
Ils restèrent de longues minutes allongés l'un sur l'autre à reprendre leur souffle. Lucie caressait les abdominaux de benjamin du bout des doigts.
-Tu veux aller dîner quelque part ?
-Non... je veux rester avec toi, ici. Je vais nous faire monter à manger, je vais appeler de ma chambre.
-mais non sois pas ridicule, appelle d'ici.
-et les cancans ? 
-franchement Lucie je m'en fous. Lui répondit il avec son sourire de tombeur.

Lucie partit dans un fou rire, et Benjamin se dit qu elle était encore plus belle lorsqu'elle était heureuse, comme maintenant.

Un divorce à l'amiable Où les histoires vivent. Découvrez maintenant