Chapitre 5

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2004 - Australie

Une fois Maïa et Jacob installés, les garçons partirent faire quelques courses pour préparer un barbecue et Maïa et Lucie allèrent à la plage. Sur le trajet Maia fit subir un interrogatoire en bonne et due forme à Lucie.
-Mais Lucie c'est un briseur de coeur ce mec ! Depuis que je sors avec Jacob je l'ai vu en compagnie d'une dizaine de filles différentes ! Tu comptes vraiment coucher avec lui et lui donner ta virginité ?
-Maïa franchement dans 15 jours je ne le reverrai plus de ma vie, j'ai 21 ans, je suis toujours vierge et je n'ai jamais eu de vraie relation avec un mec. Alors du peu que je le connais, oui il me donne bien envie de sauter le pas.
-ok ma puce je comprends mais je ne veux pas que tu souffres. Si tu es sure de ne pas t'y attacher alors amuses toi.

Après avoir profité de la plage, les deux amies retrouvèrent les garçons en pleine préparation pour prendre l'apéro. Le barbecue était prêt et ils avaient l'air fiers d'eux.
Ils passèrent à table, dînèrent dans la bonne humeur, burent du vin et jouèrent aux cartes jusque tard dans la nuit. Maïa finit par aller se coucher en entraînant Jacob à sa suite. Lucie et Marco finirent de débarrasser et de ranger la terrasse puis se retirèrent dans le bungalow. Maïa et Jacob avait pris la chambre, c'était convenu du départ, Lucie avait le canapé lit du salon. Marco l'aida a le déplier, puis au moment de se coucher, il vint s'assoir sur le lit.
-Je vais rentrer, ça va tu seras bien comme ça ?
-Tu ne veux pas rester ? Je te ferai une place. Répondit elle avec un air mutin.
Il l'a pris par la main et la fit venir s'assoir sur lui à califourchon.
Ses mains commencèrent à vagabonder sous son haut, à en descendre les bretelles et il se mit à lui mordiller le cou. Lucie lui attrapa la bouche avec un appétit non dissimulé et lui fit enlever son tee shirt. La vue de son torse imberbe et musclé, tané par les heures de surf, ne firent qu'accroître son désir.
Marc-Antoine lui retira son haut et son soutien-gorge, léchant avec délectation les pointes de ses seins, les suçotant et les prenant à pleines mains. Il l'a porta et la posa délicatement sur le dos, et vint défaire le bouton du short, baisser la fermeture éclair et le faire descendre lentement le long de ses longues jambes.
Il se leva pour se dégager de son jean et de ses chaussures et revint à ses côtés. Lucie faisait glisser ses doigts sur son torse, le long de ses bras, et revenait vers l'élastique de son caleçon. Elle était stressée et en même temps très excitée, elle finit par lui avouer :
-Je n'ai jamais couché avec un homme.
Il sourit malicieusement avant de répondre :
-Je suis honoré que tu es porté ton dévolu sur moi pour ta première fois, j'espère me porter à la hauteur de tes attentes.
Lucie rougit.
-Je pense que tu t'es montré largement au dessus de mes espérances. Je m'excuse si moi par contre je ne suis pas à la hauteur de toutes tes précédentes conquêtes.
- Ne dis pas ça s'il te plaît. Je n'ai vraiment pas envie de penser à mes précédentes conquêtes maintenant. Il va falloir être aussi discret que possible, nous avons des chaperons qui dorment dans la pièce d'à côté.
Marc-Antoine se leva pour prendre un préservatif dans sa veste et tamisa au mieux la pièce puis revint aux côtés de Lucie. Il reprit ses baisers et lui retira son string, et venant l'embrasser à l'intérieur des cuisses, en remontant doucement jusqu'à ses levres. Il revint près d'elle et l'embrassa dans le cou, malaxant ses fesses et caressant son entre jambes. Il constata en glissant un doigt en elle qu elle était à point pour qu il vienne en elle. Il enfila le préservatif et lui écarta doucement les jambes avant de se poser sur elle.
- Tu es sure de toi ?
- On ne peut plus sure.
Ne se faisant pas prier davantage et étant déjà au comble de l'excitation, Marc-Antoine appuya son sexe sur le sien et commença à la pénétrer doucement. Il insista plus fort pour rompre la barrière de sa virginité et attendit quelques instants, immobile, pour qu'elle s'habitue à lui. Puis la sentant écarter de plus en plus ses jambes, il commença à être plus audacieux dans ses vas et vient en tentant malgré tout de rester doux dans ses mouvements. Pourtant il l'a sentait se cambrer et suivre son rythme avec ses hanches. Il se permit davantage d'ampleur dans ses assauts, et la vit attraper fermement les draps entre ses poings.
-Je te fais trop mal. Tu veux que j'arrête ?
-Non ne t'arrête pas j'essaie de ne pas faire de bruit mais c'est compliqué.
Il sourit et reprit ses mouvements enorgueilli par ses mots. Il entendait ses souffles au creux de son oreille, lui chuchotant des petits mots, lui disant à quel point il l'a trouvait belle et désirable, en intensifiant ses vas et vients, toujours plus fort et plus vite.
Lucie haletait de plus en plus fort, il espérait réussir à lui donner un orgasme car il ne pourrait pas tenir longtemps. Soudain il sentit ses chairs se resserrer convulsivement autour de lui et un profond soupir lui confirma qu elle avait atteint l'extase, il se laissa alors aller lui aussi à son plaisir, tout en lui attrapant une de ses jambes pour la poser sur son épaule afin de pouvoir aller encore plus profond en elle.
Quelques secondes plus tard il roula sur le côté, et prit le temps de l'observer : elle avait l'air totalement heureuse et épanouie.
Il se surprit lui même à être dans le même état, n'étant pas un grand sentimental.

Le reste du séjour à Byron Bay se déroula à une vitesse folle, entre journées entre copines, soirées entre amis, cours de surf et nuits torrides, Lucie était aux anges. Quelques jours avant la date du retour, Marc-Antoine l'invita à passer une soirée en tête à tête au restaurant. Il avait réservé à 20 heures dans un établissement réputé pour être assez chic, aussi Lucie tenta de faire au mieux pour se mettre sur son 31. Lorsque Marc-Antoine frappa a la porte du bungalow, en chemise blanche entre-ouverte sur son torse musclé, mettant en valeur son bronzage, un bouquet de roses rouges à la main, il resta bouché bée devant une Lucie métamorphosée. Elle avait domptée sa crinière en un chignon bas de danseuse bien tiré, elle s'était maquillée avec un rouge à lèvres carmin, fait un trait d'eye liner et passé plusieurs couches de mascara. Elle avait mis sa robe noire à bretelles et troqué ses tongs contre des sandales noires à talons. Il était subjugué et il songea même à décommander le restaurant pour l'enfermer chez lui pour une soirée romantique, en attaquant par le dessert.
Elle finit par le sortir de ses rêveries :
-Ouh ouh y'a quelqu'un ? Je ne te plais pas ? Merci pour les fleurs elles sont magnifiques !
-Lucie tu es juste somptueuse... je n'ai pas les mots. Viens,  je t'escorte. Lui dit il en lui tendant le bras.
Lucie posa les fleurs dans un vase et le suivit.
Il lui ouvrit la portière de la voiture et elle s'installa. Il se mit au volant et resta à la regarder encore quelques instants un sourire rêveur aux lèvres.
Une fois devant le restaurant, Lucie et Marc-Antoine patientèrent avant que l'hôtesse ne les accompagne à leur table. La jeune femme leur proposa une table et leur confia les cartes. Lucie constata que les prix n'apparaissaient pas sur la sienne et sentit tout de suite le rouge lui monter aux joues.
-Marc-Antoine c'est un restaurant qui me paraît être hors de prix, on peut peut être aller ailleurs ?
-Ne t'inquiète pas je connais les tarifs de ce restaurant, choisis ce qui te plaît, je voulais marquer le coup car c'est notre premier restaurant et que tu rentres vendredi.
« Notre premier restaurant »? Lucie ne comprend pas ce qu'il sous entend par là, oui elle est sensée partir dans trois jours mais ils ne se reverront probablement jamais.
Ils commandèrent un plateau de fruits de mer avec une bouteille de vin qu'ils dégustèrent avec plaisir.
Au moment de quitter le restaurant, Marc-Antoine alla régler l'addition pendant que Lucie se rendait aux toilettes. Elle avait l'impression que tout le monde la regardait, elle sentait qu'elle était toute rouge et espérait que son rouge à lèvres ne l'avait pas barbouillée, ou pire que sa robe ne s'était pas coincée dans son sous vêtement. Elle arriva avec soulagement aux toilettes et se regarda sous toutes les coutures dans les miroirs mais non elle ne vit rien de choquant. Elle rejoignit à la Hâte son bellâtre ne se sentant vraiment pas à l'aise. Une fois dehors il lui demanda si elle avait passé un bon moment.
- oui c'était délicieux et le restaurant était vraiment canon. Mais je sais pas tout le monde me regardait bizarrement non ? Ils doivent me prendre pour une call girl je n'aurai pas du m'habiller comme ça
- Tu plaisantes j'espère ? Tu es hyper classe c'est juste que les mecs sont jaloux car c'est avec moi que tu rentres. Lui répondit il en la faisant rentrer dans la voiture. D'ailleurs, on va faire un petit détour avant de rentrer car là je ne peux vraiment plus attendre.
Dès qu il put, Marc-Antoine se gara dans un parking et se tourna vers Lucie. Il l'embrassa avec fougue et lui demanda de passer à l'arriere. Elle pouffa et le suivit. Il ne prit même pas le temps de la déshabiller. Il ouvrit son jean et souleva sa robe et la retourna face à la vitre arrière passager et la pénétra sans autre préliminaire. Il lui donna des coups de reins violents mais elle était très excitée par cet intermède et y trouva rapidement son plaisir.
-Je suis fou de toi. Réussit il a lui répéter plusieurs fois a l'oreille alors qu il atteignait la jouissance. Je veux que tu sois à moi. Je ne veux pas qu'un autre homme te touche. Jamais.

Un divorce à l'amiable Où les histoires vivent. Découvrez maintenant