Chapitre 11

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A treize heures, Anne fit sursauter les deux amoureux qui se faisaient encore des câlins dans le lit d'adolescent de Marc-Antoine.

-Si Monsieur et mademoiselle peuvent descendre déjeuner, madame et monsieur vous attendent.
-Oui merci Anne, nous descendons immédiatement.

Marc-Antoine fit remonter la fermeture éclair de la robe de Lucie, qui refit rapidement sa coiffure devant le miroir de la salle de bain attenante.

Ils descendirent en silence l'escalier et rejoignirent les parents de Marc-Antoine, assis à la majestueuse table de salle à manger. Ma pièce pouvait recevoir un bal tellement elle était vaste. Anne accompagnée d'une jeune fille habillée en noir des pieds à la tête arrivèrent avec des petits fours et du champagne. Elle servirent tout le monde et repartirent en silence.
Lucie était en train de se faire analyser par l'œil de lynx du père de Marc-Antoine qui la détaillait avec précision.

-Donc Lucie, que font vos parents ?
-Jacques, ils sont majeurs voyons tu la mets mal a l'aise avec tes questions ! Ce ne sont plus des enfants.
-J'ai quand même le droit de savoir qui est dans ma maison et qui risque de mettre la main sur ma fortune.
-Rassurez vous Monsieur Müller, je n'ai l'intention de mettre la main sur rien du tout. Je peux comprendre que vous espériez que votre fils choisisse mieux comme compagne qu'une métisse du 95, et jusqu'à hier je ne connaissais rien de votre vie et de votre entreprise.
-Et bien au moins vous n'avez pas votre langue de votre poche! Tant mieux, vous aurez à accompagner Marc-Antoine a bien des dîners sérieux, vous devriez bien vous en tirer.

Un divorce à l'amiable Où les histoires vivent. Découvrez maintenant