~V~

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L'homme sort des toilettes.

« La pire épreuve ça va être de supporter cette puanteur, s'agace Percy
-On a une mission à remplir, c'est pas des vacances, rétorque Annabeth
-Ouais, heureusement que t'es là pour me le rappeler mais si c'est aussi important, pourquoi Chiron nous a pas fait partir en avion. Le bus, c'est pas vraiment ce qu'il y a de plus rapide.
-Désolé, je croyais que t'étais déjà au courant, s'excuse Grover
-C'est surtout une évidence, déclare Hadrianna
-Tu sais, ya pas que les monstres qui vont nous mettre des bâtons dans les roues. T'es un enfant défendu. Et Zeus pourrait essayer de te tuer lui même. Le ciel c'est son domaine. Te mettre dans un avion se serait te servir à Zeus sur un plateau d'argent.
-Génial. Maintenant, je suis au courant.
-si ça peut te rassurer, intervient la fille d'Hades, Zeus en a après nous deux donc en soit, on est dans le même bateau.
-Sauf que tu sais te battre et pas moi.
-Je ne compte pas te laisser faire cette quête tout seul, t'en fais pas. Et puis, seule, je ne peux pas faire grand chose contre un dieu alors que deux enfants défendu, face à un ennemi commun, on est invincible. C'est pour ça que je vais personnellement t'entraîner.
-Tu ferais ça ?
-bien sur, puisque je te le dis. »

La jeune fille sort son arme et la place sous la gorge du jeune blond ce qui le force à lever la tête.

Le bus s'arrête à une station service et Annabeth demande qui veut quoi.

« Je vais chercher de quoi grignoter.
-Je t'accompagne, affirme Percy en essayant de se lever
-Non! Toi tu bouge pas.
-Pourquoi ? J'en peux plus de cette odeur.
-Parce que tu seras bien camouflé grâce à ça, alors fin de la discussion.
-Je veux qu'on vote, déclare Percy. Qui vote pour qu'on achète chacun notre bouffe et qu'on aille prendre l'air ?
-J'ai dit fin de la discussion. Chips et soda, c'est bon pour vous ? Demande la brune à tresses aux garçons
-Je vois pas pourquoi tu aurais le droit de décider si on vote ou non
-Ça me fend le cœur.
-Bon alors, je veux que l'on vote pour ou contre ton droit d'interdire le vote.
-Grover s'te plait, tu peux aider ton pote à...se ressaisir »

Grover tape dans ses mains, suivit d'Hadrianna.

« On a aucune envie de jouer les médiateurs. On a une bien meilleure idée, déclare l'enfant défendue
-Ça sent le roussi, ça chauffe entre mes amis, car aucun d'entre eux, veut faire de compromis. Pas de soucis, quand l'équipe n'a plus d'alchimies. Suivez cette mélodie en toute harmonie.
-Grover, tu nous fais quoi là ?
-C'est la chanson de l'harmonie, il lui répond
-Le deuxième couplet conseil de dire ce que l'on apprécie le plus chez l'autre, ajoute Lewis
-Ecoutez la deux ou trois fois et cous verrez que tout vos désaccord disparaîtront.
-Chips et soda ça ira ? Reprend Annabeth
-M'en fiche, marmonne le blond
-Oui merci »

La fille d'Athena s'en va pendant que Percy soupire. Hadrianna décide d'en profiter pour lui expliquer pourquoi les enfants des trois grands attirent les problèmes tels des aimants. Elle lui explique donc qu'ils ont une odeur particulière et que les monstres peuvent très facilement les sentir. C'est pourquoi la puanteur qui les entoure les bénéfiques même si elle est insupportable.

Le blond est plus intéressé par le fait d'entendre la voix de la jeune que par ce qu'elle raconte.

« on ne peut pas esquiver les monstres éternellement. Il y en a plus que ce que l'on croit. Le secret, c'est de les repérer eux avant qu'ils te repèrent. » complète Grover

Hadrianna perds le fil de la conversation lorsque son regard croise celui d'Annabeth avant qu'elle disparaisse grâce à la casquette que lui a offert sa mère.

La jeune demie-déesse réapparaît quelques instant plus tard et se précipite vers eux, paniquée.

-Il faut qu'on sorte par l'arrière du bus !

Grover tente de répliquer jusqu'à ce qu'il voit une des trois furies, Alecto. Hadrianna se lève, dégaine son arme et se met entre ses compagnons et leur ennemi.   Pendant ce temps, les garçons se précipitent au fond du bus et réussissent à ouvrir la fenêtre. Ça a pour conséquences de faire évacuer le car et donc de ralentir le monstre qui se retrouve à contre sens.

Une des sœurs entre par la fenêtre et se fait tuer par les deux jeunes filles qui lui ont lancé, dans une synchronisation parfaite, leurs armes en plein cœur.

Les ados sautent hors de l'autocar et courent vers la forêt.

Après un certain temps à s'enfoncer dans les bois, les jeunes arrêtent de courir.

« Un peu plus loin, on arrive sur un sentier de satyre, annonce Grover
-C'est quoi un sentier de satyre ? Questionne Percy
-Un chemin en pleine nature fréquenté par des satyres en pleine exploration. On est moins repérable.
-C'est cool mais si on reste en pleine nature, où on va trouver un téléphone ?
-Pourquoi t'as besoin d'un téléphone ?
-Pour appeler la colonie ? Demander de l'aide ?
-on a pas besoin d'aide, tout vas bien ! Déclare Hadrianna
-Tout va bien ? On a même pas quitté la côte Est, on est paumer en pleine forêt, je ne savais même pas qu'il y en avait dans le New Jersey ! Mais apparemment si ! C'est pas ça ma définition de tout va bien !  S'énerve Percy
-L'oracle nous a confié une quête pour aider les dieux. Tu croyais que ce serait facile ? C'est normal que ce soit dur, sinon n'importe qui partirait en quête. Si on appelle la colonie, ça voudrait dire que c'était une erreur de nous choisir, déclare Annabeth
-Franchement, moi ça ne me dérangerait pas, tout le monde fait des erreurs, avoue Percy
-Pourquoi t'as aussi peur de ta vrai nature ?
-Quoi ?
-C'est dingue que l'on soit tombé pile sur ce sentier, parce que c'est justement celui que mon oncle Ferdinant a pris quand il est parti mener sa quête, tente Grover pour changer de sujet et apaiser les tensions
-Je vois pas de quoi tu parle. J'ai pas du tout peur de ma vrai nature, l'ignore Percy
-Si, t'as la trouille, t'es pas un ados ordinaire. Un « ados ordinaire » n'aurait jamais humilié Clarisse comme tu l'as fait.  Un « ados ordinaire » ne serait pas poursuivi par le meilleur soldat du roi des enfers.
-Ce qu'elle veut dire c'est que t'as un rôle important Percy, bien plus important que ce que l'on peut imaginer, alors non, on ne peut pas faire demi-tour et oui, tout va bien. »

Hadrianna tente ainsi de mettre fin à la conversation

Défendu(e)sOù les histoires vivent. Découvrez maintenant