Défendu(e)s

~XVII~

Percy n'a pas beaucoup dormis cette nuit. Il sait que le moment fatidique approche et c'est la que tout va se jouer. Soi il réussi à sauver sa mère et à récupérer l'éclair, soi il repart et n'aura pu ni sauver sa mère ni le monde. Que  de pression pour un ados de douze ans...

Le groupe de héros descend de la voiture et s'approche du magasin. Percy et Hadrianna entrent avec Annabeth qui est sous sa casquette. Ils s'avancent, peu sur d'eux. 

"Bienvenu ! voyageurs épuisés. Je vous en pris, faites comme chez vous. Je vous garanties que ces lits vont vous changer la vie." 

Le discours du maitre des lieux semble répété mais lorsqu'il aperçoit les défendus, il laisse ses bonnes manière de côté. 

"Bonjour, vous. Vous avez perdu vos mamans ? C'est ça ?" 

Hadrianna a envie de répondre que pour lui, ce sont ses cheveux qui l'ont abandonné. 

"Je sais qui vous êtes, répond Percy. Vous êtes Procuste, fils de Poséidon et pourfendeur de voyageur. 
-Crusty, pour les intimes. Et toi, tu as les même yeux que notre chère père. Je t'en pris, met-toi à l'aise, fait le tour du propriétaire."

"Crusty" lui désigne le magasin et Hadrianna sent son mal aise. Elle lui attrape donc la main, et Percy ressert sa poigne, reconnaissant du soutient que lui apporte la fille.  

"Ces lits sont piégés, reprend le blond. C'est votre mode opératoire. C'est comme ça que vous tuer vos clients. 
-Vraiment, répond l'assassin en feignant l'ignorance
-Il y a un passage qui mène aux Enfers. Je sais qu'on vous a demandé de la garder mais il faut que vous nous laissiez passer."

Le pourfendeur se retourne, marche et reprend son discours marketing. Les ados le suivent jusqu'à ce qu'il se remette face à eux. 

"C'est difficile de s'adapter quand on est comme nous, hein? Nos parents ne nous facilite pas la tache. Ils nous tirent, nous tordent, ils nous coupent en petit morceaux pour nous façonner à leur image." 

Il pose sa main sur l'épaule de Percy et le regarde droit dans les yeux avant de revenir au lit et d'en taper un. 

"Crois le ou non, mais ces lit font disparaitre toute cette souffrance. En t'allongeant dessus, tu te sentira à ta place. Essaie donc. 
-A vous l'honneur, intervient Hadrianna pour la première fois"

Annabeth pousse l'homme qui atterrit sur le lit et fini saucissonner et menacer par des lames.  La fille enlève sa casquette et demande si ils vont bien. 

Procuste leur dit qu'ils ne pourront pas réussir, qu'ils ne sont pas les premier à essayer. Hadrianna lâche Percy et va chercher Grover qui est resté dehors. 

Il rentre et ils se dirigent vers le bureau. Ils se retrouvent face à une porte où il n'y qu'écrit "Ne pas entrer". 

"Vous êtes sur que l'on est au bon endroit ? demande Percy"

La fille d'Hadès ouvre l'entée des enfers et se prends un courant d'air en pleine figure qui touche ses trois compares. Grover tousse avant d'attraper une de ses cornes et de lui répondre

"Soi c'est bien le royaume des morts soi y'a une brique de lait qui traine la dedans depuis les années 90."

Annabeth remarque le stresse du satyre, regarde autour d'elle et voit une balle rouge. Elle la tend à son ami qui la prend sans hésiter et la presse

"Ca va mieux ? 
-Beaucoup mieux, merci. "

Percy fouille dans sa poche et leur dit qu'au moindre problème, ils ont une porte de sortie, sur ceux, il leur montre cinq perles qui leur permettra de s'enfuir des enfers. Procuste leur cris depuis son propre piège qu'ils n'y arriveront pas. La fille d'Athéna le menace avant qu'ils ne se partagent les perles. 

Annabeth est la première a descendre les marches, suivie de Grover. Les défendus restent en arrière et la jeune fille attrape la main du garçon. Il tourne la tête vers elle et se plonge dans ses yeux noirs et profond. Hadrianna sourit à Percy. 

"on va y arriver, t'en fait pas. 
-Et si ton père refuse de nous donner l'éclaire et de me rendre ma mère ? 
-Je suis la pour ça, pas vrai ? Ais confiance. " 

Elle le tire avec elle vers les escaliers et commence à les descendre. Elle le lâche et il lui emboite le pas

"Tu sais, je n'ai pas été très honnête avec toi, dit Percy
-Tu l'as plus été que d'autre, ne t'en fait pas pour ça. 
-Je t'ai dis que tu étais ici pour me sacrifier en cas de besoin...mais c'est pas tout. 
-Si tu veux que je vous guide dans les enfers, t'inquiète pas, je t'ai entendu à la cérémonie.
-Nan, ce n'est pas ce que je veux te dire." 

Hadrianna s'arrête ce qui pousse Percy à faire de même. 

"Ecoute, je crois savoir où tu veux en venir, Percy, seulement... C'est pas le moment d'accord ? Nous devons finir cette quête, c'est notre priorité. Mais je te promet que quand tous ça sera fini, on prendra le temps d'en parler. Ok ?" 

Percy se contente d'hocher la tête, déçu. 

Il ne voit pas, en toute honnêteté, quand est-ce qu'il pourront en parlé. A la fin de leur quête, la fille d'Hadès est vouée à l'isolement, ce qui ne lui plait guère. Elle qui était déjà si différente, être isolée sur une île ne risquait pas vraiment d'améliorer les choses. 

Ils finissent par atteindre la sortie et se cachent derrières des rochers. 

"C'est clairement pas le Kansas" murmure Percy

Les filles se tournent vers lui et le regardent bizarrement. 

"Eh, suis un peu, ça fait quatre jours qu'on est plus au Kansas, rétorque Annabeth
-Je sais, c'était juste... laisse tomber. 
-C'est un film ? demande Hadrianna" 

Percy se tourne vers elle et hoche la tête en lui souriant. 

"Les amis...C'est bien celui que je crois ? demande Grover en jouant avec sa balle
-Ouais, c'est Charon, celui qui fait traverser le Styx au nouvelles âmes, dit Annabeth. 
-L'entrée est là-bas. On peut peut-être arriver avant eux, ajoute Hadrianna"

Grover se lève pour la suivre mais le fait qu'il presse sa balle agace énormément la fille d'Athéna qui la lui confisque. 

Ils prennent définitivement la route et une fois arrivé devant les portes, ils sont pris dans la masse d'âme et se retrouvent à suivre Percy qui pousse tout le monde. 

"On ne devrait pas faire ça, intervient Grover
-Je suis d'accord avec lui, le soutient Hadrianna
-Relax, y'a que les nuls qui font la queue. Vous devriez passer plus de temps en ville avec moi. Vous apprendriez plein de chose."

Le blond s'arrête face à un homme encapuchonné et au visage très pâle. 

"Vous n'êtes pas morts, vous." affirme Charon de sa grosse voix

C'est précisément à ce moment là que les quatre jeunes ont compris qu'entrer au enfers n'allait pas être une partie de plaisir.