Nos chemins se retrouvent. (BxB) mature

15. Urgence.

Justin qui avait fixé les lèvres d'Antonio se jeta dessus pour l'embrasser. Le baiser. C'était plus fort que lui et s'était la réponse qu'il avait pour mettre fin aux paroles de son ancien camarade. Qu'est-ce que c'était bon en plus ! Le contact des lèvres du roux déclencha en lui une vague de plaisir et de chaleur de plus en plus intense. Le roux était abasourdi par ce qui lui arrivait et lui aussi ressentait ce plaisir. Il se laissa complètement faire pour ne pas être accusé d'être le tentateur. D'abord doux, le baiser devint rapidement sensuel car le châtain voulait davantage de plaisir. Le médecin plaqua ensuite l'ambulancier contre le mur et rendit le baiser plus intense en entrouvrant les lèvres du secouriste avec sa langue. Il avait cette fois-ci accès à la chaleur de la bouche de son ancien camarade de classe et cela entraîna chez lui des gémissements qui remontèrent de l'intérieur de son ventre. Cela le choqua mais lui fit continuer et sa langue joua et dansa avec celle du roux dans une danse très intense. Son bassin se frotta à celle du roux. Leurs érections se touchèrent à travers leurs vêtements.

Il fallait reprendre son souffle. C'était ce que fit Justin qui avait ses yeux fermés avec son front collé sur celui d'Antonio. Il ressentait la chaleur du roux et il fut une nouvelle fois attiré par ses lèvres. C'était plus fort que lui. Il recommença à l'embrasser intensément en gémissant immédiatement et cela le rendait fou de joie. Il goûtait encore et encore à la bouche du roux. C'était tellement bon qu'il remettait en doute le caractère vénal et mauvais de cet acte. Cela ne pouvait pas être un péché ! Il accentua le frottement de son érection sur celui de l'ambulancier et posa même ses mains sur ses fesses. Il était parti dans un tourbillon de plaisir et il rendit plus intense la danse de leurs langues. Le châtain était lui aussi pris dans ce tourbillon de plaisir et il ne put aussi retenir ses gémissements. Le contact de son érection avec celle du médecin, la chaleur de sa bouche, la danse de leurs langues, le faisait lui aussi prendre son pied dans ce baiser qui était largement plus qu'un baiser. Leurs yeux étaient toujours fermés depuis le premier contact des lèvres et cela accentua leurs plaisirs.

Ils allaient donc ensemble vers le septième ciel et ils étaient proche de jouir dans leurs boxers comme des adolescents avec un simple baiser tellement intense et surtout avec leurs érections qui se frottaient. Le son du bip retentit. C'était pour les deux. Ils se séparèrent et se regardèrent. Justin reprit ses esprits et commença à froncer ses sourcils. Antonio l'ayant vu s'exclama.
- Ne commence même pas avec tes insultes de tentateurs ! Tu t'es jeté sur moi un point c'est tout. Tu as failli jouir dans ton pantalon comme moi d'ailleurs !
Il le laissa planté dans cette ruelle et couru en direction de son ambulance. Le châtain fut coupé dans sa réplique. Il regarda son bip et il courut à son tour en direction de l'hôpital.

Antonio arriva devant l'hôpital en premier. Son collègue l'attendait afin de partir en intervention.
- Putain t'étais où ? Tu avais oublié ton portable dans l'ambulance et heureusement que tu avais ton bip.
- Désolé, un truc à régler. Tu as fait vite.
- Il y a un accident sur l'autoroute. C'était aux infos et je me suis dit qu'on allait y avoir droit. C'est le cas.
- On y va. Tu peux répondre au central.
Justin arriva lorsque l'ambulance avait démarrée avec les sirènes allumées. Il la regarda partir puis s'engouffra dans son service. L'hôpital allait bientôt avoir pas mal d'arrivées à cause de l'accident. Les deux premiers hôpitaux requisitionnés risquent d'être rapidement débordés vu l'ampleur de la catastrophe. Il organisa rapidement les choses en s'appuyant sur un plan catastrophe qu'il avait préparé selon à la fois sa volonté, son ressenti mais aussi l'habitude et l'expérience du service. Il avait réussi à faire une bonne synthèse de tout cela. Il fallait maintenant mettre le plan en pratique.

Antonio arriva sur le lieu de la catastrophe avec son collègue. La personne chargée du tri des victimes les dirigea vers le responsable des zones qui montra les victimes pas encore pris en charge. Ils commencèrent donc à s'occuper des accidentés. C'était impressionnant ee voir autant de victimes. Les pompiers intervenaient aussi pour dégager des personnes pris dans les carcasses des voitures. Les interventions se multiplièrent pour le roux et son collègue. Le rythme était très intense et cela lui permit d'un côté d'oublier le fameux baiser. Mais, il restait tout de même énervé par le fait de rester dehors à attendre la prise en charge de ses patients. Son collègue était rapide pour les transmissions et lui s'occupait rapidement à faire un rapide inventaire qui permettait à l'ambulance d'être toujours bien fourni en matériel. Cette interdiction même en temps de crise était la volonté du châtain. Il l'avait vu lorsque l'infirmière en chef des urgences le lui avait rappelé en baissant les yeux. La volonté de son ancien camarade du lycée de fuir était confirmé par cela. Ainsi, malgré le fait que le médecin était l'initiateur du baiser, il continuait à nier son attirance et son état. Il commençait à en avoir sa claque de cet homosexuel refoulé !