Le premier jour de travail en collaboration des anciens camarades, anciens amants arriva. Deuxième jour plutôt mais premier jour en étant parfaitement conscient de la présence de l'un et de l'autre. Justin avait appréhender toute la nuit la journée de travail car il ne faisait pas confiance à Antonio. Il était toujours celui qui l'avait provoqué et fait dévier. Il avait failli être contaminé par sa déviance car il était devenu addict. Le camp lui avait permis de retrouver le droit chemin. Il ne devait pas s'égarer. Le roux avait évacué son énervement de la rencontre avec le châtain en tirant son coup dans les toilettes du bar. Et il était en plus tombé sur un bon coup ! Sacré Juan ! Cela l'avait donc un peu calmé.
Justin avait déjà commencé son travail et il n'arrêtait pas de regarder qui était les ambulanciers qui apportaient les patients. Autant, il redoutait de le revoir, autant il voulait le faire. Cela l'énervait mais il ressentait toujours cette contradiction en lui. Il commençait à prendre ses marques dans le service et avait annoncé qu'il n'était pas partisan du bouleversement. Il interviendrait lorsqu'il le sentirait nécessaire et il avait toujours confiance en ses collaborateurs mais avait précisé que la santé ne pouvait pas tolérer des fautes car il y avait des vies en jeu. C'était donc mettre de la pression sans le montrer. Antonio était comme à son habitude, débordé. Il manquait pour la matinée un collègue qui avait un rendez-vous urgent. Ainsi, il faisait les interventions en solo et demandait à une équipe de s'occuper du transfert à l'hôpital car il devait se rendre immédiatement à d'autres interventions. Cela l'arrangeait car la confrontation avec le châtain était donc retardé et en plus il n'avait pas le temps d'y penser.
Mais, le moment redouté arriva l'après-midi après le retour du collègue d'Antonio. Il amena un patient à l'hôpital où travaillait Justin. Il était dans le secteur de l'intervention et les urgences où le châtain était chef de service avait accepté le patient. C'était donc ainsi qu'il débarqua rapidement dans le service tout en continuant à faire un massage cardiaque afin de faire repartir le cœur du malade qui n'arrêtait pas de s'arrêter. C'était le collègue du roux qui faisait la transmission orale du rapport en soulignant le fait que c'était le troisième arrêt du patient depuis l'intervention. Le temps entre les arrêts diminuaient aussi. Le cœur repartit, l'ambulancier descendit du brancard et voulu participer au transfert vers le lit comme il était courant. Il se heurta à un refus glacial du médecin qui avait pris en charge le malade, Justin.
- Je pense que mon service est assez qualifié pour s'occuper du transfert.
- C'était juste par habitude.
- Merci mais sortez d'ici vous n'avez plus rien à y faire et on doit s'occuper rapidement du patient.
- De rien. Bon courage à vous monsieur Moore !
- Justin.
- Bye les filles et les gars.Antonio sortit du box en colère face au traitement de son ancien camarade. C'était pire que ce à quoi il avait pensé !
Justin avait été plus froid qu'il l'aurait voulu mais il avait eut accès cet accès de fureur car le roux était trop proche de lui lorsqu'il était descendu du branquard et il n'avait pas arrêté de regarder les fesses de ce dernier lorsqu'il réanimait le patient. Il ne voulait pas retomber dans le piège de la perversion. La première chose qu'il revoyait de son ancien camarade de classe c'était son cul ! C'était le comble pour lui qui voulait ne plus être tenté. Il n'avait plus jamais été après le camp. Aucun homme ne lui avait fait fantasmer. Et lorsque l'ambulancier réapparaît dans sa vie, il recommença à imaginer des choses perverses. Il avait même bandé ! Il ne voulait plus être retenté. D'où la violence de ses propos qui avait permis de faire redescendre rapidement son érection. Cette réaction avait hélas entraîné des regards très noirs de ses collaborateurs du box tout au long des soins du patient et il devait trouver une excuse.- Je vais m'excuser, ne vous inquiétez pas. Je ne sais pas du tout ce qu'il m'a pris. On doit continuer à travailler en bonne entente avec les ambulanciers. Sont-ils encore là ?
- Oui docteur Moore. Ils viennent juste de déposer un autre patient.
- Déjà ! C'est très rapide. Merci. Surveillez-le et bipé-moi s'il y a un nouvel arrêt. Je demande au chef de la cardiologie d'envoyer immédiatement quelqu'un.
Justin sortit du box et chercha Antonio afin de lui présenter des excuses en public afin d'éviter une crise avec le service des secours ambulanciers.
- Antonio. Puis-je te parler s'il te plaît ?
- Oui monsieur. Mais faites vite car je suis toujours de service.
- Où es votre collègue ? Je dois aussi m'adresser à lui.
- Il est aux toilettes.
C'est à ce moment qu'il fut de nouveau bipé.
- Peux-tu m'attendre ? Si ce n'est pas possible, tu peux passer au service à la fin de la garde ?
- Cela dépendra des appels.
- Il faut absolument que l'on discute de ce qu'il s'est passé.
À ce moment, le central contacta l'ambulancier qui fut obligé de s'isoler pour écouter l'annonce.
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Nos chemins se retrouvent. (BxB) mature
Roman d'amourJustin Moore allait prendre son poste de chef des urgences dans cette hôpital de San Diego en Californie. C'était loin de ses parents mais il devait bien un jour vivre par lui-même. C'était l'occasion de le faire. Il avait donc postulé il y a quelqu...