Nos chemins se retrouvent. (BxB) mature

37. On ne touche pas à Antonio !

Regardez les chapitres précédents car il y a des problèmes de notification sur wattpad en ce moment. Bonne lecture !

Justin et Antonio avait donc envoyé leurs lettres à la commission qui enquêtait sur le professeur Harrington. Évidemment ce dernier fit un scandale à l'hôpital pour cela. Le chef Vega avait prévu cette réaction et ce que cela entraînait : des langues qui se délièrent. Ainsi, d'autres personnes firent la même chose que notre couple et n'hésitèrent pas à parler et à témoigner de tout ce qu'ils avaient vu ou entendu. Le directeur de l'hôpital n'a pas réussi à faire peur car il y avait pour la première fois des personnes qui lui tenaient tête et qui tenaient bon. C'était en plus des exemples pour le travail et le dévouement. Le professeur Harrington avait la rage lorsque la commission d'enquête lui mit sous les yeux tous ces témoignages.

- C'est un complot ! C'est tous des incapables !
- Même des patients !
- Ce n'est pas ce que je voulais dire !
- Et le chef Vega ?
- C'est parce qu'il protège M. Dellavere qui avait eu un comportement déplacé à l'hôpital et dont le passé n'est pas reluisant.
- Il n'y avait aucune preuve sur l'accusation de prostitution à l'hôpital. Nous avons le témoignage du docteur Moore qui dit avoir eu une pression de sa mère pour son témoignage. Je peux aussi ajouter la lettre du docteur Ty Roderick avec qui il a été surpris dans le service. Il dit qu'il n'y avait jamais eu de relation tarifée. C'était juste deux adultes consentants qui s'envoyaient en l'air tout simplement. Il a vraiment été abasourdi que cela soit utilisé contre l'ambulancier Antonio Dellavere. Sans parler de ce que messieurs Fabio Monte et Juan Perez nous disent sur la fameuse partie à trois. C'était juste et encore une fois des adultes consentants qui s'amusaient en plus dans un cadre privé très loin de l'hôpital.
- Mais tout ça montre que la vie intime de monsieur Dellavere est dissolue.
- C'est sa vie intime justement et cela n'a jamais impacté son travail qui est impeccable. D'ailleurs, c'est un héros qui a sauvé des vies et risqué la sienne d'ailleurs il y a quelques semaines. Tout cela malgré sa vie dissolue. Et pourquoi nous parler de sa dispute avec un soi-disant patient alors qu'il n'est apparu dans la base qu'après et n'ayant vu personne du service urgences ? Au lieu de porter des accusations vous devriez vérifier les choses. J'ai une question pour vous professeur Harrington. Vous avez choisi le docteur Moore pour ce poste. Pourquoi lui en vouloir maintenant ?
- Je ne lui en veux pas. Il a changé par rapport à ce que je pensais savoir de lui. Il a pris part à la cabale contre moi.
- Il a tellement changé qu'il a lui aussi été décoré pour son travail et le service des urgences de l'hôpital est montré en exemple dans tout le pays et pas seulement l'état de Californie ! Il a donc été très loin de vos attentes lors de son embauche !

Le professeur Harrington se faisait petit sur la chaise. Il ne pouvait rien rétorquer.
- Au fait, j'aimerais avoir la présence d'un représentant syndical ou d'un avocat.
- C'est trop tard comme nous vous l'avons notifié dans votre convocation. Pourquoi n'y avoir pas pensé avant ?
Le directeur de l'hôpital se maudissait pour avoir été trop sûr de lui. Cela lui jouait des tours !
- Je pensais ne pas en avoir besoin. Mais, il y a des choses que je ne maitrise pas.
- Il fallait y penser avant. On ne peut pas remettre à plus tard cette commission qui a déjà pas mal enquêté et nous avons d'autres choses à faire. On vous avez demandé de préparer votre audition et de venir représenter par un délégué syndical et ou un avocat. Vous faites la même chose dans votre établissement non ?
- Oui.
- Avez-vous des choses à ajouter pour votre défense car je ne cache pas que le dossier n'est pas glorieux pour un directeur d'hôpital ?
- Je suis innocent. C'est des personnes qui m'en veulent car je suis quelqu'un de strict au niveau des règles, qui demande de grandes compétences, un professionnalisme exemplaire, sans parler du respect des autres. Or, certains des plaignants ne le sont pas et veulent ma tête afin de cacher leurs incompétences ou leurs vie dissolue.
- Nous notons votre conclusion. Nous allons délibérer et si une décision est possible aujourd'hui, vous en serez informé directement. Sinon, nous vous convoquerons plus tard. Veuillez donc attendre notre réponse. Vous pouvez disposer. Merci !