11. Une sacrée soirée.

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Une soirée était organisée où était convié les membres du service des urgences ainsi que les ambulanciers. Cela se déroulait dans la grande maison d'un interne qui venait d'une famille assez aisée. Justin s'y était rendu car il était le chef de service. Il ne s'attendait pas à ce que cette soirée soit aussi alcoolisé. Il ne fit aucune réflexion car tous les participants à cette petite sauterie était majeur. Ils discutèrent, mangèrent et certains dansèrent. Le châtain redoutait l'arrivée d'Antonio. Ce dernier était encore en service d'après ses collègues car il avait accepté d'en remplacer un. Le roux arriva accompagné de Juan. En effet, il voyait très souvent ce beau ténébreux et il venait juste faire un tour avant de pouvoir fêter avec son bel amant le début de ses repos. Son chef avait fini par l'enguirlander pour cela : il avait 15 jours à de repos devant lui.

Justin vit l'arrivée du roux qui tenait par la main un inconnu. Il fronça les sourcils à cette vue. Il prit sur lui pour ne pas faire de commentaires sur cela. Cela ne le regardait pas. Il fut obligé de les saluer puis il décida de prendre un verre afin d'atténuer sa colère face au roux qui n'avait pas honte de s'afficher. D'ailleurs, ce qui l'énervait le plus c'était que tout le monde semblait accepter la perversité de l'ambulancier. Les remarques graveleuses fusaient. Il faillit recracher son alcool lorsqu'Antonio présenta le fameux Juan comme un sexfriend et il vantait d'ailleurs ses performances sexuelles. Son ancien camarade n'avait aucune limite dans sa perversité. Il redoubla d'alcool afin d'atténuer son énervement. A la fin, il ne tenait plus trop debout et il fut accompagné par le roux vers une des nombreuses chambres de la grande demeure. Antonio le coucha sur le lit. Il lui posa une couverture à côté ainsi qu'une bassine au pied du lit. Un verre dos et un cachet fut posé sur la table de chevet. Il l'entendit continuer à grommeler dans sa barbe et le laissa seul dans cette pièce. Il redescendit poursuivre la fête jusqu'à tard dans la nuit. Ayant lui aussi pas mal bu, il se posa avec Juan et Fabio, un ami d'un interne du service qui avait le hôte de cette soirée sur le canapé. Le maître de la maisonnée leur avait proposé des chambres mais ils étaient trop bien à discuter ensemble. Tout le monde était soit rentré avec une personne sobre ou en uber, ou bien était resté dormir sur place.

Le trio avait discuté jusqu'au petit matin et n'arrêtait pas de se chercher. Finalement, Juan avait la main posée sur son short moulant. Fabio, tel un miroir, massa son entrejambe. Antonio était au centre. Un peu timide face à la tournure des choses, mais heureux d'être entouré par de si beaux mâles, il reprit une gorgée pour se donner du courage. Ce qui allait suivre promettant d'être assez palpitant et fatiguant. Le roux sentit qu'une demi-molle se faisait gentiment sa place dans son boxer blanc. Il essaya de la cacher en croisant les jambes. A contrario, Fabio et Léo écartèrent de manière très provocante leurs jambes pour que l'ambulancier comprit ce qu'ils désirèrent.
- Il fait chaud ici !
Juan enleva en même temp son t-shirt laissant apparaître un torse velu.
- C'est vrai !
Fabio imita à son tour Léo. Et Antonio, dans un geste alcoolisé, retira lui aussi son t-shirt.

C'était à ce moment là que Justin était sorti de la chambre afin de rentrer chez lui. Il restait hypnotisé et curieux par ce qui se passait au salon. Il se doutait de ce qui allait arriver et se cacha afin de ne pas être vu tout en regardant la scène qui se déroulait devant lui. Il commençait à être dur.

Les deux étalons se regardèrent, étonnés que les affaires tournèrent si vite en leur faveur. Alors Juan se leva et alla rejoindre Fabio. Il s'asseya  à côté de lui en posant une jambe sur la cuisse de son compère. Tout en malaxant leur bosse, ils regardèrent avec envie le roux. Juan, le ténébreux, commença à caresser les pectoraux saillants du beau blond. Fabio caressa lui, ces drus cheveux puis il poussa la tête de Juan contre la sienne pour prendre ses lèvres en otage. Leurs mains libres se cherchèrent le short, leur baiser était long et bruyant. Ils se malaxèrent leurs bosses. Puis, ils arrêtèrent et regardèrent Antonio avec envie. Fabio s'exclama :
- Tu te rinces bien l'œil ?
- Et comment mes beaux gosses !
Juan encouragea alors le roux.
- Allez viens te joindre à nous ! Tu verras, c'est sympa à trois aussi.

Nos chemins se retrouvent. (BxB) matureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant