Nos chemins se retrouvent. (BxB) mature

22. Élément perturbateur.

Regardez les chapitres précédents car il y a des problèmes de notification sur wattpad en ce moment. Bonne lecture !

Nos deux hommes allèrent bien. Ils se fréquentaient depuis quelques semaines et avaient une vie intime extrêmement comblée. Tout se passait donc bien pour eux. Ils étaient très épanouis depuis qu'ils avaient remis le couvert. D'ailleurs, ils étaient en train de se câliner lorsque Justin reçu un coup de téléphone de sa mère. Celle-ci l'appelait sans arrêt et n'arrêtait pas avec ses sermons. Elle voulait lui présenter une jeune femme car elle n'arrêtait pas de lui dire qu'il était temps pour lui de se marier et de faire son devoir de chrétien qui était de faire des enfants. Elle lui disait que comme il n'était pas un pasteur, pour éviter la tentation et le péché, il devait se marier. En plus, avoir des enfants étaient une bénédiction et il devait donc essayer d'en faire afin d'augmenter le nombre de chrétiens sur la terre face au nombre croissant d'infidèles. Pendant toute la discussion avec sa mère, le châtain levait les yeux au ciel et était crispé, le roux avait compris cela et il serra la main de son amant pour le détendre avec certaines caresses sur son torse. C'était un bon remède. Le médecin prétexta comme d'habitude qu'il n'avait pas trop le temps à cela avec ses obligations professionnelles et qu'elle n'avait donc pas à s'inquiéter pour son salut. Il n'avait pas le temps d'être tenté par le péché de la chaire.

À la fin de la discussion, il embrassa Antonio afin de se détendre et d'être ainsi moins énervé. Sa famille restait encore et toujours un problème et il devait un jour ou l'autre s'y confronter. Il avait très peur de les perdre et de les décevoir. C'était pour cela qu'il repoussait l'échéance sans arrêt. Le roux ne lui en tenait pas rigueur car il connaissait les grandes difficultés qui s'annonçaient pour son amant. Il lui promettait son soutien et ne l'obligeait à rien. Il ne voulait jamais se permettre de donner des ultimatums pour cela. Chacun allait à son rythme et si cela n'avançait pas, ce n'était pas pour rien. Il fallait donc laisser faire les choses à leurs rythmes. C'était la décision de Justin. Le baiser fit apaiser la colère du médecin. C'était incroyable comment l'ambulancier lui faisait du bien.  Évidemment, ce baiser se transforma en quelque chose de beaucoup plus intense et arriva ce qui devait arriver. Ils se firent mutuellement plaisir d'abord sur le canapé devant la télévision puis dans le lit et enfin à la douche. Ils s'endormirent exténués par tout cela et complètement vidés. C'était toujours aussi intense leurs ébats car leurs corps étaient fait l'un pour l'autre et ils s'emboîtaient parfaitement. Ils avaient aussi beaucoup de temps à rattraper aussi.

Justin ne pensait donc plus à la conversation avec sa mère le lendemain. Il était à son travail lorsqu'il fut interpellé par une voix qu'il connaissait très bien.
- Justin, je content de te voir. Vu que tu ne peux pas venir. Je suis venu te voir.
- Je suis content papa de te voir. Je suis ...
Le châtain fut bipé.
- Désolé mais le travail m'appelle.
Peter Moore, le père de Justin regarda son fils se rendre rapidement vers un box des urgences. Il était fier du travail de ce dernier et se rendit à l'accueil afin de laisser un mot à son fils afin de lui demander de le retrouver à son hôtel car il voulait le laisser tranquille. Alors qu'il se dirigeait vers la sortie, il vut une personne qu'il n'espérait pas revoir surtout là où se trouvait son fils, Antonio Dellavere. Il fronça les sourcils à sa vue et ne se fit pas repérer par ce dernier. Certes, il ne l'avait jamais connu mais il avait demandé des informations sur lui après avoir découvert ce qu'il se passait avec Justin. C'était ainsi qu'il l'avait reconnu. Il ne pouvait pas oublier l'image de celui qui avait détourné sa progéniture du droit chemin. Il devait avoir une conversation avec son fils. C'était important. Il espérait que les choses n'avaient pas recommencé. Ainsi, il ne se rendit pas à son hôtel et resta toute la journée à l'hôpital afin de surveiller son fils.

À la fin de la garde de ce dernier, il l'attendait à son bureau. Il fallait qu'il ait le cœur net.
- Tu m'as attendu ?
- Oui car j'ai vu quelqu'un que je ne souhaitait pas revoir.
Justin se figea.
- Je n'ai pas compris. Tu parles de qui ?
- Ce sale déchet de la nature. Ce deviant. Je crois qu'il s'appelait Antonio Dellavere cette sale pédale.
- C'est vrai qu'il travaille dans cette ville et que de temps en temps nous sommes obligés de nous voir à cause de notre travail. C'est tout !
- J'espère bien. Tu ne dois plus te faire avoir par lui. Tu es dans le bon chemin et tu dois y rester. Sinon c'est la damnation éternelle ne l'oublie pas. Tu dois continuer à te comporter comme un bon chrétien. Tu en as parlé à ton pasteur ?
- Oui. Je continue encore à discuter avec lui.
- Continue ainsi et éloigne toi le plus possible du tentateur. Et même, fais le nécessaire pour t'en débarrasser. C'est pour ton bien et ton salut.
- D'accord.