27. Tu dois te battre.

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Regardez les chapitres précédents car il y a des problèmes de notification sur wattpad en ce moment. Bonne lecture !

Lorsque les portes de l'ambulance s'ouvrirent, cela fut un choc. Antonio était allongé, inconscient. Son collègue avait commencé à présenter très rapidement le cas. Justin était figé par cette vision. Ce ne pouvait pas être possible. Il était en plein cauchemar ! La bousculade d'une infirmière le ramena à la réalité et il commença alors à donner ses ordres pour la prise en charge de son ex petit ami. Qu'est-ce qu'il lui était arrivé ? Qu'est-ce qu'il faisait là ?
- Putain, c'est Antonio !
- On accélère. On l'emmène immédiatement au bloc. Prévenez le chirurgien d'une plaie par balle à la poitrine.
L'ambulancier avait toujours une main qui essayait d'arrêter l'hémorragie du roux au niveau de la poitrine. Il fut immédiatement emmené au bloc où un chirurgien était déjà présent et prêt à intervenir. L'intervention commença. Justin ne pouvait pas suivre l'opération car il était appelé pour un autre patient. Il quitta la salle la mort dans l'âme avec son ex petit ami sur la table d'opération. Il l'avait regardé une dernière fois avant.

Le châtain n'avait plus une seconde à lui mais avait demandé à être immédiatement au courant de ce qu'il se passait pour le roux. C'était ainsi qu'il avait appris que la balle avait réussi à être enlevé mais qu'une artère avait été touché. L'ambulancier était plongé dans un coma suite à sa perte de sang. Des analyses étaient en cours pour savoir s'il y avait des organes de touché. Il semblerait que cela ne fut pas le cas mais il y avait eut une hémorragie cérébrale pendant l'opération, d'où le coma d'ailleurs. Toute l'équipe de secouristes était arrivée petit à petit à l'hôpital, une fois que la dernière victime de la tragédie fut secourue. Le chef Vega était présent au près des siens. Notre châtain ne pouvait pas trop être proche de son ancien petit ami car il y avait énormément d'hostilités dans le regard des collègues du roux. Même certaines familles avaient fait le déplacement.

Antonio était donc extrêmement apprécié par ses collègues. Justin avait demandé à ce que les journalistes attendent à l'extérieur de l'hôpital afin de laisser tranquille les familles des victimes qui avaient accourues au centre hospitalier. Le médecin était avec une partie de son équipe pour une réunion d'information sur un premier bilan de la tragédie ainsi qu'une réunion de changement des gardes lorsqu'arriva le professeur Harrington. Ce dernier voulut savoir comment allait le roux.
- Il a un peu cherché ce qu'il lui est arrivé.
- Comment pouvez-vous dire ça ?
- Il était sans doute à ce bar àfin d'écarter ses cuisses. Il fallait bien qu'il paye sa conduite comme le reste des victimes. Ils ont visé un bar gay.
- Ce que vous dites est inadmissible professeur. L'homophobie n'a pas de mise dans mon service.
- Ce n'est pas de l'homophobie mais juste les faits. Ce bar a été pris pour cible car c'est un lieu de rencontre gay. L'assaillant ne l'a pas choisi pour rien. Je ne fais que constater des faits, c'est tout.
- Cela reste des propos homophobes professeur Harrington.
- Comment parlez-vous à votre supérieur ? Je suis le directeur de l'hôpital docteur Moore ne l'oubliez pas !
- Certes, mais je ne tolère pas les propos homophobes dans mon service !
- C'est bien. Je n'ai rien dit d'homophobes et je reste votre supérieur. À tous d'ailleurs. Vous me devez tous un respect et une obéissance. Ce qui est dit ici doit rester ici.
- Ce qui est dit ici ne peut pas être homophobe !
- Arrêtez de m'accuser pour un rien ! Vous risquez de regretter vos propos !

Une alerte sonore arrêta cette joute verbale car il fallait s'occuper d'un patient qui avait des soucis. Justin saisit cette occasion car il ne voulait plus être dans la même pièce que son supérieur surtout après ces propos horribles contre Antonio. Comment pouvait-on être aussi monstrueux et sans cœur face à cette tragédie. Une punition ! C'était inadmissible de dire ça. Le châtain était donc très en colère. Il se dirigea rapidement vers le patient qui faisait une crise cardiaque. Alors qu'il s'occupait de celui-ci, il remarqua une autre alerte pour la salle où était le roux. Il ne pouvait pas laisser son patient car il était en pleine réanimation. Il ordonna le fait d'être informé immédiatement de ce qu'il se passait. On lui rapporta qu'une hémorragie interne avait fait des dégâts. Après avoir fini de stabiliser son patient et donner ses consignes de soins, le médecin se dirigea rapidement vers la chambre où son petit ami était dans un état critique. L'équipe s'occupait très bien du patient mais il voulait être au plus près de l'ambulancier. Il appris alors ce qu'il s'était passé.

Nos chemins se retrouvent. (BxB) matureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant