35. Nuages.

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Regardez les chapitres précédents car il y a des problèmes de notification sur wattpad en ce moment. Bonne lecture !

Tout se passait bien pour notre couple. Ils respiraient de bonheur à être ensemble pour chaque temps libres. Ils sortaient ensemble en public et n'hésitaient pas à s'afficher. Justin était toujours le premier à prendre la main d'Antonio, l'embrasser ou le câliner en public. C'était devenu automatique car il avait besoin du contact du roux pour se sentir bien. C'était quasiment vital pour lui. L'ambulancier aussi s'était bien habitué à cela. Il appréciait ces gestes car il avait besoin d'affection. Cela lui avait manqué. Il en avait pas trop eu depuis la maladie de sa mère. Ensuite, il y avait eu l'épisode du retour de sa tante et de son grand frère mais il avait ensuite volé de ses propres ailes en s'installant à San Diego. Son passé de maltraitance de son beau père ainsi que la prostitution forcée avait été très dure à gérer. N'oublions pas qu'il avait apprécié les parties de jambes en l'air lors de son adolescence avec le châtain car s'était pour lui de rares moments de bonheur. Ainsi, le secouriste aussi avait besoin de l'affection du chef de service et aussi de sa chaleur.

Malheureusement, tout était beau pour être vrai et définitif. Il y avait forcément quelque chose qui allait entraîner des difficultés pour Antonio. Les nuages s'annonçaient et étaient même arrivés. Alors que notre ambulancier était à l'hôpital afin d'attendre le médecin car ils avaient prévu une sortie, un fantôme du passé apparu. Son beau père avait retrouvé sa trace. Comment était-ce possible ? C'était très difficile à comprendre pour lui. Mais, le monstre qui l'avait fait souffrir dans sa jeunesse était bel et bien en face de lui. Il avait en plus un sourire qui lui faisait froid dans le dos. Lorsqu'il le vit, le roux était tétanisé par la peur, l'envie de fuir tout en balançant par une sacrée envie de lui en coller une. Il serra donc les poings et respira un grand coup.

- Hey !
Son beau père voulu l'enlacer mais Antonio mit sa main devant lui pour se protéger de son ancien bourreau.
- Que fais-tu ici Bryan ?
- C'est comme ça que l'on s'adresse à son beau père ? Comment est-ce que tu m'accueille ?
- Tu ne fais plus partie de ma famille ! Dégage !
- Calme toi Antonio. Je suis ici car tu me manques.
- Mon œil ! Que veux-tu ?
- Tu me manques ! Je n'ai plus de nouvelles de toi depuis trop longtemps. Je suis là pour renouer avec toi.
- Que veux-tu ?
- Renouer avec toi.
- Que veux-tu ?
- Renouer avec toi !
- Que veux-tu ?!

Tout le service se retourna face à ce cri.
Justin sortit de son bureau rapidement après avoir entendu le son de son petit ami. Il l'avait en ligne de mire et ne pouvait pas voir avec qui il discutait. Il se précipita vers l'ambulancier. Il se mit devant le roux afin de vérifier qu'il n'avait rien. Puis, il se retourna et regarda enfin la personne qui l'avait fait crier. Il avait les yeux qui voulaient sortir de leurs orbites tellement il était choqué à la vue du beau père de son amour. Il fronça les sourcils.
- Dégage d'ici Bryan !
- Justin. Quelle surprise de te voir ici ! Depuis quand tu défends Antonio. La dernière fois que je l'ai vu, tu l'avais sacrément bien frappé et dénoncé à l'école. À cause de toi, nous avons déménagé encore une fois et Antonio a fait l'école à domicile.
- Dégage d'ici !
- Vous vous êtes donné le mot pour être comme un perroquet qui n'arrête pas de répéter la même chose. En plus tout le monde nous regarde. C'est comme ça que tu traites ta famille Antonio.
- J'en ai rien à faire du regard des autres. Tu dégages d'ici !

Le professeur Harrington s'était approché avec plaisir des trois personnes.
- Docteur Moore, il ne faut pas être agressif avec les patients!
Notre couple se dit qu'il ne manquait plus que lui. Ils levèrent les yeux au ciel.
- Ce n'est pas un patient. Il n'a rien à faire ici.
Le professeur Harrington se tourna vers Bryan.
- Qui êtes-vous monsieur ?
- Le beau père d'Antonio. Ce dernier a oublié tout ce que j'ai fait pour lui.
- N'importe quoi !
Justin s'était approché ee Bryan. Le directeur de l'hôpital se mit entre les deux.
- Voyons messieurs, c'est un service des urgences et on vous demande une certaine tenue. Veuillez régler vos histoires en dehors de mon établissement ! Je ne tolérerai aucun autre éclat ici. Vous serez convoqué vous deux.
- Pourquoi ?
- Pour avoir dérangé le service avec vos histoires privées !
- N'importe quoi professeur Harrington ! Cette fois-ci, on sera assisté par un représentant syndical pour nous défendre correctement !
- Vous me menacez !
- Non, je dis seulement que nous allons nous défendre. Cela ne va plus être aussi simple de nous punir.
- Vous n'avez jamais été sanctionné contrairement à Antonio. Cela veut dire que ce dernier a une mauvaise influence sur vous. Ce n'est pas faute de vous avoir prévenu !
- N'importe quoi. Nous ne parlerons qu'en présence de notre représentant syndical. Quand à toi Bryan, tu dégages de mon service ! C'est moi le chef !
- Pas pour toujours si tu continues dans cette voie !
- Les menaces ne m'atteignent plus professeur Harrington.
Il se tourna vers le roux.
- Antonio tu viens avec moi car je dois passer la transmission de ma garde à un titulaire.
C'était vers Bryan qu'il se tournait maintenant.
- Tu dégages d'ici avant que j'appelle la sécurité. Ils sont pas loin de nous entendent d'ailleurs. Un signal de ma part et tu sors d'ici manu militari.

Nos chemins se retrouvent. (BxB) matureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant