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Juin 2018

France

PDV VICTOIRE

Ca fait deux jours que je suis arrivé à Clairefontaine. C'était au calme, il y avait seulement le staff de l'équipe de France. Aujourd'hui c'est bien différent, tous les joueurs n'arrêtent pas d'arrivé depuis ce matin.

-Oui. je dis quand ça frappe à la porte.

-Ca va mon coeur? demande mon père en rentrant.

-Oui. Tout le monde est là pour que tu montes.

-Oui, et ils sont tous énervé.

-Ca s'entend. je souris.

-Tu manges avec nous?

-Oui. Je suis prête.

-Met une veste, ça s'est raffraichi en bas.

J'enfile un sweet et met mes chaussures.

-Tu vas dire quoi aux gars?

-Que tu nous accompagne en Russie. Je vais pas justifier plus.

-Okay.

-Ca va aller, et puis tu en connais déjà beaucoup.

-Ouais.

Il embrasse mon front et on descend.

-Mini Deschamps est parmis nous.

-Ca va capi? je demande alors qu'il me serre dans ces bras.

-Et toi? Je suis heureux de te voir?

-Vivi.

Je rigole quand mes pieds se décolle du sol quand notre numéro 6 me prend dans ces bras.

-Toujours aussi petite. il dit.

-Pose moi. je râle.

-Alors là, on est sur de la gagner cette coupe du monde.

Je souris et je prend Olivier dans mes bras.

-Ca va Olive?

-Je suis trop heureux que tu sois là.

Tous les joueurs viennent me saluer, en réalité je les connais presque tous, en même temps c'est ça d'être la fille du sélectionneur.

On s'installe tous dans la salle à mangé, je me met à la table du staff au côté des collègues de mon père.

-Je vous laisse lire cette lettre de Laurent. il dit en leur faisant parvenir la lettre du joueur forfait. Peut être que ça permettra à ceux qui joue leur première coupe du monde, de saisir l'empleur de la compétition. Pour les anciens, vous savez qu'on part sur des semaines compliquer et éprouveante. Je compte sur vous pour épauler les plus jeunes et montrer l'exemple. N'est ce pas Adil?

Tout le monde rigole.

-Enfin, de manière plus personnelle, ma fille est avec nous aujourd'hui. Elle va nous accompagner sur en Russie. Les raisons de sa présence restent du domaine privé et familial. Je sais que vous comprendrai. Et part pitié, cette fois pas de connerie.

Je croise le regard de Paul et on rigole tous les deux.

-Exactement Paul, j'apprécirai de ne pas trouvé ma fille au bord du coma cette fois.

-Y'a un peu d'abus capi. rigole Paul. Elle marcher encore droit.

-Et ça ne se reproduira pas. il dit en me regardant du coin de l'oeil alors que je lève les mains en l'air.

Le discours est terminé et il est l'heure pour nous de commencer à manger. Mon père me donne mon assiette spéciale.

-Tu as tes médicaments? il me demande.

-Oui. Je les ai pris avant de descendre.

-Bien. On va fixer un rendez vous avec Franck une fois par semaine.

-Tu m'as dit.

-Et tu as deux rendez vous psy avec Alexandre par semaine. On adaptera en fonction de tes besoins.

-D'accord.

-Didier, Victoire peut pas venir manger avec des personnes de son âge? demande Thauvin.

Je regarde mon père qui me fait signe qu'il est d'accord. Je prend mon assiette et le joueur me porte ma chaise pour être entre lui et Tolisso. J'ai passé mon repas à parler avec Corentin que je connais depuis plusieurs années maintenant. Il est l'heure pour les joueurs d'aller sur le terrain, ils sont monté se préparer pendant que j'ai aidé à tout débarasser.

-On pouvait le faire mademoiselle.

-J'ai rien de mieux à faire. je répond.

-Merci mademoiselle.

-Victoire. je réponds.

Je prend mon portable et je monte vers ma chambre.

-Je ne t'ai même pas vu. Ca va? me demande le numéro 7.

-Ca va et toi Anto?

-Ouais. Tu viens à l'entrainement?

-Je suis crevé, je vais aller profiter du calme pour aller dormir.

-Si tu as besoin tu connais le chemin de ma chambre. il dit en partant.

Je me contente de lui sourire et je pars dans ma chambre. Je quitte mon jeans pour me foutre culotte tee shirt sous la couette. Je lance une série à la con sur mon ordinateur et au final je me suis endormi totalement crevé.

Ce n'est qu'à 20 heures qu'une main dans mes cheveux me réveille.

-Hum.

-Il faut que tu manges mon coeur. demande mon père.

-J'ai pas faim.

-S'il te plait. me demande mon père.

Je soupire et je prend l'assiette qu'il avait. Il a pris mon ordi et à mis une vidéo youtube le temps que je mange mon assiette.

-Tu veux qu'on appel maman? il me demande.

-Je l'ai eu ce matin, je vais dormir.

-Tu as pris tes médicaments?

-Oui papa.

-Tu veux prendre le deuxième lit de ma chambre?

-Papa, je suis plus un bébé.

-Tu as 19 ans, et tu es mon bébé. il sourit.

-Je suis bien ici.

-Tu viens me réveiller si tu as besoin. Je ne fermerai pas la porte de ma chambre. Peu importe l'heure okay?

-Promis papa.

-Tu sais que je t'aime? il me demande.

-Oui, et je t'aime aussi.

Il embrasse mon front, prend l'assiette et moi je me remet sous la couette pour m'endormir.

Sept T1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant