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Novembre 2018

Espagne

PDV ANTOINE

-Victoire. On va être en retard.

-Je suis prête.

Elle arrive dans le salon et je crois que si je n'étais pas encore amoureux, maintenant je le suis. Je me lève pour prendre sa main et la faire tournée sur elle même. Elle porte un pantalon droit noir, avec une paire d'escarpin qui élance sa silouette, avec un chemisier.

-Tu es magnifique.

-Merci. elle me répond en rougissant. Je te retourne le compliment.

On a pris la voiture pour partir en direction de notre date. Comme d'hab, elle a mis de la musique et comme à notre premier date, aucun de nous n'ose parler. Je me gare devant l'observatoire, mais vu qu'elle n'est jamais venu, elle ne sait absolument pas ou on est. Elle glisse sa main dans la mienne et je nous guide à l'intérieur.

-Où est ce qu'on est?

-Tu verras.

Comme prévu la porte est ouverte nous permettant de rentré. Je sais parfaitement ou aller et je suis soulagé en voyant que tout est prêt.

-C'est un cinéma? elle me répond.

-Non.

-Rho.

La nappe est posé sur le sol avec notre repas et nos boissons.

-Où est ce qu'on est?

-Regarde le plafond.

Le timing est parfait, il s'allume à ce moment là.

-On est à l'observatoire de Madrid.

-Mais comment tu as fait? elle demande.

-T'oublie qui je suis.

Elle sourit et je nous ai ouvert nos bières.

-Merci. elle répond. Tu m'emmène sur l'eau, là dans l'espace. C'est quoi le prochain?

-Si je te le dis, ça va casser toute la surprise.

-Pas faux.

-L'idée te plait? je demande peu sur de moi.

-Laisse moi réfléchir, un date dans un observatoire privatisé avec des bières et puis du thaï. Je pense qu'on peut mieux faire.

Je lui lance une capsule la faisant rire.

-Bien sur que ça me plait. elle sourit.

-Tant mieux.

-Mais tu sais qu'un date à la maison m'aurait tout aussi plu.

-Je sais. je répond. Mais je voulais marquer le coup.

-Pourquoi donc.

-Tu sais pourquoi on est là.

-Non pas vraiment.

Je lève les yeux aux ciel la faisant sourire. On a commencer à manger en continuant nos discussions.

-Tu sais à quoi ça me fait pensée? elle me questionne.

-A Clairefontaine?

-Oui. Quand on était sur le toit. elle complète.

-C'était le but.

-Pourquoi?

-Parce que c'est ce soir là, que je t'ai dit que quand je serai divorcé tu deviendrais mon officielle. Ca fait plus d'un mois que j'aurai du le faire. Accepterai tu enfin, d'être officiellement ma copine?

-La réponse est là même que si tu m'aurais demandé il y a un mois. Bien sur que oui. elle sourit.

On s'est embrassé énormément de foi, et pourtant ce baiser ci était clairement différent.

-Didier peut officiellement me tuer. je souris.

-Tu sais que je suis contente qu'on est trainé.

-Pourquoi?

-Ca a permis de mettre les choses au clair avec Erika. Tu as pu lui parler et moi aussi. Et je crois que je préfère qu'on est fait les choses dans cette ordre là.

-Tu es bien plus mature qu'elle. Beaucoup n'aurais pas pris ça en compte.

-Tu aurais préféré que je m'en moques.

-Non. il répond. C'est ce que j'aime chez toi, tu penses toujours aux autres, avant de penser à toi.

-J'ai pas penser aux autres avec Enzo. J'ai perdu toutes mes amis et ma fille. J'apprend simplement de mes erreurs.

-Apprends de tes erreurs. je conclus. Et moi je t'apprendrai ce qu'est un amour sincère. Dessert?

Elle pouffe de rire.

-Tu dis un truc plus que romantique et tu changes de sujet comme ça.

-Oui. Parce que j'espère que ça n'a pas fondu.

Je nous sort deux pots de glace qui on plus que fondu.

-Putain. je soupire. C'était sur.

-On a qu'à aller s'acheter un pot de glace et on rentre le manger dans le jardin. Le ciel était dégagé.

J'ai accepter son idée et on est rentré à la maison après un arrêt. On a pris des couvertures et on s'est posé sur le salon de jardin.

-C'est passé trop vite. elle se lamante.

C'est vrai qu'elle repart dans deux jours, pour aller voir Violette et pour des rendez vous médicaux.

-Et tu reviens quand? je demande.

-J'ai plein de vidéo à tourner. Je ne pense pas pouvoir revenir avant décembre.

-Après, tu pourrais aménager un studio dans une chambre. je lui propose.

-J'ai mes rendez vous.

-Et tu y vas pour tout ça. Mais comme ça pourrais revenir pour tourner ici.

-Je ne vais pas installer un studio dans une chambre.

-Pourquoi pas? Ca ne me sert à rien. Et puis j'en ai bien un. Donc tu pourrais faire de même. Comme ça tu pourrais travailler d'ici.

-Et mon appartement?

-Tu le gardes pour y aller pour Violette. Mais tu pourrais t'installer ici.

Elle me regarde comme si je venais d'insulter tout son arbre généalogique.

-Quoi? je demande.

-Ca te semble si naturel de me proposer ça. elle répond. Mais est ce qu'on ne va pas trop vite?

-Ma mère m'a toujours appris de faire les choses quand on en avait envie. Et de s'en foutre des autres. En vrai, tu as toutes tes affaires ici, tu fais la déco, tu restes solo et tout. Tu vis ici Vi.

-Je peux pas payer deux loyers Anto.

-Je ne t'ai pas demander de payer. je répond. Juste de venir ici.

-Tu me laisses y réfléchir et en parler à mon avocat? J'ai peur que l'on pense que je viens ici parce que je ne suis pas capable de vivre seule. Tu comprends?

-Bien sur. Et au quel cas, si l'avocat est okay avec ça. On peut faire une chambre pour Violette. Si Mia en a une, il est normal qu'elle en est une. Mais je pense que tu pourrais demander une révision du procés, ta situation à changer.

-Je sais, on a prévu de lui en parler avec mes parents. Mais là ou ça peut poser problème, c'est que lui vit en France et moi ici. On ne pourrait pas faire un garde alterné dans deux pays différents.

-On trouveras une solution.

Elle me regarde en souriant et dépose ces lèvres sur les miennes. Je répond à son baiser.

-


Sept T1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant