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Juin 2020

France

PDV VICTOIRE

L'ambiance à clairement changé, la France à passé les phase de poule et à réussi son premier match en élimination directe. Je crois que tout le monde à enfin pris conscience de l'ampleur de la solution et du travail à fournir. Et on profite d'un peu de off, pour faire du sport avec Antoine. Au bout d'une bonne heure à suer je me laisse tomber au sol.

-Tu es pensante. me dit Antoine alors que je fixe dans le vide.

-Mouais.

-Tu penses à quoi? il me demande.

-A Enzo et Violette.

-Enzo?

-Son père.

-Tu as été amoureuse de lui?

-J'ai été dépendante de lui.

-Dépendante?

-Papa et maman te diront que c'est un pervers narcissique. Qui a passer 4 ans de ma vie à me manipuler et à abuser de moi.

-Il t'a fait du mal?

-Oui. je répond. Ces 4 ans ça a été très compliqué.

-Et maintenant?

-Je me rend compte qu'il gagnera toujours.

-Par rapport à quoi?

-Il a réussi à me détruire. Et maintenant qu'on est plus ensemble, il continu.

-Avec Violette.

-Oui. je répond.

-Qu'est ce qu'il s'est passé pour que tu perdes sa garde?

-On s'est séparer avec Enzo un mois après sa naissance. J'étais en plein baby blues, j'étais à l'époque pas dangereuse pour ma vie, mais j'étais juste à bout. J'ai cru pouvoir lui demander de l'aide, il m'a interner de force. Y'a un an.

-Mais tu étais au mariage.

-C'étais ma seule sortie. Je suis véritablement sortie de l'hôpital début juin. C'est papa et maman qui on réussi à me faire sortir.

-Tu avais besoin d'être interné?

-D'après lui, j'étais folle. je dis. Mais j'avais pas l'impression.

-C'est plus courant qu'on ne le pense un baby blues. il me rassure.

-Il m'a fait perdre ma fille.

-Mais tu ne perds pas la garde pour seulement ça. Ou alors temporairement.

-Ils jugent que je viens seulement de sortir, que je suis pas stable. J'ai pas de situation, pas de maison, pas fait d'étude. Enfin rien qui m'aide. Donc j'ai plus ma fille.

-C'est des batard.

-Ils jugent que c'est le mieux pour elle.

-Comment elle est arrivé?

-Tu veux que je t'explique comment on fait des enfants? Alors que tu en as deux? je pouffe.

-Le contexte débile.

Je souris et je regarde la maison en voyant mes yeux se voiler de larmes.

-J'avais 17 ans et des brouettes quand il a décidé qu'il voulait un enfant. J'ai toujours dit non. J'avais 17 ans, c'est pas un âge ou tu fais un enfant. Et tu savais mes rêves de carrière à l'époque.

-Et puis 17 ans tu n'as même pas besoin de ce justifier. il me rassure. On pense pas à un enfant à cet âge là.

-Il m'a mis un ultimatum, un enfant ou c'étais fini. Il m'a bourré la tête pour me dire que c'était normal, qu'il n'y avait pas d'âge. Que ce n'étais pas normal de vouloir faire carrière plutôt qu'un enfant. J'aimais Enzo, tu connais la suite.

-Violette est arrivée.

-Ouais. Et la suite de l'histoire tu l'as connais.

-Le juge n'a pas pris ça en compte?

-J'avais la possibilité d'avorté.

-C'est pas considéré comme du chantage amoureux ou je ne sais pas quoi?

-Non.

-Bah c'est dégueulasse.

-Je suis peut être simplement une mauvaise mère.

-Il n'y a pas de mauvais parents, juste des personnes qui font de leur mieux.

-Tu remix du bigflo et oli?

-Faut croire.

Je me fou de sa gueule mais je m'arrête quand il me jette de l'eau de sa gourde.

-Tu es mort. Cours.

Il prend sa gourde et moi la mienne, il part en courant dans la salle de sport et je le suis. Il a crier comme un fillette quand je l'ai viser avec mon eau fraiche. Mais quand il a vu que ma gourde était bien sèche il s'est arrêter pour me courir après. Et tout aller bien jusqu'à ce que je ne fasse un vol plané à cause d'une atterre qui n'avais pas été ranger.

-Putain ça va? demande Antoine.

-Je me suis niquer les genoux.

Il grimace en les voyant en sang. Il m'aide à me relever.

-Tu peux marcher?

-Oui. je répond.

Il m'a accompagner vers l'infirmerie qui est déserte.

-Installez-vous mademoiselle.

-Tu veux jouer au docteur? je demande.

Il me regarde en souriant et je lève les yeux au ciel. Je me pose sur la table et il fouille dans les bacs.

-Sérieusement? je demande alors qu'il met des gants.

-Je fais les choses bien.

Il prend le tabouret à roulette et il vient vers moi.

-Tu kiffes un peu trop je crois. je lui fais remarquer. Ca ne pique pas? je demande.

-Sérieusement?

-Oui.

-Non, ça ne pique pas.

J'ai tout de même crier puisque ça m'a piquer. Je soupire mais je fini par sourire quand il m'a mis des pansements.

-J'ai l'air ridicule. je soupire.

-Oui.

-Je t'emmerde Griezmann.

Je descend et quand je me lève, je me rend compte que je suis beaucoup trop proche d'Antoine qui lui aussi s'est levé. Assez instinctivement, je pose ma main sur son torse.

-Merci. je dis presque en chuchotant.

-De rien. il répond sur le même ton.

Je me décolle de lui et je récupère ma bouteille. On est sorti pour aller manger.

-Qu'est ce que tu as fait avec tes genoux? demande mon père.

-L'altère à gagner.

Il pouffe de rire.

-Tu as fait du sport? il me demande.

-Tu insinues que je pue papa?

-Oui. il répond.

-Ne me parle même plus.

Il pouffe de rire et me pince la hanche.

-Tu manges avec moi? il me demande.

-On se fait un date?

-La table là bas. il me dit.

-Je prend mon plat.

Je me serre et je rejoins mon père pour manger tous les deux. Lorsqu'il m'a proposer de partir avec lui, j'avais peur qu'il m'oublie pour s'occuper de ces joueurs. Mais je m'en veux d'avoir pensé ça, j'ai un super papa qui sait toujours se dédoubler et prendre du temps pour moi.



Sept T1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant