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Juillet 2018

Russie

PDV VICTOIRE

C'est le grand jour, la final vient de commencer et je suis sur le banc avec les joueurs. On est tous tendu comme des string et il n'y a que très peu de respiration. A chaque but de nos joueurs un poids s'enlève de mes épaules. Mais dès que Hugo n'arrive pas à en arrêter un, j'ai les larmes qui me montent aux yeux.

-C'est bon. je dis.

-Quoi? me demande Adil.

-C'est validé. Vous êtes champion du monde.

-Il reste 20 minutes sans le temps additionnel.

-Je te dis que c'est bon. je répond. Il n'y aura plus rien.

Et j'ai eu raison, les 20 dernières minutes ont été très longues mais on a réussi. 20 ans, après ils sont champion du monde. Les bleus courent rejoindre les joueurs sur le terrain, je saute dans les bras de Franck.

-C'est merveilleux. il dit.

-Vous avez fait du bon travail.

-Va voir ton père.

Papa est assis sur le banc, et semble ne pas réaliser ce qu'il se passe. Je me baisse pour me mettre devant lui.

-Deux fois champions du monde. je dis. Je suis trop fière de toi papa.

Il me prend dans ces bras et on a pleuré tous les deux. Il a commencer à pleuvoir et on a été rejoindre les joueurs.

-Capi tu as été incroyable.

-J'ai été nul. Le dernier n'aurait pas du passer. il râle.

-On s'en fou. je répond. Tu as été incroyable, c'est tout.

-Merci Violette.

J'ai été prendre tout le monde dans les bras.

-Est ce que je n'aurai pas du parié? je demande à Antoine.

-Je réalise pas.

-Bravo.

Il m'ouvre ces bras et je m'y glisse dedans.

-Je suis trop fière de vous. je répond. De toi. j'ajoute.

-C'est grace à toi Victoire.

Je me détache de lui pour embrasser sa joue. Je me suis écarter pour les laisser célébrer leur victoire ensemble. Mais de retour au vestiaire je n'ai rien pu faire quand Paul, Kylian et Presnel m'ont attraper pour me mettre de force sous la douche.

-Et pour Victoire allez, allez. ils chantent suivit par les autres joueurs.

-Bande d'enfoiré. je rigole.

Heureusement qu'il y avait des âmes charitables qui m'ont prêter de quoi me changer. Le retour à Istra n'a pas été plus calme. J'en ai profiter pour me poser avec mon père.

-Maman propose qu'on parte tous les 3. il me dit.

-Il est possible que j'ai déjà réservé des vacances.

-Tu pars avec qui?

-Avec Antoine.

-Okay.

-Pourquoi tu n'est pas surpris?

-Parce qu'il est déjà venu m'en parler.

-Vraiment?

-Tu crois que j'aime Antoine pourquoi? il me demande. Et tu crois qu'on ne m'a pas informer de ces venus dans ta chambres?

-Je rêve. je soupire. Je te promet qu'il n'y a rien eu entre toi et moi.

-Je ne te demande pas de te justifier Victoire. C'est ta vie privé, je sais également ce qu'il en est pour Antoine. Je sais que c'est quelqu'un de réglo. J'ai confiance en lui. Mais je suis déçue de toi.

-Pourquoi?

-Tu n'as pas pensé que je pouvais le savoir. Je te rappel que je suis ton père et que je te connais par coeur.

-Qu'est ce qui m'a trahis?

-En oubliant le retour de ton sourire quand tu est avec lui. Tes regards.

-Je ne sais pas ou ça va nous mener. je lui avoue. Mais tu es okay?

-Antoine m'a demander la même chose. Oui Victoire, tu peux foncer, je vous soutiens. Mais ne fait pas pleurer mon joueur.

Je pouffe de rire et on est à Istra ou les familles sont déjà là. Je vais rejoindre ma mère et les amis de mon père. Je suis rapidement aller me changer pour remettre mes vêtements et m'installer pour manger. L'ambiance est juste incroyable, les joueurs sont infatigable. J'ai suivit Presko dans un concours de shots.

-Tu es loin. me dit Antoine.

-Même pas. Tu es solo?

-Erika est parti se coucher avec Mia.

-Ca a été?

-Ma famille le sait. Personne n'a poser de question.

-Tu as parler à papa.

-Il a vendu la mèche. Tu m'en veux pas? Je pense qu'il fallait que je le fasse.

-Du tout. je répond. Tu as bien fait. je souris.

-Vous avez fini vos messes basses? demande Paul.

-Laisse nous faire nos bails. dit Antoine.

-Je vous ai à l'oeil. il avoue. Je ne sais pas ce qu'il se passe entre vous, mais y'a un truc?

-Continu à faire comme si tu ne savais pas alors. dit Antoine.

-Tu m'accordes cette danse? demande mon père.

Du Louise Attaque passe en fond, je lui tend ma main et on va sur la piste de danse faire notre meilleur rock. On a toujours danser tous les deux, et je n'ai jamais trouver meilleur danseur de rock que lui.

Ce n'est que vers 5 heures du matin que je monte dans ma chambre.

-Tu m'as fait peur putain. je dis en voyant l'attaquant dans mon lit.

-Je suis mort.

J'ai trouver le courage pour me changer et me démaquiller avant d'aller au lit. Je me suis couché et j'ai regarder Antoine qui faisait de même.

-Ca va me manquer. il dit.

-Moi aussi. je répond. Mais ça va aller.

La porte de la chambre s'est ouvert en trombe sur plusieurs joueurs, nous laissant tous les deux surpris.

-Je le savais. dit Mendy.

-Qu'est ce que vous faites? demande Antoine perdu. Hernandez je te jure touche à cette couette et tu es un homme mort.

J'avoue que je suis un peu gêner me rappelant que je suis en tanga petit débardeur en dessous de la couette. Les gars rigolent et repartent aussi vite qu'ils sont arrivé.

-Ils bluffent. je dis. Ils auraient jamais su parler sur notre dos aussi longtemps.

-Paul est à l'origine de ça. affirme Antoine.

-C'est sur et certain.

-On se lève dans deux heures.

-Bonne nuit Anto.

-Bune

Sept T1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant