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Juin 2018

Russie

PDV VICTOIRE

-C'est une blague? je demande.

-Je suis désolé madame Deschamps.

Les larmes me montent aux yeux.

-Est ce qu'on peut avoir un recours?

-Non madame. Le juge à tranché.

Je soupire.

-On peut faire une espertise?

-Il y a un délais d'un an pour faire une nouvelle expertise.

-C'est un cauchemar.

-Je suis désolé, j'aurai aimé faire bien plus. Mais on va tenté un autre axe d'approche. Okay?

-Ouais. je dis tout bas. Je peux la voir quand?

-Je reviens vers vous, mais les visites vont être très encadré. Une heure, sous surveillance.

-Une heure? je demande.

-Au début, on verra pour l'augmenté.

On a parler et j'ai fini par raccrocher. J'ai péter mon crâne j'ai tout envoyé valsé dans ma chambre avant de me laisser tomber au sol dans mes bouts de verre. Je glisse au sol en boule et c'est même plus des larmes à ce niveau là.

-Putain Victoire.

Je suis capable de rien si ce n'est pleuré. Je ne reconnais pas la voix.

-Paul va chercher son père et Franck, mais parle à personne.

La porte claque.

-Tu es pleine de verre. Tu peux t'asseoir?

Je ne répond rien.

-Victo c'est Antoine, tu m'entends.

-Il me l'a prise. je murmure.

-J'ai pas entendu.

Il m'aide à m'asseoir et je le garde les yeux plein de larme. Je crois voir de l'inquiètude dans les siens.

-Victoire.

-Mon chat qu'est ce qu'il y a? Antoine tu peux la mettre sur le lit? demande mon père.

-On ne la descend pas à l'infirmerie? il demande.

-Je veux pas qu'elle croise quelqu'un. Merci les garçons, on prend le relais.

Mon père et Franck ont pris soin de moi. Je me suis endormi épuisé alors qu'ils ont rangé tout mes dégats. Je me suis réveiller en pleine nuit il est deux heures matin sur mon portable, j'ai quelques messages et notifications.

De Anto : Si tu as besoin, je suis là.

Je répond directement.

De Moi : Merci.

Je suis étonnée qu'il me réponde directement.

De Anto : Ca va? Tu as besoin de quelques choses?

De Moi : Tu crois que je peux voler à manger?

De Anto : Partons en mission, rendez vous devant ta chambre.

Je sors de la couette et remarque mes bandages sur mes jambes. J'enfile un jogging et un gros pull, Antoine est prêt et m'attend.

-On doit être discret. il me dit tout bas.

Je pouffe de rire et on traverse le complexe avec comme lumière nos téléphones. La cuisine est ouverte, Antoine allume la lumière et j'ouvre le frigo.

-J'ai mieux que ça. dit Antoine. Brioche nutella? Perso j'en rêve.

-Oh oui tellement.

Je nous sors des boissons et on se pose par terre.

-Je suis désolée.

-De quoi? il demande en fronçant les sourcils.

-Que tu m'es vu dans cet états.

-C'est rien. il me rassure. Je préfère que ce soit moi, Lucas était prêt à entré.

-Moi aussi. je lui avoue.

-Tu as besoin d'en parler?

-Y'a que ma famille proche qui sait.

-Alors ne te force pas.

-Je suis maman.

-Vraiment? il demande surpris.

-J'ai fait en sorte que l'information reste qu'avec la famille. Papa avait pour ordre de ne rien dire.

-Fille?

-Oui, elle a deux ans. Elle s'appelle Violette.

-C'est mignon. il sourit.

-J'ai appris que j'ai officiellement perdu sa garde.

-Tu as un droit de visite?

-Une heure par mois. Avec supervision.

-Elle est avec son père?

-Ouais.

-Tu peux contester ça?

-Non.

-Je suis désolée.

-C'est pas de ta faute si je suis une mauvaise mère.

Les larmes reviennent, Antoine change de bras pour venir près de moi. Il me serre fort pendant que je pleure.

-Je suis à bout. je dis en larmes.

-Je suis là. il me dit. Je vais tout faire pour t'aider. il me rassure. On va trouvé comment faire pour que tu essaye de la voir plus. Ton avocat est bon?

-Oui. Mais il n'y a vraiment rien à faire.

-Et tes parents ont dit quoi?

-Il n'y a rien à faire. Ils ne savent pas quoi dire. Je les comprend, c'est de ma faute tout ça.

Il reste silencieux et moi je mange ma cuillère plein de Nutella.

-Tu as une photo?

-De quoi?

-Violette.

Je prend mon portable et je lui montre une photo de nous deux.

-Elle a tes yeux bleus. il sourit. Elle est vraiment belle.

-La photo date, elle est plus grande maintenant. Elle commence l'école à la rentrée.

-L'école est une belle étape qui te sape le moral. il soupire. On l'a inscrite aussi. Nos filles ont le même âge. il réalise.

Il me montre une photo, une petite fille qui a tout pris de son papa. On est rester un long moment à parler, jusqu'à ce qu'on réalise qu'il est plus de 5 heures du matin. Antoine me tend sa pour m'aider à me lever. Lors que je tends mon bras, je sais qu'il a vu ce que j'essaye de te cacher. Une fois debout je me dépêche de baisser ma manche. Il ne fait aucun commentaire et je lui en remercie. On remonte chacun à notre chambre pour avoir seulement quelques petites heures de sommeil.

Sept T1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant