Sept T1

6

Juin 2020

Russie

PDV VICTOIRE

France - Pérou. 1-0. Mon père à été colère. C'étais une affiche clairement tranquille. Et on a réussi à faire de la merde. Papa dit "On" parce qu'il est lui aussi responsable de ce résultat. Je dis "on" parce que j'y suis pour quelque chose. La cohésion est clairement à chier.

De Anto : Série? Film? Je me fais chier.

De Moi : Je suis au lit.

Quelques minutes plus tard ça sonne à ma porte. Le numéro 7 entre dans ma chambre son ordi à la main et viens ce posé sur mon lit.

-Tu rumines? je demande.

-J'ai vu les réseaux.

-Il ne faut pas. Tu le sais.

-Je sais. Mais ça, et je me suis pris la tête avec Erika.

-Tu veux en parler?

-On est en période de bas.

-C'est normal dans un couple.

-Je dors dans le canapé.

Je grimace.

-Bref, j'ai pas envie de parler de ça. On se matte quoi?

-Vikings?

-Last Kingdom?

-Du début?

-Si tu veux.

-Alors go.

Il a mis ça sur son ordi et s'est installé sur le lit. Je me suis bien installé et on est parti là dedans.

-Tout tes tatouages ont des significations? je lui demande.

-Non, ça dépend. Tu en a toi?

-Ouais.

-Ah ouais?

-Ils sont cachés.

-Ah ouais t'es comme ça toi? il sourit.

-Tout le monde ne peut pas les voir. Ca donne l'impression que je suis une personne sage.

-Pas besoin de te demander si tu es percé. il ricane. Tu es folle.

-Ca ne fait pas si mal que ça?

-Rien que de ce pincer le téton fait mal. Alors une aiguille.

-C'est bien pour ça que les hommes ne le font jamais. je répond.

-Tu caches ton jeu Deschamps.

-Deschamps elle n'a surtout plus 12 ans.

-Ca, j'avais bien remarqué. Tu sais que je sais qui à un petit crush sur toi.

-Dans l'équipe?

-Oui.

-Qui. je demande.

-Je vais pas te dire.

-Allez. S'il te plait.

-Solidarité masculine.

-S'il te plait, je fais ce que tu veux en échange.

-Tout ce que je veux? je demande.

-Dans la mesure du raisonnable, et du désent.

-Rho dommage.

Je le frappe et il rigole.

-Okay. Je sais.

-Attend, comment je sais que tu vas pas mentir? je demande. Tu me promet de dire? Et de pas mentir?

-Je te promet.

-Tu veux quoi?

-Que tu arrêtes.

-J'arrêtes?

-Ce que j'ai vu sur tes bras. Je veux que tu arrêtes.

Je baisse les yeux honteuse.

-N'aie pas honte, c'est pas un crime d'aller mal. Je sais que tu taff dessus, et tu peux être fier de toi. Je sais que la situation n'est pas simple non plus. Mais je veux que tu arrêtes de te faire du mal.

-Je peux essayé.

-On trouve un plan B? On fais du sport.

-On?

-Si je te demande, c'est pas pour te laisser dans la merde. Je vais t'aider.

-On peut essayé alors.

-Parfait.

-Donc?

-Tolisso.

-Coco?

-Faut croire.

-C'est étrange. Je crois que j'aurai préféré ne rien savoir.

-Tu m'as demandé. Mais je trouve ça chelou.

-Bah je vais l'évité. je dis sous ces rires.

-C'est ton genre?

-Pas du tout.

-C'est quoi ton genre? On a jamais rien su de ta vie sentimentale.

-Parce qu'il n'y a jamais rien eu à dire. Quand tu t'appelle Deschamps, tout les mecs t'aiment.

-Je pense qu'on ne t'aime pas juste pour ton nom. Bon ton genre?

-Tu vois Corentin? Tout le contraire.

Antoine explose de rire et je rougis.

-Pardon, c'était méchant.

-Si tu dois prendre un joueur? Lequel est le plus ton genre?

-Est ce que le genre c'est important? Est ce qu'on doit automatiquement tomber amoureux de son genre?

-Tu voir Eri? C'est l'opposé de mon genre.

-Ah ouais? je dis surpris.

-On peut tomber amoureux de quelqu'un qui n'est pas son genre. il me confirme. J'ai déjà parler à Piochi de ça. Il m'a dit que selon lui, on ne reste pas amoureux si c'est pas notre genre. On aura toujours les yeux ailleurs.

-Je suis d'accord avec lui.

-Donc? Quel joueur?

-Je dirais Hernandez.

-Grand, tatoué et yeux clair. Moi quoi. il constate.

-Non, il y avait "grand" dans l'équation.

Il me pince ce qui me fait rire.

-Et toi? Si c'est pas Erika, c'est qui?

-Les blondes, yeux clair. Mais je t'avoue que je préfère les meufs charismatiques.

Je grimace.

-Quoi? il me demande.

-Rien.

-Dis moi.

-Je ne dirais pas de mal de ta femme.

-Laisse moi deviné, elle a rien de charismatique.

Je souris gêné.

-C'est ce que Lucas m'a dit quand on a eu cette conversation.

Au final nous n'avons absolument pas regarder la série, on a préfère parler de nos idéaux amoureux.